Allemagne. Futur proche.
Britta et Babak sont associés dans un cabinet florissant appelé « Le Pont » qui, sous couvert d'apporter de l'aide aux suicidaires, recherchent et recrutent des personnes volontaires pour mourir au nom d'une cause quelconque. Leurs clients : des terroristes de toutes sortes ayant besoin de chair à canon.
Lors d'un attentat, ils s'aperçoivent que leur commerce est peut-être mis en péril.
Cette « dystopie post-démocratique » (4e de couverture) m'a prise au dépourvu. J'ai trouvé l'idée de rendre « légale » la fourniture de main d'oeuvre kamikaze pour défendre une cause (politique, animale, écologique ou autre) originale, nouvelle et pleine de promesses.
Mais je suis restée à la frontière du roman. Je n'ai pas réussi à m'imprégner du contexte politique, familial et amical, ni à m'attacher aux personnages. Je ne suis pas entrée dans l'univers de
Julie Zeh : il m'a manqué de la fluidité et du concret. Certains traits de caractère sont trop caricaturaux, l'intrigue est floue et l'ambiance politico-thriller m'a paru très fabriquée et peu crédible. En plus, je n'ai pas vraiment tout compris.
Pourtant, ce roman contient un quelque chose qui malgré tout, me donnait envie de poursuivre, de comprendre, de savoir ce qui allait se passer. Il existe donc bien un fil directeur qui tient en haleine et attise ce petit côté si plaisant de lecture : la curiosité et l'envie, page après page, d'en savoir plus.