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3,59

sur 247 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En voulant acheter "La griffe du chien", un roman phénoménal de Don Winslow, je suis tombé sur "Savages" en tête de gondole. En effet, "Savages" a été adapté au cinéma en 2012 par Oliver Stone et John Travolta est à l'affiche du film.

J'embarque les deux, je fais confiance à winslow: "Savages" est beaucoup plus court que la « Griffe du chien » et doit se lire très vite.

L'histoire se déroule à Laguna Beach, Californie. Ben, le cerveau, Chon, ancien Navy Seal et ayant la gachette facile, et enfin leur copine Ophelia, dite « O » partagent tout, vraiment tout. Ben et Chon dirigent un business en plein essor, la production et la vente de canabis cultivé hors-sol et d'une qualité incomparable. A laguna Beach, tout le monde s'éclate : drogue, sexe et alcool à gogo.
Malheureusement, leur affaire marche presque trop bien. Ce succès attire l'attention du cartel mexicain de Baja, dirigé par une femme, Elena. Pour les forcer à coopérer, le cartel de Baja va kidnapper O et les deux jeunes hommes du trio magique vont se rebeller au risque de déclencher une guerre des gangs incontrolable…

Je ne connaissais pas Don Winslow et j'avoue avoir été surpris par le ton et le vocabulaire très cru des personnages dans ce roman. Pourtant, j'avais déjà lu des Lansdale

Pal mal de violence, un zeste de sexe, des grammes de cannabis. Accrochez-vous, c'est parti pour un trip des plus déjantés, à deux cent à l'heure, aux States. Ohhhhhhhh.

En conclusion, un roman atypique, que j'ai croqué du début à la fin. La suite, qui en fait précède cette histoire, « Cool », est très bien parait-il . A suivre...

Pour ma part, plus je lis Don Winslow, notamment avec « La griffe du chien » et « Satori » (en cours de lecture, dont l'action se situe en Asie), plus je discerne un très grand auteur capable de changer de registre et d'univers à chaque roman.

PS : Je n'ai pas vu le film et je ne peux donc pas le comparer au roman. Si vous avez un avis, n'hésitez pas à m'en faire part ! Merci d'avance.

PS2: Les histoires d'amour finissent mal en général : voir la citation d'Elena que je trouve géniale!
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Fuck you : deux mots qui composent le premier chapitre. Deux mots qui ont la fâcheuse tendance de sortir régulièrement de la bouche de Chon, ancien marine reconverti dans la production d'herbe. À ses côtés, Ben le scientifique pacifiste. Les deux font la paire. Si Ben est bouddhiste, Chon lui, penche pour le nihilisme. En dehors de leur petit trafic et du trio qu'ils forment avec O(phelia), un pur produit de la société californienne que les deux truands se partagent, rien ne l'importe. L'herbe que produit Ben, la meilleure du marché, leur assure la grande vie, planante et confortable à Laguna Beach, Californie du Sud. Une vie paisible qui va rapidement être ébranlée. La cause : Elena Sanchez Lauter, chef du cartel mexicain de Baja bien décidée à étendre son territoire et donc récupérer le trafic juteux des deux amis. Dans un milieu où le pouvoir est fragile et surtout lorsqu'on est une femme, il est nécessaire de savoir se faire respecter. Ses méthodes ? Sauvages. Vraiment sauvages. Exemple : L'e-mail que recevra Chon. Une vidéo montrant des gens, apparemment peu enclins à la coopération, se faire décapiter à la tronçonneuse. le but du cartel ? Il est clair. Imposer ses conditions aux deux producteurs d'herbes. La réponse de Chon, inévitable : Fuck you ! Deux mots, une erreur. Une grosse erreur. Surtout qu'Elena en fait une affaire personnelle. Bad trip en vue.

Don Winslow, à travers son écriture sèche et déstructurée, nous offre un polar nerveux qui balance entre humour et haute tension. le tout sans oublier de porter un regard acerbe sur la société américaine et notamment sur la Californie. Une zone frontalière où règne un racisme tangible. Une frontière qui sépare Mexicains et Américains. Les sauvages des civilisés. Reste à savoir qui cela désigne le mieux.

Comme d'habitude avec Winslow, on ne lâche pas ce livre jusqu'à la dernière page… original par le style, déjanté et captivant. Et, bien sûr, sauvage à souhait.
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Same player, shoot again !

Poursuivant mon intégrale Winslow (ça y est, je suis quasiment à jour) en remontant à rebours, j'ai attaqué Savages – traduit par Feddy Michalski – longtemps après avoir lu son préquel Cool. Et c'était sauvage et cool !

Sauvage comme cette histoire de contrôle du marché de la dope à Laguna Beach, où bien avant La Griffe du chien et la suite de la magistrale trilogie, Winslow perçait déjà sous Winslow.

Face à l'ambition expansive du Cartel de Baja vers la Californie pour trouver de nouveaux marchés en dehors du Mexique où les guerres de succession font rage, la résistance s'opère. Violente, sanglante, sans pitié dans un milieu où le mot est synonyme de faiblesse et signe les arrêts de mort.

Cool comme le plaisir de retrouver Ben, Chon et O, alias le sage, la bête et la nymphette. Un trio improbable mais tellement attachant, qui vacille lorsque O est enlevée et séquestrée par les sbires de Baja, mais se relève rapidement lorsque le combat s'annonce.

Un polar noir et drôle, classique et efficace, idéal en ce début d'année pour s'aérer le cerveau avant d'attaquer la RL !
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Encore une fois c'est grâce à l'adaptation sur grand écran que j'ai pu découvrir ce roman. le film m'avait bien plu et les critiques que j'avais pu lire sur l'oeuvre papier étaient pour la plupart assez élogieuse. Donc je me suis lancée. Je sais que d'un certain point du vue, c'est assez étrange de lire un livre après avoir vu l'adaptation, mais personnellement, je trouve qu'on est beaucoup moins déçu par le film dans ce sens là.

Pas de surprise en commençant le roman. le premier chapitre avec son « Fuck You », me laisse un peu de marbre. Je souris, certes, mais cela ne me m'empêche pas de poursuivre avec envie. Je connais déjà un peu les personnages et ce simple « fuck you » laisse entrevoir beaucoup de potentiel. Vous en connaissez beaucoup des auteurs qui commenceraient leur roman avec un chapitre à deux mots, ces deux mots étant une insulte ? Moi, pas.

Du coup, on entre facilement dans cet univers un peu brute de décoffrage mais en même temps bien écrit. L'histoire est dérangeante et dérangée. Mais on passe outre avec une telle aisance qu'on ne peut que ce dire qu'on fait réellement partie de cette génération qui a vu tellement de choses qu'il en faut beaucoup pour la choquer. le film m'avait choqué… Certaines scènes rajoutées et le fait de voir ce qu'il se passait… le côté réaliste prend le dessus et on se dit qu'au final, on n'est pas si insensible que cela. Mais avec le roman, cela passe plus facilement. Je me dis d'ailleurs que les changements fait par le réalisateur sont compréhensibles de part ce que je viens d'expliquer. La fin notamment. Je m'étais posée la question : pourquoi avoir fait cette fin, pourquoi ne pas avoir totalement collé au roman… ? Et puis, à la fin de ma lecture, je me suis dit que les deux fins étaient très bien par rapport à leur support.

Savages ne fait pas partie de mes lectures habituelles. Je suis très littérature de jeunesse et/ou young adult. Cela ne m'empêche pas de lire des romans plus « costauds » dirais-je, comme avec Savages. Et j'ai vraiment beaucoup aimé. Il est même assez difficile de lâcher le roman, en partie du au fait du style d'écriture et du découpage des textes. L'accumulation des chapitres très courts, le point de vue de nombreux personnages, le langage… tout est fait pour rendre addict le lecteur, en quelque sorte. C'est une montée d'adrénaline en continue. J'ai aimé ce côté impulsif, pressant de la lecture. J'avoue que le style peut paraître un peu étrange, mais on s'y habitue très rapidement.

Les personnages sont aussi des petites pépites. J'ai bien sûr été tout de suite attendri par le trio Chon, Ben et O. Un trio atypique de part leurs personnalités mais aussi de leurs relations. Une sorte d'amitié très profonde, viscérale, mêlée à de l'amour d'enfants perdus en quelque sorte. Car oui, Chon, Ben et O sont des enfants perdus même si ce sont des adultes. C'est cette impression qui m'est restée. Et je ne vois pas le côté enfant de façon péjorative, non, plus comme le reflet d'une génération qui a cruellement manqué de quelque chose et qui se retrouve dans le monde des adultes en ayant été mal préparé à tout cela. Bien sûr leur cas est assez extraordinaire… cela va s'en dire.

Pourtant, l'histoire est plausible à bien des égards et ce côté réaliste donne encore plus d'impact au roman. Ce n'est pas une partie de plaisir, on est loin du monde des bisounours, mais c'est ce qui fait la force du roman. Un roman nerveux qui balance entre humour noir et critiques envers l'Amérique et les trafics de drogue. Un petite perle. Et je me dis que lire « Cool » le prequel de Savages est plus qu'une bonne idée, donc à glisser dans mes lectures futures.
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Mon avis : Première incursion dans le monde de Don Winslow et quelle incursion! on en ressort sur le cul tant son univers est noir, déjanté, super violent et par certains moments complétement décalé. Sexe, drogue, mensonges et vidéos .. Un cocktail molotof explosif.

Ben, Chon et Ophélia ménent une petite vie tranquille de dépravation, ils produisent l'hydro : une drogue haut de gamme et en vivent fort bien. Pour se racheter Ben s'investit dans l'humanitaire tandis que nos deux autres compères se laissent vivre. Jusqu'au jour où Elena la reine du Cartel de Baja veut reprendre la marché en main et kidnappe "O".

Les cent premières pages furent pour moi un grand moment de solitude ... j'ai détesté le style, haché, télégraphique, destructuré et l'absence de verbe. J'ai lu plusieurs fois les mêmes paragraphes car je n'y comprenais rien enfin un vrai cauchemar. Des initiales à la place des mots, des surnoms de lieux. Ophélia appelle sa mère RAPU : Reine Agressive et Passive de l'Univers... Des mots comme des flashs .. c'est sexe, shoot et dépravation.

Puis au moment du kidnapping, l'histoire devient un peu plus compréhensible, le style plus clair et limpide et là c'est grandeur et décadence. Sortez les flingues, les battes de base ball, c'est réglement de compte à Laguna. Comme le disent les personnages : "C'est le Jiii-had !! une guerre ... A l'image ... de la grippe porcine". Une fin à la hauteur du livre : sordide, brutale dans les larmes, dans les balles ...

Convaincue ? oui et non, je trouve que son style est carrément épouvantable mais l'histoire mérite vraiment d'être lue d'une part pour se faire une idée de l'auteur et de l'autre car très violent et sans pitié et aussi parfois drôle ! enfin parfois. Finalement j'ai quand même passé un bon moment même si j'ai ramé dur.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Second livre de Don Winslow que je lis, après dernier verre à Manhattan. On monte tres clairement en gamme, le livre est captivant, l'auteur nous plonge dans l'univers de Los Angeles, ses plages ses déserts, sa proche frontière avec le Mexique et le monde des narcissique trafiquants. C'est haletant, la fin est belle, très bonne histoire bien écrite , chapitre court, j'ai hâte de lire la griffe du chien du même auteur qui est son meilleur livre, selon les notes sur babelio.
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Une bombe textuelle survitaminée!

"Chon avait toujours su qu'il existait deux mondes distincts: les sauvages. Et les moins sauvages. le sauvage est le monde du pur pouvoir primitif, survie des mieux adaptés, cartels de la drogue et brigades de la mort, dictateurs et hommes de main, attaques terroristes, guerres des gangs, haines tribales, assassinats en masse, viols en masse. le moins sauvage est le monde du pur pouvoir civilisé, gouvernements et armées, multinationales et banques, choc et effroi en écrasant l'adversaire par une puissance de feu très supérieure, mort-venue-du-ciel, génocide, viol économique en masse. Et Chon sait que... c'est le même monde". Voilà qui donne le ton du livre, mélange hallucinant de polar décalé et de roman noir. Tour à tour drôle, triste, violent, cynique, tendre. Avec à la baguette un auteur survolté qui déménage.

Savages est donc une histoire de gangsters, version Californie Peace and Love. Enfin.. le Peace and Love, c'est au début de l'histoire seulement. Au début, tout va bien pour Ben, Chon et O (O est une fille!): Nos trois compères se la coulent douce sous le soleil. Ben et Chon sont comme deux frères. Ils partagent la même herbe et la même copine, en l'occurence O. Et surtout, ils produident et vendent la meilleure herbe de toute la Californie. Une success story à l'américaine, qui va prendre fin, quand un cartel mexicain décide de s'approprier l'herbe. Un deal à sens unique: vous travaillez pour nous, ou vous êtes morts. Histoire d'aider un peu plus Ben et Chon dans leur choix, le cartel kidnappe O. La guerre est déclarée. Et là c'est sauve-qui-peut. le roman devient alors un chant funébre sur un monde de démence et de sang, jusqu'au final, noir comme le cauchemar.

Savages est un livre à grand spectacle, une bombe textuelle survitaminée menée à un rythme d'enfer: des chapitres courts, qui ne laissent aucun répit au lecteur, des dialogues à la fois laconiques et truculents, un style d'écriture branché, économe, cru, brut de décoffrage. Mais une histoire franchement noire malgré son côté déjanté. Et un auteur qui porte un regard acéré, voire désabusé sur son époque. En effet, Don Winslow ne nourrit plus aucune illusion sur l'espèce humaine en générale, et l'Amérique en particulier.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Lorsque Anne des éditions du masque m'a envoyé ce livre, un petit mot l'accompagnait disant : "Voici le dernier Winslow, une référence à ne pas manquer !" Je ne vais pas faire mon puritain et dire que je n'aime pas les histoires de drogue et de sexe omniprésents, mais c'est un peu cela tout de même. Disons que ça ne m'intéresse pas plus que cela, que ce n'est pas forcément ce que je recherche dans mes lectures. J'ai donc commencé ce livre avec beaucoup de réserves. Réserves que je gardais tout au long des premières pages. le langage est souvent cru, direct, les phrases parfois pas finies, bourrées d'acronymes, de mots-valises, de néologismes. Et puis, et puis... Je me suis bien fait avoir. Ce que je peux reprocher au style de l'auteur dans la ligne juste au-dessus est finalement ce qui fait la force du roman. Construit en tous petits chapitres, très rapides, très accrocheurs, le livre est provocant et diablement prenant.
e ressors donc de ce roman un peu groggy, parce que ça cogne dur, parce que les personnages, malgré le monde ultra violent dans lequel ils vivent et qu'ils contribuent à rendre ainsi, sont plus vulnérables qu'ils ne veulent bien le dire et attachants.

Heureusement, pour faire passer la pilule, Don Winslow n'hésite pas à jouer d'humour
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Savages de Don Winslow, présentation
Ophelia et Chon, soit John, sont amis. Ils sont dans l'appartement de Ben, à Laguna, qu'ils attendent. Ophelia a décidé qu'on doit la nommer O.

Chon est très intelligent, c'est une bête à tuer. Avec Ben, ils cultivent de l'hydro et la meilleure. Mais ce n'est pas au goût du Cartel de Baja qui veut avoir la main mise sur tout.

Avis Savages de Don Winslow
Ils sont trois, deux garçons et une fille. Ils sont amis, voire amants. Ophelia, dite O, connait Chon depuis l'enfance. Ben s'est bien intégré à leur duo. Chon a connu la guerre, la plus dure, il a été formé à l'armée. On pourrait dire qu'il est un tireur d'élite. Il manie les armes comme personne. Ben est le fils de deux psy. Quant à O, elle est sous la coupe de sa mère, aux idées fluctuantes. Chon et Ben se sont associés dans leur entreprise, créer la meilleure drogue du pays. Ils ont créé un véritable marché et ont fait fortune. Outre cette activité où l'argent est blanchi, Ben essaie de faire le bien autour de lui, en participant à des campagnes humanitaires à l'étranger.


Chon voit une vidéo où un cartel massacre des gens et c'est une véritable menace pour eux, pour leur business. Ils sont approchés, menacés et doivent prendre une décision. Tout laisser au cartel ou vendre leur liberté. Ils pensent à s'enfuir mais mais les Mexicains sont les plus forts à ce jeu-là, puisque O est enlevée.


Ben et Chon vont unir leurs efforts, leurs intelligences pour tenter de déjouer ce cartel de la drogue. Ils ont de l'énergie, des idées à revendre. Mais vont-ils gagner à la fin ? Est-ce que leur amie sera sauvée ?

Les caractères, leurs vies sont extrêmement détaillés. le lecteur arrive même à les imaginer. O n'est pas la fille aussi bête qu'elle n'en a l'air. Est-ce que Chon a subi un traumatisme de guerre ? Il est prompt à être armé, à foncer dans le tas. Ben le temporise mais Ben devra accomplir des actes qui le répugnent. Ben et O doivent se démarquer de leurs parents pour vivre, pour se réaliser. Ils vont rendre coup pour coup dans cette guerre. Ils vont agir comme le cartel. Car pas de sentiments à avoir, sauf pour eux, sauf entre eux. Ils sont trois mais ils ne font qu'un.

J'avais déjà fait connaissance avec les trois personnages lors d'une parution de nouvelles de Don Winslow et je les avais beaucoup aimés. le style de l'auteur y est pour beaucoup. Savages annonce la grande trilogie consacrée aux cartels de drogues. Donc, Don Winslow est toujours aussi bien renseigné. Ici, il fait preuve d'encore plus d'ironie, de dérision et surtout de prises de position contre les différentes politiques des Etats-Unis, des présidents. Il est toujours plus sarcastique contre tout ça en dénonçant tant et plus.

Encore un Don Winslow de lu et je n'ai pas fini. Surtout que je dois lire le premier de la saga de Cartel et relire les deux suivants et cela un sacré nombre de pages mais on va faire cela au fur et à mesure. Savages se lit très facilement. J'ai tourné les pages car le style, l'histoire sont très addictifs.
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Ben, docteur en botanique et marketing, Chon, mercenaire féru d'armes sophistiquées, et Ophelia, une bimbo à l'intelligence brillante, produisent de l'hydro, un cannabis cultivé hors sol, sans matières organiques. Ils vivent tranquilles de leur petit commerce jusqu'au jour où la reine du cartel de Baja veut racheter leur business.

On devrait prescrire les livres de Don Winslow contre la déprime. Avec son humour de situation, ses héros rigolos qui ne se prennent pas au sérieux et ses dialogues pleins d'esprit et de clins d'oeil, dans chaque nouveau livre Winslow réussit à nous embarquer dans les histoires les plus extravagantes. On rit, certes, mais on lit aussi furieusement parce que ses histoires sont toujours rythmées, mouvementées, haletantes. Un excellent polar
Lien : https://collectifpolar.com/
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