AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 146 notes
5
9 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que dire de plus alors que Débézed et Gringo ont bien cerné le livre, un livre qui parle de l'injustice, de la condition des noirs dans les années 30…
Bigger, jeune afro-américain d'un ghetto de Chicago, est obligé de postuler chez les Dalton comme chauffeur. le soir même de son embauche il doit conduire la fille des Dalton, Mary à l'université, mais en fait, elle lui ordonne d'aller prendre son petit ami Jan qui est communiste. Durant la soirée, Mary et Jan lui demandent de leur faire découvrir son quartier, ils l'invitent à dîner. A la fin de la soirée, Jan prend le tram et Bigger raccompagne Mary totalement ivre dans sa chambre, c'est à ce moment que la tragédie commence, Mme Dalton qui est aveugle entre dans la chambre de sa fille, Bigger pour ne pas être surpris en tant que noir dans la chambre d'une jeune fille blanche, empêche Mary de parler en lui mettant un oreiller sur la tête, elle meurt par étouffement. Il met en place un alibi qui ne tiendra pas très longtemps, alors commence la chasse à l'homme, un autre meurtre, un procès qui mènera Bigger à la chaise électrique.
Un roman qui nous interpelle, vraiment à découvrir.
Commenter  J’apprécie          60
Un enfant du pays est un roman que j'ai commencé sans beaucoup de conviction. D'abord parce que j'étais dans une période où ce que je lisais ne m'intéressait pas trop, ensuite parce que son début était plutôt laborieux avec beaucoup d'oralité dans le récit, ce qui était plutôt rebutant. Mais je me suis accroché et je suis sorti satisfait de cette lecture.

Richard Wright, auteur noir, à travers une histoire dramatique, sans espoir pour son personnage principal, décrit les conditions de vie des noirs juste après la Second guerre mondiale.

Bigger Thomas est ce genre de personnage qui ne peut pas grand chose contre les destin quoiqu'il fasse. Enclin à vivre de petits larcins et prompt à la violence, il accepte tout de même d'essayer de vivre comme tout le monde, en ayant un travail, même si c'est au service d'un blanc.

Mais il va être confronté au regard des blancs enclins à aider la communauté noire. Mais Bigger ne va pas comprendre les intentions des blancs et va prendre la gentillesse, l'empathie pour de la condescendance.

Je trouve dommage que le roman se finisse un procès où on retrouve plaidoirie et réquisitoire sous la forme de discours grandiloquents, plutôt difficiles à digérer.

Mais Un enfant du pays est un roman social qui éclaire sur les conditions de vie des noirs dans les années 40 mais aussi un roman sur l'incompréhension entre deux communautés.
Commenter  J’apprécie          50
Les conditions sociales de notre vie, le racisme et même l'exploitation dont on a été victime, excusent-t'ils, ou atténuent-ils partiellement, les forfaits que l'on peut commettre : c'est la réflexion que nous propose Richard Wright dans "Un enfant du pays". Vaste sujet en effet.
L'auteur nous fait le récit de l'itinéraire du jeune noir Bigger Thomas avec beaucoup de vigueur, employant un style tout-à-fait direct et efficace, qui fait penser au langage de l'action avec des phrases courtes et beaucoup de dialogues, style que l'on retrouve aussi dans les dialogues intérieurs de l'intéressé. Du suspens aussi, sans qu'il s'agisse d'un roman policier. Au final nous avons un roman puissant, parfois dur, parfois émouvant, nous faisant pargager avec force la condition et le subconscient des noirs américains au premier tiers du XXème siècle.
Un grand livre que l'on appréciera pour ses qualités littéraires intrinsèques, et éventuellement, de plus, parce que l'on s'intéresse à cette problématique.
Traduction Hélène Bokanowski et Marcel Duhamel.
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman est un roman choc, et qui laisse transparaître la violence de la société américaine en pleine segregation. C'est sans doute cette volonté de choquer, pour alerter l'opinion publique, qui laisse quelquefois le livre sombrer dans un certain misérabilisme. Mais il faut reconnaître le talent de Richard Wright, qui sait faire naître la tension chez le lecteur : difficile de s'arrêter lorsqu'on a commencé.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (554) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}