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Thérèse Arnaud tome 16 sur 30
EAN : 9782373477573
93 pages
OXYMORON Éditions (04/05/2019)
2.5/5   1 notes
Résumé :
Première Guerre mondiale ! Julius Himmelfeld, le fils de Karl Himmelfeld, l’ennemi juré que Thérèse ARNAUD alias C. 25, l’espionne française, a eu tant de mal à vaincre, est, lui aussi, mort. Son corps a été retrouvé broyé aux abords d’une ligne ferroviaire alors qu’il essayait d’échapper aux agents du Deuxième Bureau. Pourtant, il se chuchote qu’un homme, ressemblant trait pour trait au défunt, hante les soirées mondaines parisiennes. Sous couverture, Thérèse ARNAU... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« le mort vivant » est le 16e épisode de la série « Thérèse Arnaud, espionne Française » développée par l'énigmatique Pierre Yrondy, à partir de 1934, aux éditions Baudinière. La série a été façonnée en fascicules 32 pages, double-colonne, pour des textes tournant aux environs de 13 000 mots.

Pierre Yrondy, bien qu'auteur de deux séries, « Thérèse Arnaud » et « Marius Pégomas », le détective marseillais, et de quelques romans et pièces de théâtre, est un homme pourtant bien difficile à cerner de nos jours tant les informations à son sujet sont rares.

Directeur de théâtre, journaliste, écrivain, à part cela, pas grand-chose d'autre à apprendre à son sujet.

Les agents du Deuxième Bureau poursuivent en voiture un espion allemand qui parvient à les semer dans les bois. Mais, bientôt, le corps de celui-ci est retrouvé broyé aux abords de la voie ferrée. Ses papiers d'identité sont retrouvés, il s'agit de Julius Himmelfeld, le fils de Karl Himmelfeld, l'ennemi juré de Thérèse Arnaud, qui a été récemment passé par les armes.

Pourtant, un homme ressemblant à Julius Himmelfeld fait son apparition dans les soirées mondaines et Thérèse Arnaud ne tarde pas à faire sa rencontre, sous sa couverture tout aussi mondaine et le fait filer par ses hommes.

Curieusement, le type se rend dans un hôtel minable et disparaît sans laisser de traces...

Affaire d'espionnage, toujours. Thérèse Arnaud, après avoir eu affaire au père, doit désormais se confronter au fils. Pour cela, elle va employer les grands moyens usuels (surveillance, filature, fouille, inspection...) afin de vérifier que l'homme qui ressemble à Julius Himmelfeld est bien Julius Himmelfeld même s'il est officiellement mort.

Pour ce faire, elle va avoir recours aux services de ses acolytes, l'Anguille, Friquet, Malabar et Marcel, tous spécialisé dans différents domaines.

L'Anguille est l'acrobate de service capable de se faufiler partout.

Malabar, le costaud pouvant assommer n'importe qui d'un coup de poing.

Marcel, le scientifique chargé d'étudier les documents, de les décrypter.

Et Friquet, le titi parisien, le petit malin de la bande, principale source d'humour de la série.

Je me plaignais un peu pour les derniers épisodes que Pierre Yrondy avait mis de côté les particularités de sa plume, notamment l'utilisation de métaphores, parfois hasardeuses, mais qui faisaient un peu son originalité.

On retrouve avec plaisir ce goût particulier dès les premières phrases de cet épisode même si ce plaisir est quelque peu atténué par un tir groupé de répétitions malvenues et facilement évitables.

Avec ces métaphores, Pierre Yrondy nous propose ses habituels changements de temps de narration et ses phrases concises pour dynamiser faussement ses textes, procédé plutôt agréable, bien que quelque peu artificiel.

Du côté de l'histoire, l'auteur ne nous propose pas une intrigue très développée (mais le format ne le permet pas) et on peut même dire qu'elle n'est pas la plus intéressante de la série.

Le procédé consistant à faire revivre l'ennemi juré battu et abattu par l'intermédiaire du fils vengeur n'est pas novateur et est également artificiel, surtout quand cette idée ne mène pas à une plus-value quelconque sur le récit ou sur la série elle-même.

On pourra également regretter la sous-utilisation du personnage de Friquet, celui par qui l'humour naît souvent. Effectivement, l'ensemble est un peu moins drôle, et les moments d'humour qui, souvent, créaient des points de respiration dans l'histoire ou dans la dramaturgie ne sont point présents ici.

C'est donc à un épisode de facture moyenne auquel on a affaire bien que l'auteur ait retrouvé ses marottes stylistiques.

Au final, pas le meilleur épisode de la série, mais une histoire qui, par sa concision, se lit rapidement et offre tout de même un certain plaisir de lecture et ouvre sur le récit suivant.
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