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4,02

sur 572 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
The End est un thriller écologique, dans la même veine non humoristique que les autres romans graphiques de Zep parus chez Rue de Sèvres.
Dans les Pyrénées espagnoles, des personnes meurent sans explication.
En Suède, des étudiants et leur professeur consacrent leurs travaux à l'étude des arbres avec une théorie selon laquelle ils communiquent entre eux, notamment grâce aux champignons (théorie qu'on retrouve dans d'autres publications), mais aussi avec la terre qui les informe sur tout ce qu'elle a "en mémoire". Les arbres peuvent changer leurs rejets de gaz, notamment pour se protéger quand ils sont menacés par une espèce animale. C'est ainsi que les dinosaures auraient disparu et qu'une partie de l'espèce humaine pourrait également être exterminée.
Une magnifique dystopie qui fait froid dans le dos, avec, comme dans toutes les oeuvres non humoristiques de Zep, de très beaux dessins, des couleurs particulières et une histoire qui fait réfléchir !
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Je ne connaissais pas du tout cette bande dessinée, et tout ce que je connaissais de Zep jusqu'ici c'était sa série Titeuf. Autant dire que je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'ouvrage venant de l'auteur.

C'est une très belle surprise, inattendue et une agréable découverte. Les thèmes abordés ne pouvaient que me plaire : la nature, la pollution, les industries chimiques qui détruisent faune et flore, le langage et la communication entre les arbres, la recherche scientifique, l'apparition d'une étrange "épidémie"...

Tous ces sujets sont abordés à travers l'arrivée d'un stagiaire, Théodore, au sein d'une équipe de chercheurs en Suède. Cette équipe travaille sur la communication entre les arbres et les ressources qu'ils sont capables de livrer aux hommes, pour peu qu'on sache les "écouter"...

On découvre ainsi l'étrange et quelque peu austère professeur Frawley et une de ses assistante : Moon. Peu à peu, Théodore fait part à l'équipe de ses étranges découvertes dans la forêt aux alentours. D'autres phénomènes étranges commencent à remonter aux oreilles de l'équipe. Que se passe-t-il dans le monde ? Les arbres cherchent-ils à alerter d'une catastrophe imminente ?

Une aventure passionnante et utile. L'histoire se classe aisément dans les faits d'actualités, notre époque et ses questionnements. Les couleurs sont douces, rendant l'ambiance de la bande dessinée assez mystérieuse.
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Coup de coeur pour cette bande dessinée écologiste et apocalyptique !
L'univers de cette BD est très loin de celui pour lequel je connaissais Zep. On trouve ici très des pages monochromes aux tonalités de couleur très naturelles (ocre, vert, marron).
L'ambiance musicale est marquée par la chanson «The end » des Doors, titre d'ailleurs repris comme le titre de la bande dessinée.
L'histoire nous emmène en Suède, dans une réserve naturelle ou un petit groupe de scientifiques étudie les arbres et leur mode de communication. Lorsque des événements étranges commencent à se produire, Théodore, le jeune stagiaire nouvellement arrivé, commence par soupçonner le laboratoire voisin d'empoisonner les sols et rivières, avant de se rendre compte que la réalité est toute autre et bien plus terrible...
Une bande dessinée qui nous force à réfléchir sur l'impact de l'humanité sur son environnement et sur ces forces de na nature que l'on pense (à tort) maîtriser.
Lien : https://lectureenfantparent...
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"The End" est un thriller écologique haletant. Totalement inscrit dans l'air du temps où le langage des arbres interroge beaucoup, "The End" apporte une solution au problème qu'est l'humanité pour la Terre en inventant une apocalypse tout en douceur. A la fois alarmant sur la nature humaine et utopiste sur la force de la Nature, Zep trouve un angle réjouissant et original pour cette course contre la montre. Brillant, "The End" avance une théorie aussi intéressante qu'intelligente, le tout sur les riffs des Doors !


Lien : https://plumeetpellicule.wor..
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Comme une invite et plus sûrement une révélation à venir, Zep nous incite à (re)découvrir la chanson The end des Doors et oui, on se laisse aller à l'écouter en boucle tout au long de l'histoire.
Dès les premières planches le ton est grave, on côtoie le drame d'une humanité en dérive. de nombreux décès inexpliqués, des animaux au comportement tout aussi incompréhensible, des champignons toxiques… et au coeur de ce récit, les arbres. Les arbres, poumon indispensable de la vie sur la planète. Zep va plus loin que cette réalité reconnue. Il met en évidence la communication des arbres entre eux et leur ADN qui contient l'histoire de la Terre. Tels des gardiens ils décident du devenir de l'humanité et n'hésitent pas à agir contre notre arrogance et notre indifférence face aux désastres que nous provoquons sans scrupule.
Comme si l'essentiel était davantage dans les propos que dans la couleur, les planches en bichromie de couleurs pâles donnent un ton discret à l'ensemble de l'album. Pour autant le trait expressif met en valeur chaque personnage et chaque scène.
Récit d'anticipation, Zep pose la question des origines et de l'importance de la présence de l'Homme sur Terre. Un futur plausible, au goût amer, avec au bout l'espérance du meilleur à venir. Sans contexte, un moment de lecture d'une grande intensité.
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Théodore Atem vient d'intègrer une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Frawley, qui travaille sur la communication des arbres entre eux et avec les humains. Alors qu'ils tentent de percer le secret du codex des arbres, des évènements étranges surviennent : des promeneurs meurent mystérieusement en forêt, les animaux sauvages ont un comportement inhabituel, des champignons toxiques prolifèrent… sonnant peut-être l'imminence d'une catastrophe planétaire.

Dès les premières pages j'ai songé à ce livre allemand de Peter Wohlleven devenu best seller, « La Vie Secrète des Arbres » (Les Arènes), qui met en évidence l'intelligence des arbres et leur faculté à communiquer et à s'adapter, leur permettant aussi de parer à d'éventuelles menaces. Il n'est pas difficile alors d'imaginer que leur pouvoir d'influence puisse s'étendre d'une manière ou d'une autre à l'homme, et sur la base de ces constatations scientifiques, il n'y a plus beaucoup de pas à franchir (ce que fait allégrement Zep) pour se poser certaines questions : et si les arbres savaient… tout ? et s'ils pouvaient le cacher aux hommes ? et si c'étaient eux en réalité qui contrôlaient le monde, avaient le pouvoir de le réguler, et même de faire disparaître des espèces, peut-être même dans leur propre intérêt ? Sommes-nous les prochains dinosaures ?

Comme dans son précédent « Un Bruit Etrange et Beau », on est loin de Titeuf évidemment, et parfois on oublie que ces personnages au tracé délicat sont issus du crayon de Zep. J'ai un véritable coup de coeur (avec un unique bémol sur la couverture que je n'aime vraiment pas et qui tranche avec un contenu recherché, expressif et délicat) pour cette BD à message écologique rythmée par les chansons des Doors, et qui finit tout de même sur une belle note d'espoir. Et si on avait droit à une seconde chance ? de quoi rendre humble la prochaine fois qu'on fera une ballade en forêt.
Lien : https://cestquoicebazar.word..
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Très loin de Titeuf ou de l'excellent Captain Biceps, Zep dessine et scénarise des albums fort réussis sur des thèmes actuels et toujours liés à l'homme, sa vie son oeuvre. Cette fois-ci il est question de la relation homme nature et du mal que celui-ci cause à icelle. J'aime bien la théorie du professeur Frawley qui dit que les dinosaures ont disparu de la terre parce qu'ils ont "cessé de participer à l'équilibre général" en dévorant "les ressources terrestres et [n'apportant] rien en retour", alors que nous les Hommes sommes encore inexplicablement sur cette planète bien que nous fassions pire que les dinosaures puisque "nous, nous créons le déséquilibre." (p.36)

Cet album est tout de cases monochromes, mais alterne les couleurs : vert, bleu, sépia, gris, ocre. Je n'ai pas cherché à savoir s'il y avait une signification à chaque teinte, peu importe, je me suis laissé embraquer dans cette histoire militante qui prône le respect de la Terre et de la nature, qui met en images les valeurs écologiques, sans pour autant tout rejeter de ce qui fait nos vies actuelles. Zep ne fait pas dans le manichéisme de mauvais aloi, les bons écolos et les mauvais sur-consommateurs, il pousse à réfléchir à travers une fable, un conte pas drôle du tout, qui flirte avec le surnaturel, la science fiction mais qui pourrait bien être dans pas très longtemps réaliste si rien n'est fait pour réduire l'impact et le déséquilibre de l'homme sur la planète.

Et le titre, emprunté aux Doors que le Pr Frawley écoute en boucle.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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J'ai beaucoup aimé cette BD.
Premier point, le dessin simple et humble, au service de l'histoire. Et un propos qui n'est pas du tout bavard, laissant la place à l'art premier de la BD : l'image expressive et narrative.
Deuxième point, l'arrière-plan scientifique et pseudo-scientifique. Notamment le "codex arboris". Ce mélange rend le propos très crédible. Et inquiétant.
Troisième point, les personnages ont une profondeur. Certes, cette profondeur n'est pas vraiment exploitée car c'est un one-shot, mais cela donne de l'épaisseur aux personnages et à l'histoire.
L'ensemble forme un beau message écologique et surtout un message d'humilité : la Nature se remettra des humains, mais les humains ne peuvent se remettre de la Nature que si celle-ci le veut.
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Après "Une histoire d'hommes" et "Un bruit étrange et beau" Zep nous surprend une nouvelle fois par un récit d'anticipation mêlant écologie, apocalypse à un fond scientifique et sérieux et le résultat est bluffant.
L'histoire débute par l'arrivée de Théodore en Suède pour un stage auprès du Professeur Frawley, éminent scientifique, pionnier de la paléo botanique. Son équipe étudie le génome des arbres qui permettrait de connaître l'histoire de la Terre et d'expliquer l'extinction des dinosaures.
Sous couvert de faits avérés (Cf. Koudous du Transval) et de théories pas si folles que ça The End nous fait comprendre que l'humain est éphémère et que la Terre se remettra sans problème de notre disparition. D'autant plus si elle choisit de nous éliminer, puisque c'est nous qui créons le déséquilibre...
Un récit mature, et intelligent, combinant parfaitement un trait fin et subtil et des couleurs sublimes, le tout survolé par l'hymne des Doors.
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Agréable surprise que de retrouver Zep dans cette BD grand format. J'ai tout aimé !

Les couleurs d'abord, je ne sais pas comment s'appelle ce traitement graphique, quelqu'un le sait ? Cependant on peut dire une sorte de plusieurs séquences monochromes dans les tons un peu pastels et sépia..pas vraiment le même que la couverture en fait ^^ En tout cas je trouve que les couleurs participent à créer une ambiance particulière, un peu onirique et hors du temps.

Le scénario quant à lui me plait beaucoup. Il est question ici de disparition des dinosaures, de l'intelligence des arbres, d'une mystérieuse industrie pharmaceutique et du groupe de musique The Doors. le récit est mené à travers Théodore Atem qui semble être albinos (M. Zep, une référence cachée ??). Il démarre un stage en Suède à propos de la communication entre végétaux..On accompagne Théodore dans sa recherche d'une explication à ses mystérieux champignons et tout est très bien amené. A ses côtés le Professeur Frawley un peu stéréotypé mais attachant et Moon, plutôt mystérieuse tout au long de cette histoire. Je n'ai pas encore réussi à trouver de faille dans ce récit. Et on me dit dans l'oreillette que côté film il se rapproche un peu de Phénomènes (The Happening) ? Quelqu'un l'a vu pour me confirmer ça ?
Lien : http://bookowlic.fr/zep-bd-t..
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