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3,78

sur 632 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tom Wolfe est un auteur américain qui a eu le prix Pulitzer pour "L'étoffe des héros". Comme c'est le roman par lequel je le découvre, je ne me permettrais pas d'émettre un avis général. D'autant que je suis peut-être passée à côté de ce livre qui m'a été prêté par une amie dont je partage souvent les goûts littéraires.
Cependant, après être allée au bout de plus de 1000 pages pour être certaine de ne pas passer à côté d'une résolution qui aurait pu sauver l'ensemble, je ne vois pas très bien ce que ce roman apporte de plus qu'un bête film de campus américain. Les fraternités sont remplies de beaux/belles gosses décérébrés qui ne pensent qu'à faire la fête et s'envoyer en l'air, pendant que les exclus... sont exclus sans espoir de changement bien qu'ils soient plus intelligents (mais se jugent tout de même les uns les autres car on trouve toujours plus loser que soi-même : ça rassure). Tout cela dans un registre de langue affligeant, mais c'est pour faire plus vrai dixit les remerciements en ouverture.
Au milieu de ce jeu de massacre, Charlotte Simmons, oie blanche à l'ego surdimensionné, aura l'occasion de "s'élever" et sera bien punie d'avoir saisi sa "chance". Encore que selon moi elle fait une montagne de pas grand chose. de fait, ses tergiversations, doutes et états d'âme m'ont passablement gonflée.
Je saisis la dénonciation d'un système favorisant les plus riches, beaux ou ceux ayant un de ces fameux réseaux et le nivellement par le bas qui est aussi bien connu de notre côté de l'Atlantique. Mais ce roman reste très terre à terre et trivial, trop pour être efficace selon moi. À la limite, au moins un film de campus est terminé en 2h et la BO est parfois sympa. Il y en a même qui sont drôles, ce qui n'est pas le cas ici.
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Le sujet est très attirant : entrée dans les arcade d'un grande université américaine mais avait –on besoin de 1000 pages pour le raconter, non !

L »histoire de Charlotte est intéressantes, une provinciale qui débarque dans une institution où les valeurs qu'on lui a inculqué n'ont plus leurs places. Cette jeune fille va apprendre à mûrir très vite, elle va réaliser que la vision du monde extérieur est bien loin de la réalité. Les sportifs sont ceux qui sont favorisés, les enfants de famille modeste doivent travailler alors que ceux des riches dont leurs places sont assurés, n'ont aucune morale et ne sont là que pour s'éclater. Nous assistons à la vie des étudiant et ses dérives.

Par contre les passages où on suit les joueurs de baskets est bien moins prenante, leurs dialogues entrecoupés de « fuck » à tout bout de champ sont pénibles, le nombres de pages les concernant est trop longue, l'image qu'il s'évertue à donner est bien compris par le lecteur, sorte de star au sein de cette petite société.

J'ai parfois sauté des lignes même des paragraphes entiers qui sont trop descrïptifs ou répétitifs et qui ne changent en rien la compréhension de l'histoire. Tom Wolfe nous parle trop de ses dérives d'étudiant autour de l'alcool, le sexe et les fêtes, cela devient lassant. J'ai tenu quand même à connaître la fin de l'histoire et savoir comment Charlotte allait s'en sortir.
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Charlotte qui vient de l'autre côté de la montagne et a été acceptée à la Dupont University une des plus prestigieuse universités américaines.
Elle va devoir apprendre à connaître de nouveaux éléments et ces études vont avoir une forme de côté initiatique sur le sport, le sexe, la société des étudiants et le système des études américaines.
D'abord plutôt intéressant le livre se perds en caricatures et on a bien du mal à déceler le style de son auteur.
Parfois trop facile, prévisible, seuls de très rares passages comme les cours de Charlotte, le début, mettent un peu de lumière.
Je trouve que ce livre pêche par manque d'amour pour ses personnages et un trop garnd nombre de personnages également pas toujours très profonds.
Déception donc.
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Héroïne trop paradoxale et assez antipathique plongée dans une histoire au final assez creuse où elle ne rencontre quasiment que des caricatures. le seul intérêt du livre serait de décrire une certaine université privée aux USA, mais dans ce cas, un bon documentaire aurait surement mieux fait l'affaire.

Sans compter qu'il faut avouer que la traduction n'aide probablement pas, s'il n'est pas aisé de traduire des nuances d'argot, l'emploi de terme tels que "cibiche" ou "espanté" voulait probablement traduire à quel point Charlotte est provinciale, mais a plutôt eu tendance à me sortir de la lecture. Cibiche est-il encore utilisé quelque part (en dehors des San Antonio ) ? Espanté marque, certes, un parlé provincial, mais pas n'importe lequel puisqu'il s'agit d'un mot d'origine occitane (ce qui détonne un peu dans la bouche d'une américaine qui répète à qui veut l'entendre qu'elle vient des montagnes bleues de Caroline du Nord). Ayant lu ce livre car il est dans le CDI où je travaille, je dois bien avouer que je me demande si nos lycéens comprendraient ces deux mots par exemple.
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Lire un roman de Tom Wolfe c'est découvrir les moeurs américaines avec un scalpel.
Et chaque fois je suis sidérée - le mot est un peu fort peut-être mais je n'en vois pas d'autre - par les comportements des gens de ce pays qui se veut être le maître du monde, l'exemple parfait du Way of life.
J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à ce gros pavé, à l'histoire de ces jeunes gens. Après les premières 100 pages, je suis passée directement au 50 dernières (pour m'éviter l'ennui, je n'aime pas m'ennuyer quand je lis, je perds l'attention) pour constater que je n'avais pas perdu grand chose de l'histoire, et même la fin est ennuyeuse comme un mauvais film de série B.
Autant dire que je n'ai pas aimé.
Je m'étais légèrement moins ennuyée avec "Le Buché des Vanités", en fait ce sont les histoires de ces gens qui ne m'intéressent pas. Mais il faut les lire pour s'en rendre compte. Hélas !
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La satire, Tom Wolfe sait faire. Passé maître dans l'art de la critique social, dépositaire du cynisme littéraire contemporain, il s'attaque ici au système scolaire américain : les grandes universités, l'élite, la crème de la crème.
Après avoir dénoncé la population abjecte des « maîtres du monde » New Yorkais avec le « Bûcher des vanités », on se prépare à sourire et à déguster un nouveau portait cinglant. Fidèle à son style « journalistique », Tom Wolfe approche son sujet comme un chasseur approche sa proie. Doucement, en partant d'une plume romanesque, il adopte une plume journalistique, puis finit pas alterner les deux pour les besoins du roman. Mais il ne faut pas s'y tromper, il s'agit ici d'un documentaire, un fait réel, où les noms des protagonistes et des établissements ont été modifiés pour les besoins de l'adaptation.

Autant couper court rapidement, on s'apprête à déguster un grand cru et on finit par avaler une piquette bouchonnée. Tom Wolfe passe totalement à côté de son sujet. A vouloir donner un côté ultra réaliste à son documentaire, il grossit les traits exagérément et vulgarise les protagonistes. Ils finissent stéréotypés à outrance, au point d'en tomber dans le « soap opéra » sud-américain. Ou, plus précisément, dans le teen movie sirupeux.

Mon dieu quel poncif, la bouseuse des montagnes qui débarque dans la chambre de la bourgeoise opportuniste et abrutie, sans parler des basketteurs vulgaires et stupides, des bibliothécaires laids et insociables…et j'en passe tellement. Dans l'intrigue, rien, ou si peu. Fermez les yeux, mettez votre doigt sur un dvd d'étudiants US, sortez le, installez le, regardez. Vous avez vu ? la moins-que-rien venue de nulle part deviendra-t-elle reine du lycée après avoir essuyé tant d'affronts, et après avoir déchanté sur cet univers merveilleux ?
C'est pareil, sauf que votre peine sera courte, 1h20 tout au plus. Avec Tom Wolfe, il vous faudra plus de 1000 pages avant de vomir trippes et boyaux sur ce pavé indigeste. Pour finir au sujet de la plume de l'auteur…et bien je ne sais pas. Je ne l'ai pas vu. Trop concentré à s'adapter au langage de ses sujets, sa plume est restée cachée, ou plus probablement écrasée sous les milliers de « Fuck » du récit.

Quelle déception.
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