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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Touche pas à mes deux seins ? Heu... si, après un livre comme ca, on peut toucher (un peu) à mes seins ! Parce que ce livre a beau avoir plein de défauts plus gros que lui, je l'ai lu avec délices...

Certes, l'intrigue est un peu simpliste, les personnages sont un peu binaires, tout blancs ou tout noirs, le poulpe est un peu absent, au point que j'aie du lire les autres critiques pour comprendre qui il était, et les lubies de Winckler sur la médecine, les grands pontes ou les séries télé sont un peu présentes... Mais ce livre a du souffle, du coeur et du sens !

Autour du meurtre d'Edouard Goffin, gynécologue réputé, l'histoire alterne les points de vues et les époques : aujourd'hui et hier, compte-rendus d'auditions et confidences sur l'oreiller, esbroufe, langue de bois et intégrité... Se dessinent les portraits de gens bien, médecins, juges, enquêteurs, secrétaires, et d'autres qui le sont nettement moins.

Se dessine aussi, comme souvent chez Winckler, une critique des grands pontes, de l'hypocrisie, de la lâcheté, du copinage, de l'argent tout-puissant... Non pas sous la forme d'un discours moralisateur, mais bien d'une histoire qui fait la part belle à des valeurs comme l'amitié, la tendresse, l'humanité, la fidélité, l'intégrité, l'intelligence, le courage.

Bref, ce livre a certainement bien fait souffrir Édouard Goffin, mais il m'a fait beaucoup de bien.

Challenge 'Petits plaisirs' 12/xx et challenge Variétés
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Attention, rien de grivois dans ce titre, il faut plutôt le prendre du côté médical. Et c'est normal puisque l'auteur est avant tout médecin, médecin et auteur de polar, drôle de mélange mais qui prend bien, du moins pour moi.
Je ne connaissais pas le principe de la collection "Le poulpe" que je trouve très original, le fait de faire mettre en scène, par différents écrivains, un héros récurrent avec une structure commune doit bien sûr donner des résultats totalement inégaux mais la chance était de mon côté puisque je suis tombé sur un bon cru.
Martin Winkler a même fait se rencontrer Gabriel Lecouvreur dit "Le poulpe" et Bruno Sachs, un de ses héros notamment joué au cinéma par Albert Dupontel dans "la maladie de Sachs".
Mais pour en revenir à cet ouvrage, il est question bien sûr d'un meurtre, la victime étant un salaud, peu de personnes le regretteront et le lecteur ne peut que se conformer à leur opinion. La trame est différente d'un policier classique, la moitié du livre va nous faire revenir plusieurs années en arrière avec deux récits entremêlés. Tout s'est joué, en effet, bien avant et l'on vérifie ici l'adage "la vengeance est un plat qui se mange froid". Malheureusement, j'ai trouvé l'assassin bien avant la fin, le fait de faire intervenir m'y a bien sûr aidé. Mais cela ne m'a pas gêné pour la suite et ce mélange de policier et de médical tient très bien la route. Les personnages sont convaincants, l'intrigue intéressante.
Donc, si je croise à nouveau un céphalopode au détour d'une boîte à livres, je le dégusterai avec plaisir.
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Le post-scriptum du livre indique
"Les personnages, les lieux et les situations décrits dans ce roman sont imaginaires.
Les crimes, eux, ne le sont pas tout à fait.
En février 2010, le New York Times révélait qu'un chercheur sud-africain réputé avait reconnu publiquement avoir falsifié les résultats de ses essais sur la chimiothérapie du cancer du sein.
La publication de ces essais truqués avait incité des cancérologues de plusieurs autres pays du monde à recourir au même protocole thérapeutique, et entraîne des effets secondaires graves chez leurs patientes."
La lecture de ce livre aujourd'hui nous rappelle les procès en cours sur les implants mammaires.....
Le fric toujours le fric.....
Le pouvoir toujours le pouvoir....
L'autre particularité de cette enquête est qu'il n'y a pas d'enquête...juste une quête des souvenirs et des rêves de jeunes adultes et leurs durs confrontations avec les temps actuels!
Merci Mr Winckler, et j'essaierai de ne pas oublier de lever mon verre à votre santé le premier mardi de chaque mois d'octobre!
À nos rêves et à nos espoirs, car il faut toujours continuer à espérer!

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C'est vrai que tous les "Poulpe" ne sont pas bons, mais celui-là fait partie des meilleurs que j'ai lus.

Une anecdote à ce sujet. Jean-Bernard Pouy, à qui on reprochait d'éditer du très bon mais aussi du très mauvais dans le "Poulpe", rétorquait que c'était vrai, et que d'ailleurs Gallimard faisait la même chose puisqu'ils éditaient à la fois Proust et Alexandre Jardin !

C'est donc un excellent Poulpe que nous propose Martin Winckler, l'auteur de "La maladie de Sachs", d'ailleurs, détail amusant, il fait intervenir son héros Bruno Sachs dans ce roman !

Une sombre histoire de ponte de la médecine assassiné, un flash-back sur la jeunesse tumultueuse des personnages, des piques à l'adresse des laboratoires pharmaceutiques (on voit qu'il connaît le sujet) et des notables locaux,….

L'écriture est enlevée, le suspense bien mené, bref un bon polar que l'on ne quitte pas avant la fin !
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