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4,14

sur 14078 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De la bouche d'un ami,
Son esprit juvénile fut perverti,
De la main de l'artiste,
Naquit la jeunesse éternelle,
Mais le peintre a périt de la main du modèle
Rongé par la culpabilité,
Dorian Gray a succombé....

Écrit avec un génie indiscutable, ce roman m'a ennuyé, impossible d'accrocher au style d'antan, quelle tragédie. Pourtant j'ai persisté avec conviction et volonté, page après page, je n'avais qu'une seule envie, le finir au plus vite.

Comme je suis déçu de ne pas savoir apprécier ces chefs d'oeuvres, ces classiques de la littérature, ça me mine...

Ce qu'il faudrait pour que je me sente mieux :

M'aider à déloger la jolie statue grecque en haut de l'affiche (que je soupçonne de coucher avec un ours ou deux) qui squatte ma place depuis trop longtemps... il fut un temps ou j'étais classé critique d'or (jusqu'en 36 ème position), puis la déchéance, l'humiliation causées par tous ces arrivistes avec leurs jolies phrases, leur talent critique et rédactionnel, branlette intellectuelle je vous dis, privilégiez le petit peuple bordel de dieu.

A plus les copains
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J'ai fini ce roman il y a environ une semaine maintenant mais ai pris un peu de retard sur la rédaction des avis de mes lectures. Cela n'est pas un mal non plus pouvant ici prendre un peu plus de recul sur cette lecture qui m'a laissé un sentiment global mitigé.

En effet si je suis satisfait d'avoir enfin lu ce classique, il faut bien avouer que cela faisait un moment que je ne me suis pas ennuyé au cours de ma lecture. J'ai d'abord été très agréablement surpris  par la plume d'Oscar Wilde qui écrit merveilleusement bien, mais les dialogues s'enchaînent nous présentant peu à peu les personnages et posant les bases de l'intrigue et même si ceux-ci ne sont pas désagréables à lire j'ai commencé à trouver le temps long espérant voir l'intrigue avancer plus rapidement. Malheureusement vers le milieu du livre je me suis mis à regretter les dialogues du début. J'ai d'ailleurs songé à sauter quelques pages mais ai finalement résisté à la tentation. Je n'ai finalement vraiment apprécié que la dernière partie du roman mais qui fut donc aussi celle qui fut le plus rapidement lu. Les personnages que nous présente ici l'auteur son très intéressants surtout dans les relations qui les lient les uns aux autres.

Je ne regrette donc pas dans l'ensemble cette lecture malgré ses longueurs notamment au milieu qui me laisseront en mémoire le sentiment d'ennui ressenti durant ma lecture, cependant pour son intrigue étant tout de même intéressante, sa dernière partie prenante, ses personnages complexes et l'écriture tout simplement sublime ce roman mérite d'être lu.
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Into the Wilde, enfin !
Depuis le temps que je lisais des choses sur Oscar Wilde... Je le connais un peu mieux.
A Londres, sous le règne de Victoria, Basil fait le portrait d'un beau jeune homme, Dorian Gray. Mais depuis que Dorian a repoussé Sybil, jeune actrice, et que celle-ci a été retrouvée morte à la suite d'une chute, il lui paraît que le portrait prend des traits cyniques. Alors il cache jalousement son portrait...ll faut dire que l'extravagant Lord Henry a pris sous son aile ce beau jeune homme. le portrait, non vernis, se modifie-t-il avec les outrages du temps, ou est-ce, par le truchement de ce que voit Dorian sur ce portrait qui le fixe, sa conscience qui s'éveille ?
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J'ai été fasciné par ce livre, mais il ne m'a pas plu.
Le style est très brillant, on sent une intelligence vive, mais je trouve l'atmosphère nauséabond. Pourquoi ?
Oscar Wilde .
J'ai survolé la biographie d'Oscar pour comprendre son roman. Elevé surtout par sa mère qui voulait une fille, il est très brillant, et intègre les cercles littéraires à la mode, prônant l'art et l'esthétisme. Il est fasciné par un de ses professeurs, Walter Pater. Oscar considère que le "beau" prime le "bon", l'esthétisme est supérieur à l'éthique.
Je ne peux pas être d'accord avec cela.
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Ses personnages.
1 ) Lord Henry, comme Pater, est le mentor de Dorian.
Orgueilleux, cynique et moqueur, sans conscience, esprit vif aux reparties foudroyantes, il fréquente les salons et les clubs de Londres. Pour lui, il y a quatre catégories de gens : les esprits supérieurs voués aux plaisirs ; les femmes, "décoratives" à l'exception de quelques esprits brillants ; les moralistes ennuyeux ; et "la classe inférieure" à laquelle il attribue des actions vulgaires. Pour lui, l'âme est une illusion. Il a une influence corrosive sur Dorian : c'est pour moi, un pervers narcissique.
2 ) Basil Hallward, peintre. Il admire la beauté plastique de Dorian, mais, bisounours droit dans ses bottes, il s'aperçoit que celui-ci lui cache quelque chose, et lui dit.
3 ) Dorian Gray, lui possède "cinquante nuances de Gray" ! Séduit par la facilité de Lord Henry, il a tendance à l'imiter. Mais à l'opposé de son mentor qui est une fine mouche, qui parle mais ne fait rien, Dorian séduit beaucoup de monde qu'il jette comme des kleenex. C'est un serial séducteur qui fait bien du mal sans, peut-être au début, s'en rendre compte.
A son tableau de chasse, il y a une dizaine de personnes. Sous les traits de son portrait, il est rattrapé par son âme, sa conscience.
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Avec ce petit échantillon de la haute société britannique, celle-ci me fait penser à la cour de Louis XIV ou celle de Louis XV, mais avec une distinction notoire : on n'essaye pas de plaire à cette reine puritaine. Au XIXè siècle français, après la révolution, notre haute société me semble plus diversifiée, et peut-être plus saine.
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Evidemment, ce livre me fait penser au Docteur Jekyll (Gray ) et Mr Hyde (son portrait ) de Stevenson, ou aux trois instances de Freud. Je pense que toutes ces analyses psychologiques de fin de XIXè siècle devaient aboutir sur une théorie cohérente comme celle de Sigmund !
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Le jeune Dorian Gray prend conscience de sa beauté en admirant son portrait. Il en devient jaloux : Il devrait vieiliir, lui, alors que la peinture restera éternellement jeune ? Il souhaite tout haut que cela soit l'inverse, et pour son malheur, son voeu va se réaliser...

Le Portrait de Dorian Gray est, il me semble, le roman qui me divise le plus. D'un côté, je l'adore, mais de l'autre, il m'ennuie...

Oscar Wilde écrit superbement. Las phrases sont bien tournées et, si la langue est soutenue, la lecture reste fluide et agréable. Dorian Gray est un personnage profond et complexe, tandis que Lord Henry Wotton est truculent. Quant à l'histoire, je la trouve passionnante. J'ai adoré suivre la lente dégradation morale de Gray, toute en nuances.

Mais le roman est trop long à mon goût. Il y a beaucoup trop de dialogues, aussi bien écrit soient-il, et l'intrigue piétine. Lire la philosophie de salon d'Henry Wotton est amusant dans un premier temps, mais ennuyeux à la longue.
Heureusement, plus on progresse dans le récit, plus l'auteur resserre son propos sur Dorian Gray, et plus mon intérêt s'est aiguisé.

Oscar Wilde a écrit une histoire passionnante et fascinante, mais que j'aurais préférée dans un format plus court, nouvelle ou novella, avec moins de digressions philosophiques.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Dorian gray, jeune adolescent à la beauté fascinante, subit l'influence de Lord Henry, cynique, misogyne, et de Basil, peintre, qui fait de lui un portrait dans lequel il met toute sa passion pour le jeune-homme.
Mais ce portrait va déterminer la vie de Dorian

Dans un style classique, précis, ciselé, imagé, poétique, Oscar Wilde nous entraîne dans des discussions philosophiques par la bouche d'aristocrates oisifs.
Un éloge de l'esthétisme et de la jeunesse.
Une analyse sans pitié de la société anglaise de la fin du XIXème siècle.

Un roman qui nous transporte, une ambiance qui nous habite et dans laquelle on baigne encore une fois le livre refermé.
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D'abord, je dois dire que l'idée de cette histoire est géniale, à savoir que Dorian Gray possède un tableau qui vieillit à sa place. C'est tout ce que je savais de l'histoire avant de l'entamer, mais l'autre aspect de cette situation fut une surprise intéressante : grâce au tableau, Dorian est en mesure de contempler l'état de son âme et par extension de cacher sa noirceur aux autres. Mais finalement, il n'est question que de ça dans le roman, et le côté jeunesse éternelle et immortalité demeure inexploité.

Il y a un personnage qui prend absolument toute la place, au point que tous les autres, y compris Dorian Gray, paraissent incolores. Ceux qui ont lu le livre auront reconnu Lord Henry, le gentleman ultra-blasé. le livre regorge de pensées très profondes, aberrantes et qui sont à même de nous faire goûter le pouvoir inouï que peuvent avoir les mots. 99% de ces sentences nous sont servies par ce Lord Henry, qui fait preuve d'un cynisme dévastateur et qui va même parfois jusqu'à être franchement troublant. Ce personnage est d'une grande puissance et je ne peux que saluer O. Wilde pour une telle création. Vraiment, à côté de Lord Henry, Dorian Gray me fait l'effet d'un chien qui court après sa propre queue... Imaginez un peu si c'était Lord Henry qui aurait hérité du pouvoir que confère un tel portrait !

En même temps, je suis un peu déçu par cette lecture, pour des raisons que j'ai bien du mal à cerner. La trame et la forme des évènements m'ont laissé un peu indifférent. Je n'ai pas éprouvé un vif plaisir tout au long de la lecture... Mais quoiqu'il en soit, ce roman est un ''must'' et demeure un classique éternel.
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Rajouter ma moutarde comme disent les voisins d'outre-Rhin pour commenter l'oeuvre fétiche de ce voisin d'outre-Manche ne me serait pas venu à l'idée une seconde (il ne s'agit pas vraiment d'une découverte) si le hasard n'avait pas voulu que ma lecture tombe en pleine hystérie brexitienne. J'ai avalé ce court roman en quelques jours autour de la date fatidique. Ceci explique t-il ma déception? Je m'attendais à une révélation pleine d'humour insulaire, en fait, j'ai été irrité par cet élitarisme assumé, cette splendide arrogance teintée de mysoginie et d'antisémitisme. Rien à redire sur le style, brillant certes, mais pensant au contenu me vient un autre titre britannique à l'esprit: "Beaucoup de bruit pour rien". Oh, choking!
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Suite à l'excellence « Le portrait du mal » de Graham Masterton, l'envie de lire le livre qui a inspiré le Maître s'était fait ressentir. Les saisons se sont écoulées, d'autres lectures sont venues s'immiscer dans ma vie. Et puis un beau jour, je me décide à trouver le roman éponyme de Oscar Wilde. C'est avec une certaine excitation, non sans hésitation – j'ai toujours eu du mal avec les récits d'avant le XXème siècle – que je me plongeasse dans cette aventure de Dorian Gray.

Bienvenue dans la classe bourgeoise londonienne, que Oscar Wilde à visiblement côtoyé durant son existence d'après les notes en bas de pages. Basil Halward est un artiste gay. Ce peintre ne vit que pour son art. Sa rencontre avec Dorian Gray va changer à jamais sa vision de la peinture. Il voit au travers le jeune homme la beauté de la jeunesse. Un troisième personnage vient compléter le tableau. Il s'agit d'un ami du peintre. D'un âge mûr, il a longtemps compris l'amertume de la vie.

Le roman est un long plaidoyer sur l'éternelle jeunesse. Pour reprendre son mot, Oscar Wilde use de panégyriques sur la beauté. C'est un récit philosophique, parfois extrémiste par ses exemples contradictoires entre la jouvence et la vieillesse. On y trouve également – est-ce à imputer à l'auteur ou est-ce dû à l'époque – une certaine trace de misogyne dans ses propos.
L'histoire peine à décoller. Qu'importe puisque l'auteur use de références en tous genres. La mythologie grecque semble l'avoir beaucoup influencé. À cela on peut rajouter des allusions aux auteurs de son époque et même avant. le tout est heureusement annoté en bas de page (ainsi que les différents lieux de Londres) pour nous faciliter la compréhension. Toutefois ça coupe le rythme de la lecture.

« Le portrait de Dorian Gray » pourrait s'apparenter à une tragédie sous forme théâtrale. Oscar Wilde possède une belle écriture ce qui permet une bonne immersion. Si le premier tiers est intéressant, la suite n'est qu'une succession de longueurs qui tend vers la lassitude. Je me suis ennuyé malgré ce début prometteur.

« Le portrait de Dorian Gray » ne se résume pas seulement à un tableau, mais davantage a un personnage. On assiste à la lente déchéance où l'on découvre un protagoniste torturé. La toile n'est qu'un prétexte – tout comme le Fantastique qui, au final, est quasi inexistant – pour rendre copie, une réflexion sur la jeunesse.
Véritable classique du XIXème, j'ai été déçu par ce roman, peut-être dû par le tableau idyllique dressé par Graham Masterton. Je m'attendais davantage à une histoire Fantastique où la peinture aurait pris une place plus importante. le récit souffre de lenteur et de longueur, le tout aurait pu donner une nouvelle. J'ai souffert pour en venir à bout. Plus de pages et je ne l'aurais sans doute pas fini. Les trop nombreuses références historiques, littéraires et mythologiques grecques rendent cette lecture épouvantable. Ceci n'enlève en rien la qualité de plume de Oscar Wilde. Force est de constater que ce n'est pas mon type de littérature.
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Je n'aime pas poster une critique négative pour un grand classique.
Bien que relativement court, le livre me paraissait interminable - trop de réflexion, de philosophie et de manières. L'intrigue du livre ne m'a jamais saisi, et l'action était beaucoup plus psychologique et émotionnelle que réelle
Il n'y a aucun doute sur le talent d'Oscar Wilde et Il y a quelques observations intéressantes de la société de l'époque et des commentaires incitatifs qui sont à la fois intelligents et pertinents.
Oui, ce livre a une leçon significative sur l'orgueil et la vanité, mais il aurait pu être exprimé en deux mots et en beaucoup moins d'exaspération.
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Enfin ! Je l'ai fait ! J'ai lu ce classique que je m'étais juré de lire un jour.
Et je suis mitigée...
Le sujet est fascinant. Cette idée du portrait qui vieillit à la place de son modèle et s'enlaidit de ses péchés est très troublante.
Elle sert à mettre en lumière les frasques de la bourgeoisie anglaise de l'époque victorienne et son indolence pédante.
La morale de cette histoire, si morale il y a, est qu'on n'échappe pas à son destin, même en fermant les yeux sur sa propre déchéance.
Par contre, les longs débats philosophiques autour de la table m'ont un peu lassé.
Quand au style, fort classique bien sûr, je m'aperçois qu'avec le temps, je n'accroche plus. C'est très beau mais j'y suis beaucoup moins sensible que dans ma jeunesse.. Allez savoir pourquoi.

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