Joué pour la première fois en 1947 puis adapté en film avec Marlon Brando et Vivien Leigh, ce classique de la littérature américaine me faisait de l'oeil depuis un certain temps. Stella, jeune fille de bonne famille, est mariée avec Stanley Kowalski, un ouvrier d'origine polonaise, et enceinte de leur premier enfant. C'est alors qu'elle voit débarquer Blanche, sa soeur, dans leur petit appartement miteux. À partir de là, tout va exploser, les relations vont se tendre et finir par laisser place à la vérité toute crue.
Ma première action a été de faire une bêtise : lire les trois premières pages qui racontent l'intégralité de l'histoire (non, ce n'était pas un prologue…). C'est un texte qui est intéressant à lire, mais a posteriori.
Ma première impression a été de me dire : lire du théâtre, c'est quand même bizarre et pas très confortable… Par exemple on a une tirade forte, on est emporté par les mots, on imagine la scène, et là pof ! didascalie du style « (Il se tourne vers la droite) », et c'est dommage. Je pense qu'il vaut mieux regarder le film ou voir la pièce, et n'avoir le texte que comme appui et souvenir, car ça reste quand même un huis-clos à connaître.
L'édition 1018 propose également trois autres pièces :
Portrait d'une madone, Propriété condamnée, Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter. Elles sont plus courtes mais tournent autour des mêmes thèmes : la solitude, le mensonge, la cruauté de la vie.
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