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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Funérailles célestes est un roman que je me promettais depuis un certain temps et mes attentes ont été grandement comblées. Il traite du Tibet et ce pays me fascine depuis longtemps. Toutefois, le début m'a intrigué : l'auteure Xinran raconte comment elle est entrée en contact Shu Wen et précise que l'histoire qu'elle s'apprête à raconter est la sienne. Plusieurs auteurs empruntent ce procédé pour ajouter à la vraisemblance de leur récit (même fictif) mais il semble que, cette fois-ci, ce soit vrai.

En 1958, Shu Wen, une jeune médecin chinoise, est heureuse. Elle épouse Wang Kejun, médecin lui aussi, mais, rapidement il est engagé au front au Tibet et, tout aussi rapidement, il semble avoir perdu la vie. Toutefois, personne à l'armée ne peut dire comment il est mort. N'y croyant pas, Shu Wen décide alors de s'engager à tour afin de se rendre au Tibet et de retrouver l'amour de sa vie.

Le reste du roman raconte son voyage. Ce qui s'annonçait comme un récit d'aventures, un roman d'amour ou un carnet de voyage se transforme plutôt en un roman initiatique. C'est que Shu Wen passe des années à chercher la trace de son mari, une trentaine environ, mais ne baisse jamais les bras devant la lourdeur de sa tâche. C'est dire à quel point elle est courageuse mais surtout loyale même au-delà de la mort !

C'est qu'il n'est pas facile de voyager sur les hauteurs du plateau tibétain et à travers les hautes montagnes de l'Himalaya. Et plusieurs dangers les mances, à commencer par la présence de l'armée chinoise et l'hostilité de certains Tibétains. Fort heureusement, Shu Wen rencontre des gens incroyables, généreux, qui lui ouvrent l'esprit. Elle apprend les coutumes et la culture tibétaines. Elle est sortie profondément changée de son expérience, à tel point qu'à son retour en Chine elle ressemble davantage à une Tibétaine.

Par la même occasion, le lecteur apprend sur les coutumes et la culture tibétaines. le mode de vie des éleveurs dans la montagne, leurs errances, leurs manières de survivre, l'entraide qu'on y retrouve (Shu Wen est secourue par Zhuoma puis, plus tard, par la famille de Saierbaio et partage leur quotidien un bon moment). Sans oublier, évidemment, la religion bouddhique et les moines. le roman est aussi un cours d'histoire accéléré sur les événements récents qui ont touché ce pays merveilleux.

Funérailes célestes est un roman que je recommande vivement. Non seulement le sujet est passionnant et instructif mais il se lit bien. L'écriture est fluide et, même si elle est un peu sèche (mais n'est-ce pas un peu ça, cette région ?), il s'en dégage une certaine poésie, que ce soit par l'évocation de la majestuosité des lieux ou la simplicité généreuse des Tibétains. Et toujours l'amour du Tibet ! J'arrivais facilement à visualiser ce que voyait Shu Wen, j'en ressentais le même émerveillement. Quelle belle découverte et, surtout, quelle expérience !
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Xinran nous raconte une histoire simple et belle, celle d'une femme habitée par la détermination inébranlable d'apprendre ce qui est advenu de son mari, son grand amour qu'elle n'a jamais oublié. Faisant preuve d'un courage et d'une ténacité hors du commun, elle parcourra pendant trente longues années le Tibet afin de retrouver les traces de son compagnon de vie.
Pendant ce temps, elle découvre un pays dont elle ignorait à peu près tout des coutumes et croyances et devient peu à peu plus tibétaine que chinoise. Elle adopte les vêtements et la coiffure des femmes tibétaines et apprend à vivre à la mode des familles nomades du Tibet.
Tous les soirs, elle écrit son journal et sort la photo de Kejun afin de bien garder son visage en mémoire. Au fil des années, la photo a jauni mais le doux visage de son grand amour la rassure et la console de ses tourments.
Une bouleversante histoire d'amour avec pour toile de fond le Tibet à l'époque de l'invasion chinoise. Un document exceptionnel à lire pour comprendre ce pays baigné de spiritualité.
J'ai particulièrement aimé l'immersion dans la famille tibétaine dont la vie quotidienne nous est contée dans ses moindres détails.
J'ai lu cet ouvrage lors de sa sortie et le redécouvrir fût à nouveau un grand bonheur de lecture.

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C'est à partir d'un entretien avec l'héroïne de ce roman que Xinran nous délivre ce récit. Je ne connais pas la part de liberté qu'a prise l'auteure pour nous raconter l'histoire extraordinaire de Wen. Est-elle entièrement vraie, a-t'elle interprété des non-dits ou des silences ? A vrai dire, je m'en moque. Je m'en moque parce que j'ai envie de croire entièrement et sincèrement à la quête de Wen, cette Chinoise partie au Tibet sur la piste de son mari médecin et mort sur les hauts plateaux. J'ai envie de croire à cette incroyable histoire d'amour.



1956. Wen et Kejun, jeunes diplômés de médecine, viennent juste de se marier quand celui-ci s'enrôle dans l'armée populaire de la libération. Deux mois plus tard, une lettre au ton laconique apprend à la jeune épouse la mort de son conjoint. Refusant d'accepter sa mort et se posant mille questions à son sujet, elle décide elle-même de rejoindre l'armée en tant que médecin et de partir sur les traces de Kejun. C'est l'époque où Mao essaie de remonter l'économie chinoise. C'est aussi l'époque où de violents affrontements éclatent entre Chinois et Tibétains.



Pendant trente ans, elle arpentera en compagnie d'une famille nomade le territoire du Tibet. Elle nouera des amitiés indéfectibles avec des Tibétains, réputés pourtant ennemis des Chinois. Elle apprendra la langue et les coutumes de son nouveau pays, sans jamais cesser de questionner son entourage sur le sort de son défunt mari. Mais par-dessus tout, elle s'imprègnera de la foi tibétaine, « la religion est l'âme du peuple tibétain ». Son allure, son vêtement, ses gestes, son visage buriné par les vents , tout en elle respirera le Tibet et les grands espaces, les hautes montagnes et les décors vertigineux.

Trente ans d'une longue marche pour connaître enfin le sort de Kejun et découvrir ses funérailles célestes.



C'est un roman magnifique qui parle d'amour et de loyauté. Mais c'est un roman qui parle aussi de paix, de partage et de respect. C'est un roman foncièrement positif et peut-être aussi un peu naïf. Jamais Wen n'apprend les changements survenus dans son pays, jamais (ou si peu) elle n'évoque les guerres entre Chinois et Tibétains. L'amour rend aveugle, dit l'adage et ici, on veut bien le croire. Mais ce n'est qu'un petit bémol, croyez-moi cette histoire est incroyable, presque une légende !

Lien : http://mespetitesboites.net
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Je viens de terminer la lecture de ce roman, et il est à mon sens, probablement le meilleur livre de cet auteur.
Cette femme a l'art et la manière d'inviter toutes les femmes à leur ouvrir le coeur et raconter leurs histoires. Celle ci est terrifiante de beauté et ne peut laisser insensible.
C'est la quête d'une femme, sur 30 ans de sa vie, qui durant toutes ces années, n'a pas hésité une minute à quitter son pays pour retrouver la trace de son mari médecin disparu au Tibet. Partie chercher son mari c'est son âme qu'elle trouvera à travers ces montagnes. Ce livre a une grande dimension spirituelle, il nous ouvre sur le mode de vie des peuples nomades à "minorité ethnique" qui vivent au Tibet, sur les conflits qu'ils ont avec la Chine, et bien sur sur les pratiques bouddhistes qui peuvent heurter nos mentalités d'occidentaux.
Je ne vais pas dire que j'ai adoré, vous l'aurez compris par vous mêmes, mais je vous recommande cette lecture ; la vie d'une femme qui n'avait rien d'exceptionnel mais qui a eu une destinée hors du commun.
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Errance spirituelle.

Xinran raconte le destin exceptionnel de Shu Wen. Suite à la disparition de son mari en 1956, elle part au Tibet à sa recherche. Cette recherche durera trente ans.

Deuxième lecture de Xinran, deuxième excellente lecture !
Dans le cadre de son émission "Chinoises" Xinran fait la rencontre de Shu Wen. Celle-ci vient de passer trente ans au Tibet, coupée du monde, à la recherche de son mari. Fascinée, Xinran entreprend l'écriture de son histoire.

Nous suivons ainsi Shu Wen pendant trente ans d'errance. La médecin chinoise, communiste convaincue, devient progressivement tibétaine et mystique. En arrière-plan, la Chine envahit le Tibet pour soi-disant le "libérer" de ses "superstitions".

Wen et Kejun (son mari) sont des idéalistes convaincu. Aveuglés par celui-ci, la réaction des tibétains les surprend. Ne sont-ils pas venus en amis ? Ils apportent la modernité chinoise pour les aider à se développer.

La découverte du Tibet est fascinante. Nous découvrons sa spiritualité et ses coutumes. L'immersion est totale. Toutefois la postface nuance cet aspect. Xinran semble avoir involontairement repris tous les clichés chinois concernant le Tibet. Enfin, l'histoire est bien trop belle. L'auteure a visiblement comblé les vides dans la vie de Shu Wen.

Bref, une lecture très agréable malgré ces réserves.
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Ouch ! Waow...

Comment ça je manque de vocabulaire ? Certes. Je crois qu'il va falloir que je remette mes idées en place avant d'écrire un avis digne de ce nom. Lire un roman de fantasy qui est une histoire "vraie" à la base, une sorte de biographie de deux femmes d'exception, ça fait un peu bizarre...

Je n'ai pas trop compris la postface. Je n'ai pas ressenti ce dont parle Levenson à propos de Xinran, je cite "elle aligne, par le truchement de ses personnages, presque tous les préjugés, les idées reçues, les malentendus ayant cours en Chine à propos du Tibet. Et le résultat se dessine peu à peu sans fioritures : ce regard d'une arrogance sans doute inconsciente crée un certain malaise, parce qu'imprégné de cette suffisance colonialiste que nous connaissont trop bien, ce complexe de supériorité à l'égard des autres tous considérés comme des barbares."
Oui, certes, mais c'est pour mieux les remettre en question, du moins pour ma part c'est ainsi que je l'ai perçu. Pour le coup je trouve que c'est cet auteur de postface qui le devient, suffisant et supérieur, d'une façon assez lourde.

On nous parle quand même d'une femme chinoise qui abandonne tout (certes contrainte et forcée par le hasard) pour vivre "adoptée" selon le mode de vie de nomades tibétains, qui finit par vivre comme eux, adopter leur coutume, leur spiritualité, dans une solitude absolue au début puisqu'elle ne parle pas le tibétain. Et sans doute y retourner. Ou est la supériorité dans tout ça ? Excusez-moi mais moi aussi, les "funérailles célestes" me paraissent complètement barbares vue de mon petit bout de lorgnette, même si ma raison me dit que dans l'environnement où ces gens vivent c'est complètement "logique". Suis-je "hautaine" et me sens-je supérieure pour autant ? je ne crois pas, non.

L'histoire s'arrête brutalement, en plus. Xinran n'a pas cherché de "fin heureuse", à broder des retrouvailles dont elle ne sait rien, elle a juste rapporté ce qu'on lui avait raconté. Avec son point de vue de chinoise, bien sûr, mais je défie n'importe quel écrivain d'écrire un bouquin non emprunt de sa culture, de son environnement et des préjugés dans lesquels il a toujours baigné. Qu'on reproche cela à Xinran parce qu'elle est chinoise ne me paraît être qu'un préjugé de plus de la part d'un occidental qui porte son regard d'occidental ( et je l'ai perçu comme "supérieur", moi, ce regard, fort désagréablement) sur une culture qu'il aura beau étudier dans tous les sens, jamais il n'en aura la perception de quelqu'un né dedans. Point fin. Au moins, Wen, chinoise, a tellement baigné dans la culture tibétaine, qu'elle en a tout adopté, alors on est loin de la "supériorité" qu'affiche bien plus clairement cet exécrable "postfacien".

Bref, cette postface m'aura un brin gâché le bouquin, j'aurais pas du la lire.

A part ça, tout le reste du bouquin est une quête grandiose, dans un décor grandiose, vécu par des hommes et des femmes pas tout à fait comme tout le monde, parce que leur courage est assez énorme...

Edit : C'est écrit comme on se parle, comme on vous raconte sa vie le soir au coin d'un verre, simplement. C'est écrit avec un cœur gros comme ça et une envie de connaître l'autre là où il est. C'est une ode à l'amour, à la fraternité, à la compréhension, au sacrifice, aussi, car quand Wen découvre enfin après 30 ans le destin de son mari, c'est juste "grand". C'est un foutu bouquin sur l'humanité de l'humain, de ceux qui me font rêver parce que je n'y crois plus mais que j'aurais envie d'y croire encore...

Et vous savez pas quoi ? Je l'ai enviée, cette femme qui a vécu plus de 10 ans de sa vie sans rien savoir du monde autour. Bon sang... Alors que je sais que je n'aurais pas bien supporté le mode de vie de cette famille qui l'a adoptée, où tout n'est que question de nécessité.
Mais je me demande ce que ça peut faire, de vivre sans horloge, sans âge, sans nouvelles, sans attache véritable sauf sa famille, d'être juste préoccupé de survie et de prière. Un récit tout à fait étonnant, tourneboulant. Questionnant.

Enfin pour ceux qui ne le regardent pas de haut en disant "boalala tous ces préjugés chinois sur les tibétains, c'est navrant de naïveté..."
Groumpf.

Moi j'aime être naïve, j'aime rêver, je me suis complètement laissée emporter par ce récit. Je l'ai même trouvé trop court. Mais elle ne nous livre que ce qu'elle a eu...

Découverte superbe que je dois au défi ABC.
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Xin Ran, avec sa candeur habituelle, relate le poignant témoignage de Wen, jeune chinoise médecin partie avec un convoi militaire au Tibet pour tenter de retrouver son époux Kejun, sauvée par une famille nomade, 30 années d'errance.

En bonne journaliste, elle mêle à cette tragique histoire d'amour des informations sur les coutumes de ce pays mystérieux, les femmes qui ont plusieurs maris, la couture réservée aux hommes, les jeunes garçons envoyés au monastère, la religion omniprésente et évidemment le rite des funérailles célestes.
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Heureuse découverte de Xinran avec ce roman ! Je peux dire que je ne connais absolument pas la littérature asiatique à part quelques découvertes, bonnes et moins bonnes, faites en participant aux challenges !

Xinran raconte la vie de Wen partie au Tibet avec l'armée chinoise en 1958 à la recherche de son mari Kejun, enrôlé comme médecin et annoncé mort. Xinran l'a rencontré à son retour en Chine après 35 ans de recherches et d'errances au Tibet !

Nous allons la suivre dans ses pérégrinations à la rencontre d'un pays aux multiples facettes, de ses habitants dont certains vivent isolés et vont l'accueillir comme un membre de leur famille et dans sa découverte de deux civilisations aux antipodes.

Son long séjour s'est transformé en quête, la quête du sens de la vie dans ce pays où le matérialisme est une notion inconnue.

J'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a emmenée hors du temps et j'ai aimé suivre Wen et Zhuoma, la tibétaine amoureuse de la Chine, dans ce qu'on peut nommer “aventure” à travers notre lorgnette occidentale.

Challenge ABC 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
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Funérailles célestes est le récit à peine croyable que va recueillir Xinran lors de recherches de témoignages sur la vie en Chine. Shu Wen est une vieille chinoise, vêtue à la tibétaine et va ainsi raconter son histoire : pendant ses études de médecine elle rencontre Kejun, et après 3 mois de mariage celui-ci est envoyé au Tibet comme médecin dans l'armée et également pour comprendre les tibétains et rallier le Tibet à la Chine. Apprenant la disparition de son mari, sans en connaître les causes, Shu Wen va à son tour s'enrôler comme médecin pour découvrir la vérité. Sa quête va durer trente ans, une période d'errance dans les provinces de Chine et du Tibet, dont elle va apprendre à connaître les us et coutumes grâce à Zhouma, une tibétaine, elle-même en errance, à la recherche d'un de ses serviteurs qui lui sauvé la vie.
C'est une histoire réellement hors du commun que l'histoire de Shu Wen une histoire d'amour idéalisé qui va être le moteur exclusif d'une femme. En la suivant c'est l'histoire difficile du TIbet qui est évoquée, les visées chinoises, le régime théocratiques des prêtres qui demandent à chaque famille de leur envoyer un fils pour devenir prêtre. J'ai beaucoup aimé cette épopée et cette quête qui a conduit une femme à sacrifier sa vie pour obtenir des réponses à la disparition de son amour.
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Pourquoi est-ce que ces « Funérailles Célestes » de Xinran m'ont tant bouleversé ? A vrai dire, il y aurait tellement à dire, de sentiments à décrire que je ne sais par lesquels commencer. Ce bouquin, il est TERRIBLE – émouvant, poignant, troublant, bouleversant et plein d'autres trucs finissant en ‘ant'.

1. Pendant cette longue errance presqu'inimaginable, j'entrevois la vie tibétaine au sein d'une famille nomade qui vagabonde de montagnes en montagnes. de simples gestes pour des gens simples. Je partage leur petit-déjeuner, leur déjeuner, leur souper, leur nuit et leur réveil. J'ai l'impression de me retrouver dans une émission de Frédéric Lopez du genre « Rendez-vous en terre inconnue… dans une famille tibétaine ». Sans les images, mais à quoi bon, les mots me suffisent à ressentir cette chaleur humaine qui englobe cette famille tibétaine – et plus globalement ces tibétains. Oui, je mange avec eux, je bois avec eux, je sors de la yourte pour aller pisser dehors, tout seul conservant mon intimité et ma dignité…

2. Pendant cette longue errance presqu'inimaginable, je m'ébahis devant la splendeur des lieux. Des sommets mythiques et enneigés à l'immensité des plaines, je sens le vent froid fouetter mon visage buriné et les herbes folles. Je me demande si tout cela est bien réel, je me demande si je ne vais pas me réveiller au bout milieu de la nuit avec un bouquin à mes pieds, je me demande si ce lieu existe vraiment et s'il n'est pas sorti d'un conte de fée ou d'une légende pour endormir les mioches chinois. Non, je ne veux pas me réveiller, je veux continuer à sentir ce froid lorsque j'atteins les sommets enneigés après avoir marché, grimpé, descendu, roulé, marché de nouveau. Je ne ressens même plus cette fatigue latente qui pèse en moi après une telle errance. Imaginez-vous : passer trente années de sa vie à marcher, sans réel but, si ce n'est les rencontres, le bien-être des animaux ou le destin…

3-4-5-6. Si vous voulez boire un thé au beurre rance dans une yourte tibétaine ou une bière à base d'orge avec des lamas...

Un bouquin d'une immense beauté et d'une intense émotion…
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