Je me suis dernièrement penché sur la version Wish de «Vers la féminisation » d'
Alain Soral.
Dans « Premier Sexe », le délicieux
Eric Zemmour commence entre autres par une salve sur la mixité conjugale (couple Karembeu) puis nous expose subtilement sa thèse du grand remplacement homosexuel, avec toutes ces lavettes refusant la guerre, n'hésitant pas à faire la vaisselle ou changer une couche (attention à la tentation pédophile), pour plaire à Madame. Tout ceci aboutissant au final à une consommation de pornographie de plus en plus violente !
L'auteur est intelligent et habile. On sent qu'il pèse ses mots lorsqu'il lie matriarcat et Stalinisme, matriarcat et enfant-roi, séduction et harcèlement sexuel.
Rien de bien grave en soi puisque pour les électrices, « les idées ont moins d'importance que les personnalités ».
Cet ouvrage qui mêle fiction et réalité a un intérêt thérapeutique. S'il me venait l'idée de faire du tourisme sexuel en Thaïlande, je serais décomplexé puisque Zemmour nous explique que c'est une manière de fuir notre société du respect et de l'égalité. « Ces hommes "aiment" leurs femmes, mais justement les aiment trop, les respectent trop, les craignent trop pour les désirer encore. »
Désolé pour celles et ceux qui considèrent comme Camus (Albert!) que « un homme, ça s'empêche ».
Je n'ai pas été jusqu'à payer pour lire cette oeuvre magistrale mais j'ai beaucoup appris. Aussi, je ne peux résister à l'envie d'en partager ces morceaux choisis :
« le rêve féministe s'est substitué au rêve communiste. On sait comment ces rêves finissent. »
« On explique en général la stagnation intellectuelle et économique de l'Europe par le vieillissement de la population. Mais
Cervantes écrivit Don Quichotte à soixante-quinze ans et
De Gaulle revint au pouvoir à soixante-huit, et le chancelier allemand Adenauer à plus de soixante-dix. On ne songe jamais – ou on n'ose jamais songer – à sa féminisation ».
Il ne faut bien sûr y voir là aucune charge contre la femme, non non. Emerveillons-nous plutôt devant
Cervantes qui meurt à 69 ans et écrit à 75.
« Trente ans après, le jeune Arabe est le non-dit le plus lourd de la société française. Il est à la fois rejeté et désiré, haï et fantasmé. Il est l'inacceptable et le vague regret. Les féministes le vomissent mais elles n'osent pas le dire par héritage anticolonialiste. Elles sont furieuses de voir les cités revenir à l'âge de pierre antéféministe et, en même temps, sont ravies de trouver un repoussoir mâle aussi parfait. Il est le barbare dans Rome, le loup entré dans Paris. Il a un langage proche de Neandertal. Il est l'homme d'avant la civilisation. »
« Cette vieille dichotomie entre maman et putain, la modernité la rejette avec horreur. "Je ne suis ni une pute ni ta maman", nous assènent nos compagnes d'aujourd'hui. Que sont-elles ? Des femmes, répondent-elles avec éclat. Qu'est-ce qu'une femme ? On ne sait. Sans doute un homme d'aujourd'hui. »