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4,14

sur 739 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'autobiographie de Malala est un des rares livres qui m'a tiré une larme (ou deux). Plongé dans son histoire, le lecteur n'est pas plongé dans le pathos, mais dans la vraie vie. Celle où les jeunes filles de 15 ans se font tirer dessus parce qu'elles se battent pour avoir le droit à l'éducation.

Le récit de Malala commence par une description de son pays d'origine, le Swat, un district du Pakistan. le Swat est une région extrêmement verdoyante et montagneuse où il fait bon vivre.. tout du moins, jusqu'à ce que les talibans s'en mêlent. Malala raconte comment ils ont peu à peu pénétré le territoire et les mentalités et comment ils ont interféré dans son univers de petite fille. D'abord isolé, le mouvement a pris de plus en plus d'ampleur en étant véhiculé par les medias (journaux et radios).

La famille Yousafzai a résisté à l'invasion des talibans dans la culture pakistanaise et le clamait haut et fort. le père est propriétaire de plusieurs écoles dans le Swat et milite activement pour l'instruction des filles. Sous le pseudonyme « Gul Makai » Malala dénonce dès 2009 les violences des talibans qui brûlent les écoles près de chez elle. Elle est également interviewée par la presse et on la voit dans un documentaire. En 2011, elle reçoit le premier prix national de la jeunesse pour la paix du gouvernement pakistanais, des mains du Premier ministre Youssouf Raza Gilani.

Je suis « tombée en amour » du père de Malala car il me rappelle mon propre père qui a toujours souhaité une instruction pour ses enfants. Ziauddin Yousafzai a toujours tiré sa fille vers le haut en l'encourageant et en l'entourant d'un amour profond. Il a le courage de ses opinions malgré le contexte difficile et les traditions ancestrales. Il est prêt à mourir pour ses idées. Et pour cela, il a tout mon respect.

J'ai adoré l'idée des photos insérées au milieu du bouquin. En les regardant, j'avais l'impression d'être au plus proche de la famille Yousafzai et j'avais l'impression de partager leurs souffrances lors de l'hospitalisation de Malala.

Même si le livre met un peu de temps à démarrer, je l'ai adoré ! Je ne jugerai bien évidemment pas du contenu car je n'ai pas pour habitude de juger la vie des gens. Et pour le mot de la fin, je vais citer l'auteure : « Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde » (Discours aux Nations Unies, 12 juillet 2013).


Lien : http://mademoisellechristell..
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Un livre bouleversant et qui nous fait réfléchir !
Malala , nous raconte sa vie avant et après le drame dont elle a été victime , juste parce-que qu'elle défendait son droit d'aller y l'école et de s'instruire. Elle a beaucoup de respect et d'amour envers ses parents et notemment son père qui l'a toujours soutenu malgré qu'elle soit une fille et qu'une fille dans ce pays n'est pas la fierté d'un père . L'arrivée des Talibans va bouleverser leurs vies et leurs interdire beaucoup de choses , notemment l'éducation . Elle va devenir une cible pour les Talibans et frôler la mort pour défendre ce droit à l'instruction.
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Malala Yousafzai est un exemple de courage. Son combat pour l'éducation débute très tôt, à tout juste 10 ans. Elle est soutenue par un père exemplaire, directeur d'école, et une mère très courageuse également, qui apprendra à lire après que sa fille ait frôlé la mort. Leur combat contre les talibans est une leçon pour tous les obscurantistes de tout bord.

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« Moi, Malala, je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans » de Malala YOUSAFZAÏ (avec la collaboration de C. LAMB) est une confirmation de deux idées majeures qui m'accompagnent depuis longtemps sur mon chemin de vie : Il faut se battre pour promouvoir l'éducation et il faut arrêter de diaboliser l'Islam, tout en poursuivant la dénonciation les dérives de tout extrémisme religieux.
Ce livre n'est pas un roman, la réalité malheureusement a dépassé et dépasse encore toute fiction. Ce n'est pas non plus seulement un essai développant une thèse, un point de vue intellectuel à confronter à d'autres. C'est un livre de Mémoires. le récit d'une transformation de la société dans la vallée du Swat, du Pakistan. Et c'est surtout l'interaction entre des faits historiques, des prises de position de personnages politiques bien réels et celles, non moins réelles d'une famille, d'un papa et de Malala qui persévèrent dans leur croyance qu'il est bon d'éduquer et de suivre le Coran plutôt que les utilisateurs nuisibles que sont les talibans et tous ceux qui, par intérêts ou par lâcheté, les laissent prendre un pouvoir illégitime.
Récit d'une longue montée vers l'impensable, la tentative d'assassinat de Malala et, malgré tout, la poursuite de son combat et sa mondialisation. Un livre empli d'interpellations, de bonnes questions d'une fille à son père ou aux dirigeants politiques qu'elle rencontre. Un livre empli de réponses courageuses, de vouloir apprendre et savoir-vivre.
L'écriture m'a semblé parfois décousue, un peu alourdie par des digressions, par l'apport de trop de détails sur les différents protagonistes de l'histoire … Mais il s'agit de l'Histoire ! Alors, ces détails ont une importance, ils authentifient les faits et donnent une série d'éclairages pertinents sur la vie d'une famille, d'une jeune fille musulmane au Pakistan.
Une histoire à faire connaître auprès de tous ceux qui dénigrent la nécessité de l'enseignement, l'éducation, tout spécialement des filles et qui confondent Islam et positions de déviants religieux de tous poils !
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Nous sommes toutes les deux nées en 1997. Elle au Pakistan, moi en France. On a clairement eu des chemins différents, et elle a déjà accompli bien plus que moi. Elle a écrit un livre sur son parcours, moi je l'ai lu.

J'ai plutôt l'habitude de lire des oeuvres de fiction, donc ce fut un peu différent de se plonger dans ce livre comparé à d'autres.
Ici, lire n'a pas été une source de distraction mais plutôt l'occasion de s'intruire sur une personnalité politique que j'admire beaucoup, mais aussi et surtout tirer les enseignements de son parcours.

On en apprend beaucoup sur la culture pachtoune et pakistanaise. Malala prend le temps d'expliquer l'Histoire de son pays et de son peuple dans la première partie du livre ; c'est dense et parfois obtus, mais loin d'être insurmontable.
Traitant surtout de sujets tels que l'éducation des enfants (en particulier des filles) et du quotidien sous l'oppression des talibans, la jeune auteur nous explique les raisons de son combat. Se dire que les talibans lui ont tiré dessus parce qu'elle pensait et disait vouloir donner accès à l'éducation pour tous nous semblent, à nous Européens, à peine croyable. Elle et son père (qui l'a aidé à mener cette bataille) ont fait preuve d'un courage et d'une tenacité eu commune.

J'ai regretté que des extraits de ses discours ou du journal qu'elle rédigeait à l'intention de la BBC n'aient pas été incorporé au livre, mais en poursuivant ma lecture, j'ai appris que Malala et sa famille ont quitté précipitamment le Swat et ont donc dû abandonner une bonne partie de leurs biens derrière eux. Explication la plus plausible.

Malala Yousafzaï écrit avec finesse et pédagogie : même si c'est difficile de tout assimiler, ses explications sont claires et j'ai à peu près compris l'histoire et la situation au Pakistan. Même si elle confie l'essentiel de son histoire, de ses peurs et de ses rêves, j'ai ressenti aussi une certaine pudeur dans sa plume. de même on ressent à travers ses mots son profond attachement pour sa région natale et son pays.

En bref, ce témoignage met en lumière la situation dans un pays dont on ne sait au final que peu de choses. J'avais déjà beaucoup d'admiration pour Malala Yousafzaï avant de lire son témoignage, j'en ai davantage aujourd'hui. C'est une lecture plus que d'actualité, surtout au lendemain d'attentats meurtriers au Pakistan. Et qui devrait même être étudiée à l'école, quelque soit le pays.
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Après La perle et la coquille de Nadia Hashimi, je replonge dans le monde musulman et la triste condition qu'il réserve malheureusement aux femmes depuis quelques années. Et là, il s'agit d'un récit, qui plus est celui d'une adolescente âgée de 15 ans, et non pas d'une fiction. A mes yeux cela confère encore plus de force aux propos qu'un roman, fut-il écrit par un auteur issu du monde musulman.

Tout d'abord j'ai beaucoup appris et apprécié la manière dont Malala nous explique l'arrivée des talibans dans son pays et sa région du Swat. J'en profite pour remercier l'éditeur d'avoir eu l'idée de mettre une carte en début de livre. Cela m'a aidée à suivre. En même temps, j'ai parfois été perdue dans la partie qui explique justement la manière dont les talibans ont pu s'emparer de la région car les noms cités ne me sont pas familiers. J'ai beaucoup apprécié les explications de Malala qui me permettent de comprendre comment un pays devient extrémiste. J'ai compati aux souffrances des personnes, et plus particulièrement la famille de Malala, qui refusent cette nouvelle manière de diriger leur pays. J'ai été très touchée par les relations de Malala et de son père, la confiance qu'il met en sa fille refusant de la considérer moins bien que si elle était un garçon.

Je suis révoltée par le fait que certaines personnes, au nom de la religion, s'octroient le droit de décréter ce qui est permis de faire ou non. J'admire encore plus le courage de celles et ceux qui résistent, comme c'est le cas de la famille de Malala. le prix, pour avoir le droit d'étudier, de lire, d'écouter de la musique, de surfer sur internet… est lourd à payer puisque Malala est victime d'un attentat. Elle y survit fort heureusement et nous livre ce témoignage que je trouve bouleversant, très instructif, très utile pour me rappeler que tous les musulmans ne sont pas des talibans en puissance, qu'il existe des personnes qui ont le courage de résister, de dénoncer fut-ce au prix de leur vie.

Je suis d'autant plus touchée par ce livre et je me sens d'autant plus concernée que j'ai deux soeurs et trois filles. Je mesure encore plus combien nous avons la chance d'être nées en France, dans un pays où règne encore la liberté d'expression, de pratiquer une religion ou non, de s'instruire, de se soigner. Bref de vivre comme bon nous semble. Une liberté à préserver et à défendre contre celles et ceux qui semblent avoir envie de plonger le mode entier dans le fondamentalisme musulman.

Merci à Malala, à Christina Lamb et à l'éditeur de nous offrir ces clés de compréhension et ce témoignage. Merci également aux personnes qui ont décerné le prix Nobel de la paix à Malala.
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Qui n'a jamais entendu parler de Malala ? Je crois que quasi personne n'a pas pu passer à côté de son combat. Son témoignage en parle bien entendu, puisqu'il est la cause de l'attentat dont elle a été la cible mais il va bien au-delà de ça. On découvre son pays, le Pakistan, sa région, le Swat, son histoire et ses traditions. On assiste avec elle à la montée des Talibans, on s'insurge comme son père face à ceux qui se laissent prendre à leurs paroles et l'on tremble devant la peur, quotidienne.

Ce qui fait la force de tels témoignages, c'est les images qu'ils génèrent, les émotions qu'ils véhiculent et partagent aux lecteurs. Il ne s'agit plus d'un drame lointain, mais d'un drame que l'on partage et auquel on assiste à travers les yeux de Malala. Et plus qu'un simple témoignage, elle nous apporte aussi un éclairage historique et politique sur le Pakistan ainsi que sur l'islam.

Je m'attendais peut-être à un "simple" témoignage et j'ai finalement été agréablement surprise d'y découvrir beaucoup plus. Encore une fois, un livre que je vous recommande, à plus d'un titre.
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Très beau témoignage de cette jeune femme courageuse qui a choisi de dire non à la barbarie et oui à l'éducation.
Un beau récit où l'écriture est fluide, claire et sincère. le texte est sincère et modeste, on se sent tout petit à la lecture du livre.

Merci Malala pour cette belle leçon de vie et d'espoir.
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Le monde regorge de personne douée et intelligente, mais surtout humaine. Malala en est un exemple parfait. Il est très intéressant et inspirant de découvrir son histoire, mais aussi très attristant de voir combien le monde peut devenir sombre. Son combat est un combat qu'on devrait tous mener, pour le bien de tout un chacun. le droit à l'égalité d'apprentissage, d'éducation, de soin, de liberté, etc. Combien d'être humain dans le monde souffrent actuellement ? Ce livre devrait être lu dans les écoles, afin de rendre compte des combats qui peuvent se mener ailleurs, et dont nous devrions nous inspirer.
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Mais pourquoi donc avais-je peur de ce livre ? La vie de Malala Yousafzaï m'a passionnée, et j'ai passé un bon moment de lecture, très riche et intéressant.

Bon, j'avoue, les 150 premières pages m'ont clairement ennuyée. J'ai lu une version enrichie du livre, peut-être est-ce dû à ça, mais le début du roman, centré sur la vie du père et du grand-père de Malala et sur la situation géopolitique du Pakistan depuis sa création, ne m'a pas vraiment plu… Cette partie est certes très intéressante, voire nécessaire à la bonne compréhension du parcours de Malala par certains côtés, mais elle ne m'a pas plu car ce n'était pas pour connaitre ce genre de détails que je voulais lire ce roman, mais pour connaitre Malala. Alors oui, son histoire familiale est plutôt intéressante, mais trop de détails ont tué l'intérêt de cette partie pour moi.

Heureusement, dès la page 151, le livre a changé. Malala est là, et je bois ses mots, ses émotions, ses souvenirs, et ses rêves. Malgré son parcours, elle reste dans l'abnégation et l'humilité, et ne semble pas réaliser à quel point elle est devenue une figure de la lutte en faveur de l'éducation et pour toutes les petites filles de la planète. Son regard sur l'obscurantisme et le rôle vital de l'éducation dans le développement des peuples est très inspirant, et ce livre devrait être lu par tous… mais en version non-enrichie peut-être !

J'ai déjà lu des romans sur l'embrigadement, mais lire un témoignage présente la situation du point de vue de toute une vallée, et pas d'une seule personne, donne une toute autre perspective à la situation. Quelle douleur de voir la peur et l'obscurantisme gagner cette vallée et ses habitants, et triompher de la démocratie et de l'humanisme… En vivant une telle situation de l'intérieur, on ne peut qu'admirer et s'inspirer du combat de Malala, pour qui rien qu'avoir des livres est un acte de résistance insensé.

Je vous conseille sincèrement de découvrir cette autobiographie, passionnante, inspirante et (malheureusement) nécessaire.
Lien : https://matoutepetiteculture..
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