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J'avais adoré et dévoré le Complexe d'Eden Bellwether. Ce qui explique que j'étais impatiente de lire le nouveau roman de Benjamin Wood et que j'avais des attentes assez fortes.
J'aurai aimé que la première partie du roman qui se situe près d'Istanbul, dans une sorte de résidence pour artistes divers, nous apporte plus de réponses, elle pouvait mener à une sorte d'enquête sur son origine et ce qui s'y passe. Je pensais de plus, que l'art d'Elspeth, l'héroïne allait nous mener à la production d'une oeuvre majeure en rapport avec le titre du roman et que cela allait nous renseigner sur la psychologie de l'héroïne etc. La fin de ce roman est une déception, j'aurais aimé plus d'explication et ne pas rester dans ce flou artistique.
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Je termine le livre avec un sentiment mitigé. de prime abord, trop de lenteurs, parfois trop de détails. Bien failli renoncer à aller jusqu'au bout de l'ouvrage et puis finalement, pas autant déçue que cela.
Les descriptions géographiques sont plutôt sympas.
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L'écliptique nous plonge en 1972 dans un endroit assez mystérieux. Un lieu de repos qui accueille des artistes fatigués par leur vie artistique en tout anonymat. Ils sont ainsi libres de se concentrer sur leur oeuvre personnelle : peinture, écriture, sculpture, dessin, architecture..
Le quotidien des pensionnaires est bouleversé par l'arrivée d'un jeune homme, Fullerton, dont la fragilité et la sensibilité sont palpables. Lorsqu'il est retrouvé mort noyé, Knell, une peintre écossaise va mener l'enquête sur les traces de son Écosse originelle.

J'ai beaucoup aimé l'écriture envoûtante de Benjamin Wood dont les mots justes décrivent avec précision des personnages aussi attachants que complexes.
Leurs vies sont autant uniques que liées entre elles et le lecteur ne peut que s'interroger sur ce qui tient du rêve et de la réalité. L'illusion d'optique est très présente, le livre s'articule sur un fil à la manière d'un funambule ce qui à certains moments peut être déroutant car l'on passe d'un sujet à un autre.

En effet, j'ai été très intriguée par la première partie sur l'île Portmantle mais la suite m'a un peu perdue par la multitude de détails. La toute fin a tout de même sauvé ma lecture car l'auteur sait nous surprendre et nous amené là où il le voulait il me semble depuis le début.
J'ai du lire des avis anglais de ce livre afin de bien en comprendre tous les aspects, ce n'est pas une lecture facile mais elle est enrichissante et originale.
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En 1972, sur l'île de Heybeliada, au large d'Istanbul, Portmantle héberge des artistes ayant besoin de s'éloigner de la pression qui les empêche de créer.
Nous faisons la connaissance de Knell, une peintre écossaise, qui y séjourne depuis 10 ans.
Avec d'autres artistes elle forme le "noyau dur" de ce refuge, "les anciens".
Puis arrive un jeune homme énigmatique qui va bouleverser la retraite tranquille de Knell...
Ce livre est un très gros coup de coeur pour moi.
On se laisse porter dans la vie de Knell et on apprend à la connaître. On suit sa quête de l'oeuvre parfaite et le développement de ses techniques graphiques avec plaisir.
Un pur bonheur !
Lien : https://youtu.be/Du6-6gDC-fI
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Après le complexe d'Eden Bellwether, Benjamin Wood revient avec un second roman au moins aussi fascinant que le premier et qui poursuit son exploration de la folie. Ici, le lecteur suit une jeune femme peinte qui est hébergée au refuge de Portmantle. Ce lieu, au coeur du roman, se dévoile au fil des pages, à la fois résidence d'artistes et maison de convalescence d'où l'on ne ressort qu'avec un projet achevé.

Si les artistes qui y logent explorent des univers très différents (romanciers, dramaturges, poètes, peintres, architectes, musiciens...), L'Ecliptique évoque surtout la peinture. Après la puissance de la musique et les touches des orgues et pianos d'Eden Bellwether, nous voilà entourés de toiles, d'enduits, de tubes de gouache, de parfums de vernis, d'essence de térébenthine... Benjamin Wood faisait preuve d'un grand talent pour raconter la musique dans le complexe d'Eden Bellwether, il témoigne ici du même talent pour créer de toute pièce des oeuvres picturales qui prennent vie devant nos yeux grâce à ses mots.

Si j'avoue avoir eu pendant de nombreux chapitres la sensation que L'Ecliptique serait moins puissant que le complexe d'Eden Bellwether, je peux vous assurer à l'issue de cette lecture qu'il n'en est rien. Voilà la confirmation qu'on tient un excellent auteur qui sait particulièrement bien faire état des affres de la folie, qui sait nous entraîner dans des extrêmes où seules les passions réelles peuvent nous faire plonger.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Écliptique ?
"Ce refuge pour artiste, au milieu des mers, un peu secret, ça fait rêver non ? Moi je n'ai pas pu résister..."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Sur une île perdue de la Turquie, existe un refuge pour artiste en quête de l'inspiration perdue. Certains ne sont que de passage, d'autres sont là depuis des années quand arrive le jeune Fullerton qui pourrait bien rompre l'équilibre fragile."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Il y a eu, entre ce livre et moi, une très forte alchimie. Elle est essentiellement due aux sujets traités : la peinture, l'art et surtout l'inspiration, cette grande inconnue. Évidemment, le talent de l'auteur à nous faire éprouver dans l'empathie pour ses personnages, à nous pousser à nous interroger sur tous les mystères dans cet endroit fantastique, à établir cette ambiance étrange, n'y est pas non plus étranger, pour autant, je me suis parfois demandée si quelqu'un qui ne se poserait pas les mêmes questions que moi, et que les protagonistes, sur la magie de la réalisation d'une oeuvre artistique, trouverait le même charme à ce récit."

Et comment cela s'est-il fini?
"À partir d'un certain point du roman, les grosses ficelles de l'auteur ont commencé à apparaître et j'ai redouté de voir venir cette fin. On dirait qu'il y a comme une mode en ce moment à prendre un petit peu son lecteur pour un imbécile. Malheureusement, non seulement cette fin ne m'a pas plue, mais elle ne m'a même pas étonnée..."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Ici, on suit Elspeth alias Knell, une peintre vieillissante d'après elle, en fait dans la trentaine, qui se plaît en compagnie de ses amis artistes (le romancier Quickman, la dramaturge MacKinney, l'architecte Pettifer) et tente d'achever depuis dix ans une peinture murale pour une école d'astronomie. L'objet de son labeur donne au roman son titre mystérieux : l'écliptique, c'est la trajectoire que semble parcourir le Soleil du point de vue de l'observateur terrestre, alors même que nous savons que le Soleil est immobile et que nous tournons.

Si au début j'étais étonnée de suivre un récit assez linéaire, j'ai compris peu à peu que l'auteur était toujours aussi fort dans la maîtrise du déroulement d'une intrigue. Il réussit par exemple à interrompre l'histoire à un moment crucial pour nous dévoiler toute la jeunesse de son personnage principal, et crée ainsi un enchevêtrement de tensions narratives : qu'est-il arrivé à Fullerton et pourquoi ? Knell retrouvera-t-elle Jim, le peintre dont elle a été l'apprentie à ses débuts ?

J'ai trouvé Knell vraiment touchante dans son intégrité artistique, sa passion pour son art, sa persévérance, sa créativité. C'est un très beau livre sur l'obsession artistique, la façon dont une idée fixe peut hanter un artiste jusqu'à ce qu'il réussisse à la réaliser. Mais Knell est aussi attachante en tant que femme, amicale, attentive, dévouée, solitaire aussi, fragile et en même temps résistante. le roman est en cela aussi un très beau portrait féminin.

Et bien sûr, avec une fin surprenante, mais on n'en attendait pas moins de Benjamin Wood, qui confirme avec ce roman son talent singulier. Vivement le troisième !

Plus sur le blog :
Lien : https://lilylit.wordpress.co..
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Déroutant, lent, émaillé d'interminables descriptions du processus créatif, inégal et s'achevant sur une fin des plus déconcertantes... Bof ! Pour faire court...
Et effectivement, les comparaisons que je viens de lire avec "Le Chardonneret" de Donna Tartt me semblent bien vues.
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