L'affaire Caïus

Comme pour beaucoup, l'Affaire Caïus est un vieux souvenir d'école, du temps où j'y découvrais le latin. le fait est que vingt-cinq ans après, je m'en souviens encore : il me semble qu'un bon livre peut se mesurer à l'aune des traces qu'il laisse dans la durée !
Un livre intelligent qu'il ne faut pas hésiter à mettre dans les mains des enfants !

Le roman se déroule à Rome au 1er siècle de notre ère. L'histoire débute dans une classe de jeune élèves tous issus de richissimes familles. Ce qui devait a priori être une simple plaisanterie pour un enfant tourne très vite en affaire d'état. En effet, Rufus, un jeune fils de notable, coulant probablement faire une farce à son camarade de classe a inscrit sur sa tablette «Caïus asinus est» (Caïus est un âne). le maître qui n'est pas enclin à la plaisanterie, le renvoi aussitôt de l'école. Cela aurait pu s'avérer sans grande conséquence pour ce dernier si le lendemain, la même inscription n'avait pas été retrouvée tracée en lettres rouge sang sur le temple de Minerve, ce qui dans la Rome impériale, représentait un sacrilège. Une enquête s'ouvre alors, bien que le coupable soit, semble-t-il, tout désigné et les camarades de classe de Rufus, sont bien décidés à prouver l'innocence de ce dernier qui encourt de graves conséquences.
Roman très léger écrit pour des jeunes adolescents mais qui est très riche au niveau de l'histoire romaine et des traditions, notamment en ce qui concerne la religion et le respect des monuments sacrés. L'écriture est simple et très accessible et je trouve que ce roman est très instructif. Mélange de roman historique et d'enquête policière, je le conseille à tout âge.

C'est un bon livre que je conseille à ceux qui aiment les romans policiers et le suspens comme moi!

Le suspens est présent tout au long de cette histoire, le vocabulaire est assez varié, la couverture est attrayante et nous donne envie de lire ce livre. Une fois qu'on commence à le lire, on est tellement plongé dedans qu'on ne s'arrête plus de lire. (Moi par exemple, il m'a fallu à peine 2 ou 3 jours pour le finir!).
Par contre, on retrouve quelques anachronismes, ce qui ne change tout de même pas grand chose à la lecture, on ne s'en rend pas tellement compte.

Tout ça pour dire que j ai du lire ce livre pour l'école (comme pratiquement tout le monde qui le critique) et je n'en ai pas voulu à ma prof pour me l'avoir fait lire.

Mon fils devait lire ce roman en 6ème et en faire une fiche de lecture. Nous l'avons lu ensemble. Ce fut un vrai plaisir pour lui et pour moi.

Sept garçons de milieu aisé sont rassemblés dans la classe de Xanthos pour suivre son enseignement. Un peu dissipé, Rufus écrit « Caius est un âne » sur une tablette qu'il accroche au mur. Xanthos, excédé le renvoie de la classe. le lendemain, cette même inscription se retrouve sur un temple de l'empereur. C'est un profanation, un terrible crime qui devra être jugé. Ce ne semble pourtant pas Rufus l'auteur…

Il va être pourtant condamné et emprisonné en attendant la sentence. Ses camarades de classe vont tout faire pour mener l'enquête et découvrir qui est le coupable.


Roman idéal pour le cours d'histoire ou de latin. Autour de l'intrigue policière, de multiples éléments de la vie quotidienne sont cités et expliqués. Ils nous donnent un aperçu de l'époque tant au niveau du pouvoir en place, que de la vie privée des Romains.

Tout commence au temps des Romains. Dans l'école Xanthos, un professeur demande d'écrire une phrase sur leur tablette. Rufus écrit « Caïus est un âne » .Tous les camarades de la classe rigolent.
Pourtant, Rufus n'est pas n'importe qui ; il est le fils du riche sénateur Marcus Praetonus. Pendant la nuit, leur professeur se fait agresser mais les enfants le libère .Le lendemain, est inscrit en lettres rouges sur le temple de Minerve : "Caïus est un âne". Or, dans la Rome Impériale un tel sacrilège est terrible. le lendemain matin, Rufus va en prison ; pourtant il jure n'avoir rien fait….

Un petit policier jeunesse qui se déroule dans la Rome antique.
Rufus et six autres enfants issus de la très haute société romaine suivent les cours de Xanthos surnommé Xantippe par ses élèves, professeur de grande renommée.
L'un d'eux Caïus est un cancre qui passe son temps à embêter ses camardes.
Jusqu'au jour où Rufus l'un de ses camarades inscrit sur sa tablette « Caïus est un âne ».
Mais voilà on ne se moque pas impunément de Caïus fils de Sénateur proche de l'Empereur.
Et le lendemain matin, c'est le temple de Minerve dédié à l'Empereur qui a été profané avec cette même inscription.
Quant à Rufus, lui a disparu.
Que s'est-il donc passé pendant la nuit ?
Les copains de Rufus sont persuadés qu'il n'est pas l'auteur de cette inscription, et vont tout faire pour le disculper et lui éviter d'être envoyé aux galères.
Mais ce qu'ils vont découvrir est pire que tout ce à quoi ils pouvaient s'attendre et il se pourrait que les plus hautes sphères de l'Empire ne soient ébranlées avec l'« affaire Caïus ».

J'ai lu ce roman au primaire et j'avais bien aimé cette première incursion dans la Rome antique.

Il s'agit bien d'un polar jeunesse, et l'auteur livre plusieurs clefs à son jeune lecteur, mais cela n'empêche pas qu'on se prend au jeu et qu'on se fait même avoir à la fin. Et ouais. Je dirais que c'est l'un des points forts de ce roman, qu'il peut finalement se lire à tout âge comme une chouette enquête.

Il y aussi une large dimension historique dans ce roman et à travers l'enquête de nos jeunes héros, c'est la société romaine de l'époque qui nous est dépeinte, sans jamais peser sur le récit ou faire dans le didactisme lourdingue. Coutumes, rites, religion, hiérarchies entre les individus, esclavage, vie domestique… L'auteur parvient sans mal à immerger le lecteur de tout âge à cette époque. Malin sans prise de tête en gros.
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Petit roman jeunesse dont je me souviens avec une grande tendresse.

C'est vif, c'est drôle, l'intrigue tient bien la route et les différents personnages sont assez attachants.

Après le réalisme n'est pas la plus grande priorité de l'auteur mais c'est un ouvrage jeunesse et il n'y a rien de choquant vif à vis du cadre historique.

Bref je recommande aux jeunes collégiens amateur d'enquêtes et d'antiquités.