Le Portrait de Dorian Gray

J'ai découvert Oscar Wilde grâce à sa pièce L'éventail de Lady Windermere. le book club de Livraddict m'a donné l'occasion de découvrir le seul roman qu'il ait écrit. C'est plutôt difficile de donner un avis général car j'ai adoré la première moitié autant que j'ai détesté la deuxième. La première moitié était beaucoup plus riche en dialogues, en action. La deuxième était beaucoup trop remplie de descriptions un peu ennuyantes.
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Dorian Grey est un jeune homme de 18 ans, beau comme un dieu, blond, frais, ingénu… il est devenu le modèle du peintre Basil Hallward, et devient vite son égérie (si ce terme peut être utilisé pour un homme ?). Bref, Dorian transcende totalement Basil, qui le vénère. L'ami de l'artiste, Lord Henry, personnage cynique et perverti, rencontre Dorian Grey lors d'une séance de pose de celui-ci à l'atelier du peintre, et est tout de suite fasciné par le jeune homme, sa beauté et sa pureté. Malgré les suppliques de Basil, il commence à le prendre dans ses filets…
Lorsque Dorian, à moitié séduit par Lord Henry, voit enfin le portrait de lui que Basil a peint, il s'effondre devant sa propre beauté, tel Narcisse, et prie pour avoir toujours les traits de la jeunesse, et que le portrait vieillisse à sa place.
Au fil des jours, il se lie de plus en plus d'amitié avec le toxique Lord Henry, délaissant Basil.
Au fur et à mesure, il se retrouve à faire de mauvais choix autant en amour qu'en amitié, en morale, en manière de vivre… sous les conseils de son nouvel ami, qui le tente souvent et le pousse à tout goûter de la vie sans soucis du lendemain. Très vite, Dorian s'aperçoit que ses viles actions ne souillent pas ses traits, mais son portrait peint… (lire la suite sur mon blog)
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J'essaierai peut-être un jour de mieux développer mon sentiment, mais ce livre, tellement adulé, m'a laissé perplexe. Lu assez tard dans une vie où la mémoire se bouscule, ce qui peut en expliquer la saturation de l'étonnement ou l'exigence du point de vue, sinon la justifier, le portrait de Dorian Gray a excité mon imaginaire plus qu'il ne l'a développé ou nourri.
Ses ellipses, qui ressemblent à des amputations de la construction romanesque, évitent la relation du plus passionnant à connaître du personnage central et, de ce fait, les difficultés littéraires qu'il y aurait à le conter. L'évocation, à mon sens, ne suffit pas à la construction du roman.

La fin est tellement "téléphonée" que j'ai ri en la lisant, ce qui est un comble à ce moment de l'histoire qui devrait être un point d'orgue.
Au total, un sujet mal maîtrisé, même si l'écrivain déborde de talent. Je retrouve par ailleurs dans les critiques habituelles, trop souvent consensuelles, ce que le lecteur imagine et non ce qui est écrit. Il y a donc un mystère que je ne m'explique guère dans l'engouement pour ce récit.

Je ne regrette pas de l'avoir lu... bien sûr, ne se laisse que pour l'épouvante du meurtre pulsionnel auquel je ne m'attendais pas et l'impunité du coupable qui renforce l'horreur du personnage.

Autre talentueuse démonstration fantastique De Wilde, avec quelques accents qui feront penser à la littérature existant autour du pacte avec les diable.

Vous connaissez l'histoire: Dorian Gray est un beau jeune homme, et cette beauté pousse son ami, un peintre, à en faire un portrait, très réussi.

Dorian fait le voeux que ce portrait vieillisse à sa place.

Un concours de circonstances et de rencontre pervertissent Dorian, qui devient cruel, se met à commettre les pires infamies, et à se vautrer dans la luxure et les volutes d'opium. Il remarque qu'il ne prend pas une ride, tandis que son portrait s'enlaidit passablement -- les marques du temps et de la décadence du modèle.

Peu à peu Dorian tente en vain de se racheter, et, par desespoir, détruit son portrait. Ce qui va entrainer sa perte.

Très sympa à lire en VO également, cette histoire a fait le tour du monde .