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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela faisait presque un an que j'avais laissé Jay (Jennifer) et Kita, ce qui était une erreur, car la série est bien faite et mystérieuse. Et puis, cela m'aurait permis de recoller avec l'histoire. Plus tard, j'essaierai de les relire d'une seule traite.

Après la trahison de qui vous savez, Jay et Kita, nos deux héroïnes sont pourchassées, recherchées. Mais elles ont une arme secrète.

Ce quatrième tome continue dans la lignée des précédents, mêlant habilement l'historique et le fantastique, sans oublier les contextes sociaux, puisque nous sommes dans les bas-fonds, avec une bande de gamins des rues (les Dead End's), dont certains sont hauts en couleurs.

Mais pas que… de l'autre côté, nous avons la reine Victoria, la bonne société (qui est pourrie jusqu'à la moelle), les richesses et les chantiers navals qui construisent un super navire pour aller reconquérir les terres dans les Amériques.

Après s'être vengées de leurs persécuteurs, nos deux femmes vont s'attaquer à l'Empire, qui van contrattaquer, bien entendu. Qui gagnera le bras de fer ?

Je ne vous dirai rien... Juste que l'Empire est gouverné par une femme et que celle-ci ne fait rien pour ses consoeurs, que du contraire, que le puritanisme fait loi et que dans les bas quartiers, la misère grouille, tout comme les enfants.

Un tome 4 qui bouge, qui pulse, qui ne manque absolument pas d'action, de retournements de situation, d'explosions, d'incendies et qui clôt un cycle (avant d'en commencer un autre).

Les dessins sont toujours aussi bien faits, les décors sont grandioses et j'apprécie les visages des différents personnages.

Dans ce tome violent, il y a aussi de l'amour : celui de Jay et de Kita pour leur enfant, vivant ou décédé, celui de Jay pour la petite Pickles, l'amour qui a entre Jay & Kita, et l'amour d'une fille pour cette mère qu'elle n'a pas connue... Sans oublier les amours plus triviaux d'un homme pour sa belle-soeur.

SHI n'est pas qu'une série fantastique où des démons asiatiques prennent vie, c'est aussi avant tout une série qui parle de féminisme, du combat des femmes pour obtenir des droits, de la justice. C'est aussi une série qui met en avant des femmes prêtes à tout pour se venger, pour faire justice, quitte à tuer.

Une série qui n'a rien de binaire, qui n'est pas toute blanche ou toute noire et qui met les lecteurs face à des situations qui ne le laisseront pas indifférent.

Une série mi-historique, mi-fantastique, qui met en scène la ville de Londres, ses classes sociales, ses injustices, le tout à l'époque victorienne. Il faut avoir le coeur bien accroché.

Ce tome 4 marque aussi la fin d'un premier cycle. La quête de Jay et de Kita est terminée et nous découvrons enfin le narrateur de ces récits.

Vivement la suite, je ne vais pas attendre pour la lire.
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Désormais la tête de Jen et Kita est mise à prix. Pour elle, depuis la mort de Pickles, leur haine pour l'empire britannique ne cesse d'augmenter.

Fin de cycle pour Shi, fin dune période pour Jen et Kita. Elles vont cesser de subir et de gibier vont devenir chasseur. Leur rancoeur et leur haine de leur société est si grande que ça va les transformer. Et avec les gamins des rues de l'east end, elles vont mener la guerre aux entreprises de sa royale majesté.
Un sacré portrait de ce Londres à l'époque Victorienne où la différence entre les classes est source de toutes les injustices.
Les personnages sont bien travaillés et leur émotions transparaissent à travers le trait décidément savoureux de Homs.
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Servi par des dessins de Homs d'une rare qualité, le scénario de Zidrou virevolte entre fresque historique, récit fantastique, épopée, roman noir... Un mélange détonnant et détonant dans lequel le lecteur peine parfois à reprendre son souffle.

Pas de temps mort. Quelques flashbacks. La reine qui donne son nom au tome 4 est bien présente. Il s'agit de reconquérir les terres dans les Amériques, où les 13 provinces ont acquis leur indépendance. Pour ce faire, elle accepte la création d'une flotte de cuirassés, surarmés et surprotégés, idée qui a germé au sein du groupe des "ériés". Elle y envoie le Commissionnaire Kurb déchu, pour avoir tué Pickles. Celle-ci avait trahi Jen et Kita par désespoir, apprenant que Jen a un enfant, adopté voilà 8 ans par une famille en Suisse.

Jen et Kita entame une oeuvre de destruction systématique de l'Empire britannique. Et par ailleurs, Jen s'obstine à vouloir retrouver son enfant. Elles son épaulées par les Dead End's, sorte de Cour des Miracles, composée de mendiants, d'orphelins... vivant à leur compte dans les rues de Londres. Mais suite à leurs tatouages, Jen et Kita porte une étrange malédiction en elles, car le tatouage semble s'animer, pour le meilleur, mais surtout pour le pire...

L'univers développé par Zidrou et Homs est fascinant et captivant. de la très belle ouvrage, comme on dit.
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La conclusion du premier cycle.
Si on comprend que tous les éléments sont pour montrer l'envergure de la vengeance et de la haine, l'attachement d'une mère pour sa fille, j'aurai aimé pour certains points soient plus exploités. Comme les tatouages qui prennent vie.
Une conclusion bien sombre avec un flou de quelques années. On se demande qui va être au centre du deuxième cycle.
Les dessins sont toujours aussi spectaculaires et réussis.
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Il semblerait que ce 4ème tome soit la fin d'un cycle.... Il serait pas mal que je prenne le temps de relire les 4 volumes à la suite les uns des autres pour bien visualiser l'histoire dans son ensemble.
Je me suis lancée dans celui ci, sans révision.... et il faut que j'avoue avoir eu un peu de mal à "recoller" avec l'histoire.
Mais globalement j'ai plutôt apprécié cette atmosphère de rivalité et de mystère aussi. Certaines choses m'ont très certainement échappées....
Et j'aime assez ces dessins, parfois sombre, parfois plus nuancé.
Et suivre donc avec un prochain cycle pour recoller avec les événements du début du premier tome.
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Simple remarque en préambule: la fameuse citation affichée en page de garde de tous les albums de la série trouve ici son explication…

Alors que les crocs du redoutable limier de l'impératrice se referment sur Jay et Kita, l'heure de gloire des Glorieux Eriés semble venue quand Victoria adoube leur projet de flotte ultra-moderne de reconquête des colonies d'Amérique. C'est sans compter sur les sans-grade, ces enfants des rues invisibles à l'Empire mais qui ont bien décidé de prendre leur destin en main, sans crainte d'affronter la force des adultes…

Ça y est, le premier cycle de cette magnifique série victorienne un peu dérangeante se termine, dans les temps et en maintenant une qualité moyenne assez élevée. Ça semble enfoncer des portes ouvertes mais tenir à la fois une ligne graphique homogène (les dessinateurs évoluent souvent entre les albums) et un scénario équilibré entre les tomes est très loin d'être évident, même pour les grosses séries grand-public d'auteurs chevronnés. Il est donc l'heure de faire un premier bilan.

Comme d'habitude je vais commencer par les deux seuls points qui peuvent faire discussion, à savoir l'aspect fantastique et le croisement entre les mésaventures de Jay et Kita et l'époque contemporaine. Ce n'est pas un détail car ces deux aspects sont selon moi deux des trois éléments scénaristiques qui rendent cette série si intéressante. L'aspect fantastique donc est a mon avis le plus discutable en ce que pour l'heure il n'apporte à peu près rien et fait porter le risque d'atténuer la touche « dikensienne » de la série. Ce qui m'a marqué sur ces quatre albums c'est cette vision ultra-réaliste, très britannique, d'une société victorienne déconstruite par Zidrou en montrant la réalité la plus sordide de cette domination du mâle blanc de la haute société, si droits, si dignes dans leurs costumes et si pitoyables une fois en robe de chambre dans le cocon opaque du foyer. Une coloration assez proche de ce que faisait Loisel il y a vingt ans, mais finalement moins sordide. Histoire de sensibilité et de graphisme sans doute. Sur cet album plus encore que sur les deux précédents le scénariste abuse de ces démons issus des tatouages sur le dos des filles et du vieux mentor en en faisant l'outil majeur de la vengeance contre le projet des glorieux Eriés. En cela il permet à Homs de nous faire plaisir avec de vastes pages très graphiques mais cela atténue la tension avec ce Deus Ex Machina pour lequel on ne nous a toujours rien dit et qui semble une grosse facilité scénaristique. C'est d'autant plus dommage que la montée en puissance des enfants des rue, comme une foule de rats inarrêtables, ainsi que le couple vengeur formé par les deux femmes suffisait à passionner avec cette idée de faibles victimes renversant l'empire britannique… Gageons que les auteurs savent où ils vont et le pourquoi de cette régulière mais brève irruption fantastique dans la série.[...]

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Un tome 4 que j'attendais avec impatience, tellement j'ai adoré les trois premiers. Une bonne partir de la bd tient ses promesses, elle nous montre les filles accomplir leur vengeance mais la fin... à partir de leur rencontre avec la reine Victoria, tout dérape? Cette rencontre ne mène à rien, on se demande son utilité, et la toute fin... non mais la toute fin quoi!!! Voilà pourquoi je n'aime pas le format frano-belge, il ne permet pas de conclure correctement les bds. celle-là était pourtant en 4 tomes, on pourrait s'attendre à ce que la fin ne soit pas expédiée comme cela.
Beaucoup de questions restent en suspens et c'est vraiment très dommage pour une série de cette qualité.
Pas une franche déception mais ce n'est pas loin...
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Fin de ce premier cycle, ce volume n'a pas apporté toutes les réponses sur lesquelles je comptais et je reste un peu sur ma faim. L'histoire et les personnages sont malgré tout toujours intéressants, les dessins et l'ambiance toujours aussi beaux. Je ne sais pas vers quoi nous mènera le prochain cycle mais j'imagine qu'il ne sera finalement pas si éloigné de celui-ci.
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Voici la fin du premier cycle... Un cycle très noir d'ailleurs. Les teintes de l'album sont là pour le rappeler, si un rappel était nécessaire. C'est quasiment une fresque sociale à la Dickens qui nous est données avec une opposition entre mode de vie aristocratique et bourgeois opposé à celui du peuple des bas fonds de Londres.
Les personnages détenteurs du pouvoir sont d'une bassesse sans nom. La révolte des enfants soutenus par les démons ne semble que commencer.
Le graphisme est puissant et le découpage dynamique.
Ce cycle tient ses promesses du point de vue de la narration, mais il est à réserver à des adultes.
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Le père de Jay meure, sous le regard de son frère, le vrai géniteur de Jay, qui ne lui vient pas à l'aide. La mère de Jay lui fournit le nom et l'adresse de la famille qui a adopté la fillette que Jay croyait mort-née. La Reine Victoria embarque toute sa marmaille pour aller visiter le chantier naval d'une flotte prévue pour reconquérir les Etats-Unis. Jay, Kita et leur Senseï réveillent les trois démons qui mettront à feu ces bateaux. Et la fille de Jay rencontre enfin sa mère… en s'agenouillant devant sa tombe. Fin de premier cycle, très beau.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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