AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 14256 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Critique publiée sur Senscritique (2010)

Je crois que j'avais de très fortes attentes concernant ce roman, dont on vante les mérites et les qualités autour de moi par des louanges incessantes. Finalement j'aurai été un peu déçu, peut-être parce que j'ai mis un temps fou à le terminer.

Je retiens une belle morale, une quantité incroyable de citations, et un sentiment, tout de même, de vague ennui au cours de la lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Sachez d'ores et déjà que j'ai n'ai pas lu ce livre.
Je l'ai subi.
Commençons par le style de l'auteur : je l'ai trouvé pompeux, prétentieux et un brin méprisant. J'ai parfois eu la sensation que le but était d'en mettre plein la vue. Regardez moi comme je connais des mots au langage soutenu et comme je sais tous les assembler pour former des paragraphes interminables et indigestes. Essayez d'en comprendre leur signification, pauvres gueux que vous êtes !
C'est bien dommage parce que ces longueurs ont ruiné le récit. Une histoire très originale et intéressante soit dit en passant, mais qui finalement passe au second plan, au détriment de concepts philosophiques qui restent à prouver et des échanges cérémonieux entre des personnages absolument détestables.
Pourtant, j'avais vraiment envie d'apprécier ce roman, mais il m'a manqué la spontanéité, le naturel. Même les dialogues (que dis-je...? les longs monologues !) sont d'un ennui mortel.
Le chapitre 11 a failli m'achever. Une vingtaine de pages détaillant les achats de Dorian Gray entre bijoux, tapisseries et précisions sur leurs propriétaires originels... un calvaire.
La deuxième partie de l'oeuvre est un peu plus attrayante dans le sens où nous rentrons dans le vif du sujet : à savoir le mystère autour du fameux tableau de Basil. Mystère que j'ai pour ma part, totalement apprécié. C'est fantastique, intriguant et insolite. Une métaphore de ce que cela implique d'avoir une belle gueule, mais une âme pervertie. Une morale captivante, mais pas assez développée. Dorian Gray est un anti-héros passionnant uniquement pendant ses instants de folie.

Par ailleurs, bien que la plupart des protagonistes soient tous ignobles, justifiant leurs comportements et actes par des doctrines qui laissent à désirer, Basil est le seul qu'on peut qualifier de "sain". Il apporte un peu de lumière à la noirceur de l'être humain ici dépeinte par Oscar Wilde. J'ignore quelles étaient les moeurs à l'époque victorienne, mais je dois dire que diverses réflexions et notamment sur la femme, m'ont fait grincer des dents plus d'une fois.

Un roman narcissique à l'image du personnage principal. La fin, est quant à elle, très satisfaisante.
Commenter  J’apprécie          94
Ce classique est autant un questionnement sur l'art, que sur la beauté que la bonté. le texte à vieilli. le niveau de langue m'a rendu l'oeuvre difficilement accessible. J'ai lu ce livre en audiobook, ce qui ne m'a aidé à entrer dans le livre.

Le texte est intéressant et riche en réflexion. C'est un livre a lire a mon sens lorsque l'on veux une réflexion sur l'art, la moral et la société anglaise de cette époque.

A la lecture, j'ai ressenti un peu la même chose que quand j'ai lu l'étrange cas du docteur Jekyll et mister Hyde, soit le dédoublement de l'âme, la déchéance d'une des deux entités et une forme de déception à la lecture de l'histoire à l'origine du mythe.

Bref, à lire, mais je n'ai pas été transcendé.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai... Bien aimé.
Enfin, pas trop non plus. Je sens que ce livre parle beaucoup de son auteur et de l'art en général. En connaissant un peu la vie que Oscar Wilde a mené, ça me semble évident.
Ma lecture ne fut pas désagréable. Mais je n'étais pas non plus totalement dedans. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé le personnage de Lord Henry (qui est quand même un bon salaud) et l'évolution de Dorian Gray.
Bref c'est un classique, avec une pointe de "magie" dedans, ce qui est assez rare j'ai l'impression dans ce genre de vieux livres. Donc tentez votre chance.
En tout cas moi je suis content de savoir maintenant de quoi ça parle pour ma culture personnelle.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai trouvé les réflexions que l'on retrouve dans les dialogues intéressantes. le sujet principal est encore très actuel: le temps qui passe et la vieillesse. Basil peint un portrait si réussi du jeune Dorian Gray que celui-ci prend peur en se voyant. Il est frappé par sa beauté et angoisse à l'idée de se voir vieillir. On peut se sentir plus ou moins stressé à l'idée de voir le temps passer si vite, surtout lorsque l'on se regarde dans un miroir ou en photo, mais je pense que c'est vraiment un thème qui nous touche toutes et tous.

Malheureusement, je n'ai pas accroché. La lecture m'a semblé très longue. Lord Henry et Dorian Gray, beaucoup trop sous l'influence de celui-là, m'ont beaucoup insupportée.
Commenter  J’apprécie          80
Un classique qui me laisse mitigé.
L'idée est excellente, et c'est évidemment très bien écrit dans l'ensemble.
Passés ces constats, il y a tout de même pas mal de choses qui m'ont dérangé.
Déjà, la vie des dandys oisifs de la bourgeoisie de l'époque victorienne n'est pas particulièrement excitante. Ils passent leur vie à refaire un monde qu'ils ne font qu'effleurer en fumant, en buvant du thé et en allant à l'opéra. Ensuite, les principaux protagonistes, Lord Henry et Dorian Gray, sont quand même assez insupportables de suffisance et de superficialité, et même si on a conscience que l'auteur cherche à faire la satire de ses personnages, ils n'en sont pas moins terriblement agaçants.
Les dialogues sont parfois interminables, très digressifs, et on sent bien que Wilde en profite pour asséner ses propres opinions sur la vie, ça fait un peu plaqué et on le sent beaucoup trop présent derrière ses personnages.
Les digressions se poursuivent d'ailleurs et deviennent carrément assommantes dans les chapitres d'attente où il ne se passe pas grand-chose entre deux actions, et où l'auteur énumère toutes sortes d'oeuvres d'art – dont j'ignorais la quasi totalité, ce qui fait que ça ne m'évoquait rien du tout.
Finalement, l'idée centrale du récit, ce portrait qui vieillit et se corrompt à la place du personnage qu'il représente, n'est qu'effleurée, au profit d'un concert de petites sauteries entre homosexuels (à peine) refoulés, consanguins et misogynes de la haute-bourgeoisie décadente.
[Livre du domaine public téléchargé gratuitement sur liseuse].
Commenter  J’apprécie          120
Lors d'une visite chez son ami Basil Hallward, peintre reconnu, Lord Henry Wotton rencontre le jeune dandy londonien, Dorian Gray qui vient de se faire faire un portrait. Admiratif de son inconscience , de sa jeunesse et de sa beauté, Henry se lie d'amitié avec le jeune Dorian et lui dit ironiquement que le portrait de Basil gardera cette beauté pour toujours tant dis que Dorian lui vieillira. Celui-ci souhaite de tout coeur que cela soit l'inverse.
Au fil des années, Dorian perd son innocence et plonge dans diverses perversions mais il ne vieillit jamais lui alors que son portrait absorbe les traces du temps.

Oscar Wilde à travers ce monument de la littérature, propose une critique du puritanisme de façade de son époque et de ses contemporains. Avec Dorian Gray qui représente en premier lieu un modèle de pureté extérieurement mais qui intérieurement cache un lourd secret et pleins de travers immoraux.
Commenter  J’apprécie          100
Commençons par le début parce qu'il faut bien l'avouer, je n'ai pas trop aimé.
Pas autant que je l'avais prévu. Pas autant que je l'aurais voulu. J'écris ces lignes et je me dis : "mais n'est-ce pas là tout le génie De Wilde ?" Parce que bon à peu de choses près, la vie de Dorian Gray n'a été ni ce qu'il avait prévu, ni ce qu'il aurait voulu. Et même pas de loin.
Certes, il y a dans ce livre de ces aphorismes absolument délicieusement, tout croustillants, dont on reprendrait bien avec une tasse de thé.
Mais argh, Dorian, je ne peux pas l'encadrer.
Pardon.
Et c'est peut-être le but, encore une fois. En revanche, je serais bien aller dîner au Club avec Lord Henry. Quant à Oscar, jamais deux sans trois, son tableau, c'est notre Instagram. Enfin, je crois. Mais chef d'oeuvre ou pas, je persiste, son Dorian, je ne peux pas le voir en peinture.
Commenter  J’apprécie          60
Le récit est fait pour être sale, sombre et dérangeant et ça, c'est tout à fait remarquable. Plus on avance dans la lecture, plus un sentiment de culpabilité monte en nous. L'hypocrisie extrême de Dorian Gray face aux morts dont il est responsable, son manque d'humanité, au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture, le livre nous met mal à l'aise.

Pourtant, bien que j'y sois retournée jusqu'à le terminer, ce livre ne m'a pas plu autant que je l'avais espérée.
Voilà des années que je voulais m'y plonger et finalement, je me suis parfois trouvée face à des paragraphes entiers qui étaient terriblement ennuyeux dont je ne comprenais pas l'intérêt. Ils venaient ralentir le rythme de l'histoire avec des énumérations inutiles de détails futiles. le chapitre entier où l'on apprend qu'il s'est intéressé à l'orfèvrerie à la parfumerie et autre passion de riches bourgeois anglais de ce siècle a été d'un ennui sans nom. Pourtant, par-ci par-là se cachaient quelques informations importantes pour la suite. On se noie rapidement dans les détails qui nous sont donnés et finalement, on a parfois l'impression en avançant qu'il nous manque des détails.
Il est mentionné que Lord Henry a quitté le pays puis on le voit revenir plusieurs fois. Est-ce moi qui ai raté quelque chose ? de plus, il y a beaucoup de personnages qui gravitent autour de Dorian Gray ce qui ne facilite pas la tâche. En apprenant le décès de certains, je réalisais que j'avais oublié leur existence.
Quand enfin le chapitre 20 est arrivé, j'étais soulagée de savoir que c'était terminé. Tout se joue en quelques lignes et enfin, on est libérés. La sensation est sûrement proche de celle que ressent Dorian à la fin du récit.
Je dois admettre que lorsque je m'ennuyais à la lecture, j'avais déjà parcouru le dernier chapitre pour savoir ce qu'il adviendrait de cet abominable personnage.
C'est l'une des rares histoires que je lis où je ne m'attache absolument pas au personnage ni à aucune personne autour de lui, et c'est certainement un coup de maître de réussir une telle prouesse.
Peut-être ai-je attendu trop longtemps avant de m'y plonger, je pense en tout cas que lire la version non censurée aurait évité les longueurs et les déviations.

Ah, et comme je lis ce livre en 2023, je dois avouer que certains passages qui décrivent les femmes m'ont fait grincer des dents. Déjà qu'elles sont extrêmement rares durant près de 230 pages, mais la façon dont elles sont traitées est terrible. Je crois que Monsieur Wilde ne les appréciait pas vraiment.
Cela dit, en lisant ce livre en 2023, je trouve que le sujet des relations entre hommes était terriblement en avance sur son temps et je ris d'imaginer la réaction outrée des lecteurs de l'époque face aux sous-entendus très présents tout au long de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          93
Bien, commençons par le commencement. D'abord, une introduction se place AVANT l'histoire. Par conséquent il est préférable d'éviter toute divulgation de l'intrigue, d'autant plus si le passage se trouve sur la fin de l'histoire. Alors je ne sais pas si c'est dû à l'édition, mais ça ne m'est arrivé avec aucun des autres livres que j'ai pu lire.
Ensuite, l'histoire est vraiment bien et très bien tournée. Elle change radicalement du film qui lui, n'a au final, selon moi, pratiquement rien à voir (Je veux dire par là que beaucoup de libertés ont été prises par rapport au livre).
Cependant, même si l'histoire m'a grandement intéressé, et c'est ce pourquoi je suis allé jusqu'au bout, non sans mal, et quand bien même j'ai trouvé le livre facile à lire au début, ma lecture s'est révélée, au fûr et à mesure, être d'un véritable ennuie. Au début c'était principalement dû au personnage de Lord Henry et de ses théories et de sa philosophie sur la vie, de ses passages bien trop longs. J'ai commencé à me lasser. Puis il y a eu le chapitre 11 qui était de trop. Tout le chapitre à été pour moi d'un ennui mortel et je n'avais plus qu'une envie, c'était de terminer ce livre au plus vite. Et c'était beaucoup trop long. le reste du livre était bien mieux mais j'en ai été affreusement dégoûté et seule la curiosité m'a poussé à finir ce livre. Jamais je n'avais ressenti ça pour un livre, et même si je ne le toucherais probablement plus, je ne sens pas le coeur de lui donner la note de deux étoiles, donc je lui en donne trois.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (49212) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur Oscar Wilde

De quelle nationalité est Oscar Wilde ?

écossaise
irlandaise
anglaise
galloise

10 questions
254 lecteurs ont répondu
Thème : Oscar WildeCréer un quiz sur ce livre

{* *}