Le Capitan est un gentilhomme en quête d'aventures, de gloire, d'amour et de fortune, au tout début du règne de
Louis XIII, dans un roman de capes et d'épées historiquement quelque peu bringuebalant, mais haut en couleurs. Poisons, enlèvements, complots, tout y est, surtout les complots, car tout le monde complote contre le petit roi, comme s'ils voulaient l'abattre et prendre sa place avant qu'il soit assez fort pour se défendre. Une intrigue toute de coups d'épées, emmenée par un héros plein de bon volonté, mais reconnaissons pas le plus malin du lot, peut-être.
N'est pas
Alexandre Dumas qui veut, les longueurs ici semblent bien plus longues, si je peux me permettre, que chez le papa des Mousquetaires. Et puis disons que tout ce qui a trait au Nubien Bélphégore a très, très mal vieilli.
Reste des personnages féminins beaucoup plus intéressant que chez Dumas, de Gisèle à la terrible Léonora, qui si elle n'avait pas été alourdie par son amour pour cet imbécile de Concini serait allé loin entre les pages de cet auteur.
Une lecture d'été, pas trop fatigante intellectuellement, avec les prérequis du genre et les ficelles habituelles, mais distrayante.