Les deux récits placent Conan aux prises avec la sorcellerie qu'il abhorre particulièrement. La malédiction montre comment il est abusé par un sorcier au prix de son amitié avec un cimérien alors que le sond le place dans une sorte de série d'épreuves, de tests fomentés par un duo de sorcières particulièrement repoussantes. Dans les deux cas, Conan s'en sort à la force de son épée et de sa ruse mais les deux histoires insistent surtout sur l'indépendance du barbare et sa capacité à diriger lui même son destin, malgré ce qu'on croit pouvoir lui imposer. Conan est libre et décide de ce qu'il veut, quand il veut. les sorciers de ses deux histoires l'apprendront à leurs dépens.
Les graphismes d'un récit à l'autre sont réussis. Ma préférence ira à la seconde. En effet la mise en page de Ernie Chan est beaucoup plus intéressante et originale. Là où d'autres proposent entre 5 et 10 cases sur une même page, Ernie Chan préfère se limiter à 3 ou 4 voire moins. Ce choix permet de transcender les scènes d'action et de leur donner ainsi toute leur ampleur, laissant la place au barbare pour s'exprimer et lui rendre la maîtrise de ses mouvements. Conan semble alors vouloir sortir des cases....
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Je n'aime ni les voix ni les trésors imprévus. Je pille quand je veux!
Il te manquait un bras... te voici manchot!