La justice porte un bandeau sur les yeux car elle ne supporte pas de regarder ce qui se passe.
Il ressemble à un candidat républicain précoce qui vise le Sénat: pimpant, propre sur lui, cheveux courts. Pas le genre à avoir des tatouages, à moins qu'une flèche dans son dos n'indique son cul avec ces mots: "Vers mon cerveau".
...Et puis merde. On travaille, on meurt, et quelque part entre les deux, on essaye d'avoir une vie. Mais surtout, on travaille.... Malone, lui, est dans la police parce qu'il ai
me ce métier.
Mais il restait une ligne que tu n’avais pas encore franchie. Tu n’avais même pas conscience de marcher dans sa direction.
Tu te disais que tu étais différent, mais tu savais que tu te mentais. Comme tu savais que tu mentais en te disant que c’était la dernière ligne que tu franchirais, parce que tu savais bien que ce n’était pas vrai.
Comment franchit-on la ligne ?
Un pas après l’autre.
Les gens n’imaginent pas ce qu’il faut faire parfois pour les protéger, et mieux vaut qu’ils ne le sachent pas.
C'est sa ville, son territoire, son cœur.
C'est ça qu'il aime à New York : si vous voulez quelque chose, c'est juste là, à portée de main.
L'abondance sucrée et fétide de cette ville. Il ne l'avait jamais vraiment découverte avant de quitter le ghetto irlando-italien d'ouvriers, de flics et de pompiers de Staten Island. Dans une seule rue vous entendez cinq langues, vous sentez six cultures, vous écoutez sept genres musicaux, vous voyez une centaine de personnes, un millier d'histoires, et tout ça c'est New York.
New York est le monde.
Le monde de Malone en tout cas.
Jamais il ne le quittera.
Il n'a aucune raison de le faire
"La Crown Vic banalisée roule vers le nord dans Amsterdam, mais ils ne sont plus là pour distribuer des dindes, ils viennent répandre la souffrance. Les gens d'ici savent à quoi elle ressemble, c'est un mode de vie." - p. 100
Les connards de la NRA vous diront que « ce ne sont pas les armes qui tuent, ce sont les gens ». Oui, se dit Malone, des gens armés.
Certes, vous avez aussi des meurtres à l’arme blanche, des tabassages mortels, mais s’il n’y avait pas d’armes à feu, le nombre d’homicides serait négligeable. Et la plupart des putes du Congrès qui se rendent à la convention de la NRA parfumées et vêtues de fanfreluches n’ont jamais vu un homicide par balle, ni même quelqu’un qui s’est fait tirer dessus.
Les flics, si.