Les accidents de la vie nous conduisent parfois exactement là où on avait renoncé à aller...
Joli nom pour un quartier pourri. A se demander si les architectes de sa cité ne l'avaient pas fait exprès. Une blague pour faire marrer les pauvres. Rue du Paradis, en plein cœur de l'enfer, ça ne pouvait faire de mal à personne.
On n’est pas artiste sans qu’un grand malheur s’en soit mêlé
Pour un gamin comme moi, ce musée représentait le paradis terrestre. La plus belle chose qui puisse exister au monde ! reprit-il face à la journaliste tout ouïe. Et ce qui était encore plus merveilleux, c’était le visage de mon père, qui semblait retrouver une jeunesse, un sourire de môme au milieu de ce bric-à-brac de pacotille. En une matinée, je fis la connaissance d’un univers formidable où le moindre détail m’apparut comme une révélation. Ce monde était le mien !
Qu'était-ce donc que l'équilibre ? [...] Ne pas tomber ? Continuer d'avancer ? Trouver sa place ? Ou simplement savoir dompter le vide, en oubliant sa propre peur ? (p. 72)
Les accidents de la vie nous conduisent parfois exactement là où on avait renoncé à aller...