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Citations sur Un enfant du pays (8)

Et les blancs riches n'étaient pas tellement durs avec les noirs. C'étaient des blancs pauvres qui détestaient les noirs. Ils détestaient les noirs parce qu'ils n'avaient pas leur part du gâteau.
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Je sais que ces rouges, Max et Erlone, t'ont raconté tout ce qu'ils allaient faire pour toi. Mais les crois pas. Ils cherchent qu'à se faire de la publicité, mec, à faire parler d'eux sur ton dos, tu vois ? Ils peuvent que dalle pour toi ! T'as à faire à la justice, maintenant !
Page 281

I know these reds, Max and Erlone, have told you a lot of things about what they're going to do for you. But, don't believe 'em. They're just after publicity, boy ; just after building themselves at your expense, see ? They can't do a damn thing for you ! You're dealing with the law now !
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Ils n'ont pas voulu me laisser vivre, alors j'ai tué.
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Aidé par le sentiment nouveau de sa propre valeur, fût-il obscur et fugitif, qui lui était venu grâce à sa conversation avec Max, il essaya d'y voir clair et se dit que puisque Max avait pu discerner en lui l'homme caché sous ces actes violents et cruels, sous la peur, la haine et le meurtre, la fuite et le désespoir, alors lui, Bigger, haïrait aussi, s'il était à leur place, comme en cet instant il les haïssait et comme eux le haïssaient. Pour la première fois de sa vie, il sentait un sol ferme sous ces pieds et il aurait voulu l'y tenir.
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Que dire de plus alors que Débézed et Gringo ont bien cerné le livre, un livre qui parle de l'injustice, de la condition des noirs dans les années 30…
Bigger, jeune afro-américain d'un ghetto de Chicago, est obligé de postuler chez les Dalton comme chauffeur. Le soir même de son embauche il doit conduire la fille des Dalton, Mary à l’université, mais en fait, elle lui ordonne d’aller prendre son petit ami Jan qui est communiste. Durant la soirée, Mary et Jan lui demandent de leur faire découvrir son quartier, ils l’invitent à dîner. A la fin de la soirée, Jan prend le tram et Bigger raccompagne Mary totalement ivre dans sa chambre, c’est à ce moment que la tragédie commence, Mme Dalton qui est aveugle entre dans la chambre de sa fille, Bigger pour ne pas être surpris en tant que noir dans la chambre d’une jeune fille blanche, empêche Mary de parler en lui mettant un oreiller sur la tête, elle meurt par étouffement. Il met en place un alibi qui ne tiendra pas très longtemps, alors commence la chasse à l’homme, un autre meurtre, un procès qui mènera Bigger à la chaise électrique.
Un roman qui nous interpelle, vraiment à découvrir.
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S’il n’était rien, si c’était là tout, alors pourquoi ne réussissait-il pas à mourir sans faiblesse ? Qui était-il, qu’était-il donc, pour que cette interrogation éveille en lui une souffrance telle qu’elle en devenait de la peur. Cette étrange impulsion vivait-elle donc toujours en lui quand il ne se trouvait rien d’extérieur pour l’affronter et pour l’expliquer. Qui était-ce, qu’était-ce donc qui avait suscité en lui cette inquiétude ? À quoi rimait cette éternelle recherche de quelque chose qui n’existait pas ? Pourquoi ce gouffre noir qui le séparait du monde ? ici, un sang rouge et généreux et là, le ciel bleu et froid ; et jamais une plénitude, une identité, une rencontre des deux.
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Il ne sentait pas le désir de reprendre sa vie là où il l'avait quittée, pas encore. Il était couché dans le fond d'un puits sombre et profond, sur un matelas de paille chaude et humide et au sommet du puits il distinguait la couleur bleue et froide du ciel. Une main s'était glissée en lui et apaisait de ses doigts le tourment de son âme et lui avait fait sentir qu'il n'était plus nécessaire, à présent, de tant désirer un véritable foyer. Puis, comme le diminuendo d'une vague qui se retire, la sensation des ténèbres, de la nuit et de la chaleur s'évanouit et il demeura étendu dans l'obscurité à contempler les ombres du plafond d'un regard vague, à écouter leur deux respirations.
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Il avait appris à crier et il avait crié et personne ne l'avait entendu; il venait d'apprendre à marcher et il marchait mais sans réussir à discerner le sol sous ses pieds; il avait longtemps désiré des armes afin de les tenir entre ses mains et il découvrait soudain que les armes qu'il tenait entre ses mains étaient invisibles.
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