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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le premier sexe est un petit livre traitant de la métamorphose de l'homme viril des années 60 en l'individu-marque du XXI siècle, hautement féminisé par les publicitaires. C'est aussi le moyen qu'a trouvé l'auteur pour exprimer ses points de vue sur des sujets un peu moins ancré à la thématique centrale. Même si l'on n'avoue n'être pas toujours d'accord avec les convictions chères à l'auteur, il n'en reste pas moins que son essais en demeure très bien écrit et a le mérite de bousculer les idées reçues sur les bien faits du modernisme dans lequel il est de bon ton de prôner l'égalité des sexes.
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Avant tout, je souhaite préciser que si on raisonne en terme de marketing, il est clair que je ne suis pas du tout le "lecteur cible" de ce livre.
Petit livre qui, comme sa couverture l'indique, est à contre courant de la pensée actuelle pro-féministe. Cet essai permet d'apporter de nouveaux éléments, indispensables à une réflexion critique quant à cette idéologie. Je ne vais pas sombrer dans la tentation d'une critique "psychologisante" de l'auteur (qui suis-je pour en parler?), je vais parler du contenu : le développement de la pensée et les faits énoncés donnent à ce travail le mérite d'être lu, ne serait-ce que pour "entendre un autre son de cloche." Si vous êtes féministe en quête de contre-arguments et que vous aimez vous remettre en question, ce livre est pour vous ;)
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En écrivant cet essai, au demeurant bien construit et argumenté, Éric Zemmour avait-il conscience de sa portée qui, de mon point de vue, va bien au-delà du sujet annoncé : la place toujours croissante de la femme dans nos sociétés occidentales modernes ?
En dénonçant leur féminisation globale, tel un « cocooning » maternel qui se serait abattu sur nos pays « développés » comme une chape de plomb sous prétexte d'hyper-protection, au final castratrice, n'explique-t-il pas, a priori, le désintérêt et la fuite qui se sont emparés de leurs ressortissants toujours plus jeunes et plus nombreux qui prennent le parti de l'émigration ? Retraité en Thaïlande, une société aux valeurs beaucoup plus traditionnelles, je le constate tous les jours.
Pour ne prendre que cette région du monde pour exemple, ce mouvement s'exprime de plus en plus largement et ouvertement dans la littérature qui y est consacrée, qu'il en soit le thème principal ou qu'il marque simplement en demi-teinte la trame romanesque des ouvrages.
On connaît, bien sûr, « Plateforme », de Michel Houellebecq, qui ne prend en compte que la liberté sexuelle, mais dont c'est le propos essentiel. En revanche, on peut aussi citer John Burdett, auteur d'excellents polars comme « Bangkok 8 », qui émaille ses enquêtes à rebondissements des mêmes constats sociétaux. Ou encore le « roman gay » d'Eric Miné, « le garçon de Vientiane », paru récemment, qui dénonce au passage le « totalitarisme précautionneux » de l'Occident en opposition à une liberté supposée qui s'imposerait d'elle-même dans des pays moins touchés par la « mondialisation égalitaire » et qui auraient conservé un ordre naturel et ancien malgré les épreuves de l'Histoire. D'autres titres, sûrement, tournent autour de cette idée dans l'air du temps, mais je ne les connais pas tous.
Alors, prémonitoire, le livre d'Éric Zemmour ?
En fait, à mes yeux, un livre majeur de notre époque.
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Très bon livre, dense et riche qui ne plaira pas à tout le monde, car il faut aimer "lire" et surtout chercher à comprendre, et ne pas se braquer en faisant des amalgames féministes de bas étage... On est à l'opposé du "prêt à penser" que nous propose le feel good avec ces histoires qui se ressemblent toutes, mal écrites, et sans aucune profondeur. Très bel essai, fin et pertinent. On peut évidemment ne pas être d'accord, mais c'est précisément la contradiction qui fait avancer la réflexion pour ne pas rester prisonnier de ses préjugés et autres convictions. Merci Monsieur Zemmour.
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Livre avec un autre ton, agréable à lire. Il est aussi agréable d'entendre autre chose, une autre vérité. Un livre qui lance les débats ce dont on manque cruellement dans une France baignée dans la consensualité.
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Voici un livre permettant de sortir du discours ambiant et politiquement correct.
Si je partage certains points de vue, Eric Z. ne développe guère sa position sur le point fondamental qui consiste à ce que la femme soit sous tutelle de son mari/compagnon.
Contrairement à ses détracteurs, je le pense capable d'empathie lui permettant de reconnaître que les relations hommes-femmes doivent trouver un mode plus égalitaire.
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Un livre très bien écrit, dont la thèse justifie la kyrielle de mauvais avis présents ici.

Ici, Zemmour oppose l'image de l'homme des années de son enfance à celle de l'homme actuel.
Il fait une critique de la dévirilisation de la société, que personne ne peut nier. D'une certaine façon, il condamne ce que deviendrait l'idéologie woke d'aujourd'hui, un totalitarisme fou, violent et menteur.

À lire comme une cure contre la bien-pensance. Zemmour décrit comment les élites ont féminisé l'homme et quels profits ça a pu leur rapporter. Il explique aussi comment il a détruit l'image de la femme dans les médias.

Sortez du prêt à penser et lisez ce petit ouvrage, vous vous ferez un avis ensuite.
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Ce livre est intéressant, mais pas révolutionnaire. Zemmour décrypte les travers de son époque et essaye de leur trouver une cause historique. Sa thèse est celle-ci : les homos et les femmes contrôlent le monde. Les hommes sont devenus des princesses parce qu'ils s'épilent et veulent tomber amoureux.
il compare les hommes du début du XXIème siècle avec ceux du XXème et du XIXème, dit qu'ils ont renoncé à leurs privilèges masculins en échange de ne plus être responsables, et de ne plus être des hommes.
Zemmour n'a pas connu l'époque virile qu'il essence, et l'idéalise outrageusement, tout en feignant d'ignorer que dans un monde viril et patriarchal, il ne serait lui-même rien.
Malgré tout, il faut lire ce livre, surtout si on est un gauchiste. La plume est parfois maladroite, mais elle est assez drôle. Chaque ligne de ce livre est une crotte de nez jetée à la bien-pensance, à la frugalité.
Sans compter que la majorité des phénomènes que décrit cet ouvrage sont observables dans la vraie vie.
Je recommande vivement. Lecture divertissante.
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