Citations sur Un hiver en enfer (68)
Il ferma les yeux. « Condamné à mort ! Quoique je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un sceptre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction… » Le texte de Victor Hugo tournait en boucle dans son esprit. Vendredi serait son dernier jour. Il le fallait.
je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, mais sans folie.
Je t'envie parce que ça a l'air plus simple de croire en quelque chose quand la vie est hideuse, mais franchement, c'est quoi ce Dieu qui rappelle à lui les plus belles personnes pour laisser les monstres œuvrer en toute impunité ? (p.227)
Il aimait ces retours en voiture avec son père. Il l'aimait tout simplement. Pour son élégance, la façon qu'il avait de respecter ses choix et de s'adresser à lui en adulte responsable et non en adolescent égaré.
Un livre terriblement addictif tant les émotions sont si fortes. Vers la fin du livre j'étais bouleversé, à l'idée que ***** soit ***** pour ne pas spoil. Je lisais à la vitesse de la lumière voulant savoir ce qui va se passer tellement l'attente était grande. Très bon livre, personnellement, c'est très rare quand l'histoire est poignante. Les émotions sont au rendez vous dans ce livre, je vous assure ;). Je vous le conseille de le lire JUSQU'A LA FIN.
Il s'en était tenu à un fil. A une main levée dans cette nuit d'hiver. Au courage d'un garçon qui avait refusé le carnage au péril de sa propre vie. Ce résistant s'appelait Henry-Pierre d'Archambaud. Un premier de la classe à la santé fragile. Un être transparent dont tout le monde s'était toujours moqué. Un figurant des matins lycéens qui, en une fraction de seconde, s'était métamorphosé en premier rôle.
- Je ne suis pas un héros, Ed, juste un ami.
Il ferma les yeux. « Condamné à mort ! Quoique je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un sceptre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction… » Le texte de Victor Hugo tournait en boucle dans son esprit. Vendredi serait son dernier jour. Il le fallait.
Les gosses n'étaient pas toujours en sécurité dans leur maison car c'était là que pour certains leur vie se faisait bousiller à jamais. Une violence sans témoins, bien calfeutrée derrière les doubles rideaux.
On n'est pas toujours responsable de ce qu'on est, mais je crois qu'on peut toujours se réveiller et prendre sa vie en main.
Un regard qui hurlait : "Oui, Edward Barzac, tu perds la tête et il faut te faire soigner, car tu es dangereux pour toi et les autres."