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Citations sur Le jardin d'Epicure : Regarder le soleil en face (134)

Je dois apprendre à faire ce qui enrichit ma vie par opposition à ce que la société attend de moi.
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La conscience de soi est un don suprême, un trésor aussi précieux que la vie. C'est elle qui nous fait humains. Mais on la paie au prix fort : la blessure de la mortalité. Notre existence est à jamais assombrie par la certitude que nous grandirons, que nous nous épanouirons, et, inévitablement, que nous déclinerons et mourrons.
Notre condition de mortels nous hante depuis l'origine des temps.
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Une moitie de mon écran est lucide et sans cesse consciente de l'impermanence. L'autre moitié, au contraire, présente un film différent, un scénario que je peux décrire par une métaphore emprunté au biologiste évolutionnaire Richard Dawkins, qui demande d'imaginer un rayon de lumière mince comme un rayon de laser se déplaçant inexorablement le long de l'immense règle du temps. Tout ce que le rayon a dépassé est caché dans l'obscurité du passé; tout ce qui est à l'avant du rayon est caché dans l'obscurité de ce qui est encore à naître. Seul vit ce qui éclairé par le rayon. Cette image chasse en moi la tristesse et me rappelle la chance extraordinaire qui est la mienne d’être ici, en vie, heureux tout simplement d’être! Et quelle stupidité tragique se serait de réduire mon bref passage dans la vie en adoptant des schémas qui nient la vie,proclamant que la vraie vie se trouve ailleurs, dans l'immensité obscure superbement indifférente qui devant moi.
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La douleur est là ; quand vous lui fermez une porte, elle frappe pour entrer ailleurs.
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... le lien thérapeutique positif est une condition préalable à l'efficacité de toute thérapie. Ce n'est pas l'objectif, mais un moyen de l'atteindre. Un changement intérieur majeur peut survenir quand les patients établissent une relation sincère et confiante avec le thérapeute, se dévoilent librement et sont néanmoins acceptés et aidés. Ces patients expérimentent de nouveaux aspects d'eux-mêmes, des aspects qui étaient précédemment niés ou déformés. Ils commencent à s'évaluer eux-mêmes, à prendre la mesure de leurs propres perceptions plutôt que de surévaluer les perceptions plutôt que de surévaluer les perceptions des autres. Ils transforment le regard positif du thérapeute en une appréciation personnelle. Plus encore, ils acquièrent un nouveau standard personnel de la qualité d'une relation sincère. L'intimité avec le thérapeute sert de point de référence.
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Si nous acceptons le principe (et la somme des recherches qui l'accompagnent) que la relation thérapeutique est instrumentale en psychothérapie, la question qui en découle est la suivante : quel est le type de relation le plus efficace ? Voilà plus de soixante ans, Carl Rogers, un pionnier en recherche psychothérapeutique, a démontré que l'amélioration en thérapie était associée à un accord parfait de comportements thérapeutiques : sincérité, empathie aiguë, et regard inconditionnellement positif.
Ces caractéristiques sont importantes dans toutes les formes de thérapie, et je les encourage fortement. Je crois, toutefois, que dans le travail sur l'angoisse de mort ou tout autre sujet existentiel, le concept de sincérité prend un sens différent, d'une portée plus grande, qui a pour résultat des changements radicaux dans la nature de la relation thérapeutique.
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En réalité, on pourrait dire que l'accent mis par la psychanalyse sur le passé est un recul devant l'avenir et la confrontation avec la mort.
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Réflexion de Heidegger, qui affirme que dévoré par la routine quotidienne vous vous détournez de préoccupations plus profondes et d'un examen de soi plus pénétrant.
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Dans la seconde théorie, Epicure postule que la mort n'est rien pour nous, car l'âme est mortelle et se dissout avec la mort. Ce qui est dissous ne se perçoit pas, et tout ce qui n'est pas perçu n'est rien pour nous. En d'autres termes : là où je suis, la mort n'existe pas ; là où est la mort, je n'existe pas. En conséquence, pensait Epicure, "pourquoi craindre la mort quand nous ne pourrons jamais la percevoir ?"
La théorie d'Epicure est l'antithèse absolue de la plaisanterie de Woody Allen, "je n'ai pas peur de la mort, simplement je préfèrerais ne pas être là quand elle arrivera". Epicure nous dit que nous ne serons pas là, que nous ne saurons pas qu'elle arrive car la mort et "moi" ne peuvent coexister.
Car morts, nous ignorons que nous sommes morts, et dans ce cas qu'y a-t-il à craindre ?

(Editions Galaade - Page 1028)
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Affronter la mort nous permet non d’ouvrir une boîte de Pandore, mais d’aborder la vie d’une manière plus riche et plus humaine
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