Ce fut pour moi une lecture en demi-teinte.
Le style d'écriture est assez lourd, beaucoup de descriptions sont hors de la portée du commun des mortels et n'apportent pas grand chose à l'ensemble, hormis plus d'incompréhension et de questions.
La manière dont la narration s'alterne subitement entre le passé et le présent laisse aussi perplexe, surtout que ça sort de nulle part, que rien n'est indiqué, bref sur la forme c'est vraiment pas génial.
Par contre sur le fond, les idées et les concepts exploités par l'auteur sont intéressants. Comment la famine peut elle encore exister dans une société civilisée, comment le fait de régler un problème fondamental risque d'entraîner des réactions en chaîne qui empireraient finalement la situation, une réflexion sur la valeur du travail, etc. C'est intelligent mais malheureusement c'est aussi vraiment chiant à lire, pour parler platement.
Tout s'éclaire vraiment sur les vingt dernières pages mais il faut, je trouve, une certaine volonté pour arriver jusque là et ne pas se laisser décourager par le blabla politique et le style vieux film d'espionnage. Pas ma came donc même si encore une fois, le concept ne manque pas d'intérêt.
Commenter  J’apprécie         40
Abandonné après une trentaine de page (sur 140)... Beaucoup de lourdeurs avec ce texte: descriptions exotiques inutiles et a rallonge pour remplir, personnages superficiels avec bio-techno tape a l'oeil qui ne collent pas vraiment, intrigue maladroitement amenée et simpliste (style mauvais scénar de jeu de role), manque de crédibilité des situations et personnages, utilisation massive de name droping et de cadre touristique pour aguicher facilement et rapidement... Tout cela en moins de 30 pages avec un style peu adroit, sans émotion ni éclat. Trop racoleur et bâclé à mon gout...
Commenter  J’apprécie         30
Une sirène avec des ailes, anciennement dans un corps de singe, élucide les quelques jours manquant dans la biographie d'un philosophe ayant changé la face du monde… Pour se faire elle utilise des araignées cherchant ces informations dans l'éther depuis son refuge dans un arbre au milieu d'un atoll.... Un virus est inventé en Transnitrie qui va supprimer la famine dans le monde et remettre en cause la valeur travail et l'économie mondiale ! On ne paiera alors plus en monnaie mais en calorie ?! Bof, bof, bof…
Dès le début je n'ai pas du tout accroché à cet univers qui est dépeint.
Le côté scientifique me semble invraisemblable car comme nous le démontre malheureusement les enfants atteints de Kwashiorkor, une source de glucide (issu de la photosynthèse) n'est pas suffisante pour assurer la survie de l'Homme. Enfin le côté économique me semble aussi bien farfelu en expliquant mal les conséquences d'une disparition de la famine. Tout m'a paru cousu de fil blanc et assez invraisemblable. Seul l'aspect « polar » est bien mené et tient en haleine mais pour le côté science-fiction : c'est bof, bof, bof… Il faut aussi reconnaître à l'auteur les nombreuses recherches effectuées mais là n'est pas l'essentiel.
Commenter  J’apprécie         20