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4,19

sur 321 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai eu la chance de pouvoir ce lire ce roman dans le cadre du prix Harper Collins poche noire et c'était vraiment une belle surprise. C'est typiquement le genre de roman qui ne m'aurait pas attirée et je serais vraiment passée à côté d'une chouette lecture.
« Matière noire » est vraiment un bon polar qui vous tient en haleine jusqu'à la fin (et pourtant c'est déjà une belle pavasse). Etant capitaine de police, l'auteur sait de quoi il parle, il maitrise son sujet et ça se ressent vraiment dans sa plume. C'est accrocheur, addictif et sans temps morts.
Les chapitres alternent entre Bek, chef de la BAC et Jacques, journaliste et ex-flic aux RG. Les deux enquêtes vont évidemment se rejoindre et se télescoper vers la fin du récit et j'ai beaucoup aimé ces deux personnages très attachants et dévoués à leurs enquêtes. Ce sont deux « jusqu'au-boutiste » qui ne vont rien lâcher et qui vont finalement devoir collaborer main dans la main pour résoudre ces crimes crapuleux.
J'ai vraiment passé un chouette moment avec cette lecture et je continuerai à découvrir l'auteur avec grand plaisir.
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Ce livre a un gros plus : il se déroule dans la région Stéphanoise, là où j ai fait mes études, là où je travaille et fais du shopping ! Alors forcement, l immersion est totale !( meme si le st etienne du livre est très réel mais un peu noir !)
J ai choisi la lecture de ce polar dans un moment où je travaille énormément, du coup j ai mis quasi deux semaines à en faire la lecture mais cela n a entravé en rien la satisfaction à avancer la lecture car les personnages sont attachants et l intrigue prenante !
Marion Testud est une jeune femme qui ne revient pas après une sortie footing : son mari est immédiatement soupçonné. Pour écrire un article, un journaliste va décider de se lancer dans cette enquête.
Ines est une jeune fille , rebelle , fugueuse qui disparaît après une sortie en discothèque. Au bout de quelques jours, sa mère s inquiete et prévient Karim, un ancien copain , flic à St etienne .
Les crimes ne se ressemblent en rien mais les chemins des 2 enquêteurs vont se croiser ...
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Matière noire d'Ivan Zìnberg est un bouquin sur lequel je suis partie avec un a priori très positif. de très bons retours d'abord, mais aussi un livre paru aux éditions Cosmopolis qui compte dans ses rangs une sacrée brochette d'auteurs dont j'ai soit déjà pu apprécier le talent, soit très envie de découvrir les romans.

Et ce thriller/polar transforme l'essai avec succès.

La plume est fluide, précise. Un vrai sens du détail qui crédibilise le déroulement de l'enquête. On sent que l'auteur fait partie de la maison et je le remercie pour le petit lexique en fin de livre qui a été très utile à la profane que je suis 😅.

Les chapitres courts et rythmés m'ont totalement embarquée. Une affaire rondement menée où je n'ai pas tout vu venir… et tant mieux 😊

J'ai beaucoup aimé les personnages de Karim et Jacques, deux flics dans l'âme, chacun à leur façon un peu loup solitaire en apparence mais cachant une vraie sensibilité. Deux personnages principaux terriblement humains 🥰.

Un tout petit bémol : j'aurai voulu comprendre la motivation du « grand méchant loup » (histoire de me rassurer...), mais peut-être n'y a-t-il parfois juste rien à expliquer… ce qui est assez flippant 😨

Bref, un page turner qui m'a vraiment donné envie de mieux découvrir l'univers de cet auteur 🤩.

Résumé : Un thriller au réalisme captivant : Matière Noire est une bombe qui n'explose qu'à l'intérieur de votre organisme
Juillet 2017.
Une région. Deux disparitions.
Après une nuit en discothèque, la jeune Inès Ouari ne donne plus signe de vie.
Marion Testud, elle, n'est jamais rentrée de son jogging matinal.
Sur leurs traces, deux enquêteurs aux profils atypiques : Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Étienne, flirte avec les limites et prend tous les risques pour retrouver Inès. Jacques Canovas, journaliste parisien et ex-flic des Renseignements généraux, couvre la disparition de la joggeuse.
Tous deux ont des raisons personnelles de parvenir à leurs fins.
D'un bout à l'autre du pays, les pistes se croisent tandis que de vieux meurtres énigmatiques refont surface. Deux hommes confrontés, lancés dans une course contre la mort à pleine vitesse dans les abysses de la terreur panique.
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Juillet 2017, Karim alias Bek enquête sur la disparition de la fille d'une amie: Inès. En Savoie, c'est une joggeuse qui disparaît, Marion. Jacques, ex-Flic a la pension à du reprendre du service. Il travaille dans la presse à faits divers et est envoyé pour mener l'enquête. Ensemble, malgré leurs techniques différentes, ils vont mener l'enquête car leur but final est de trouver ce tueur en série coûte que coûte.
L'auteur dont on apprend qu'il est inspecteur de police donne des descriptions précises et une maîtrise de la scène du crime. Fan de thriller et de polar noir, j'ai vraiment bien aimé ce roman de cet auteur que je découvre pour la première fois.
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GRAND PRIX DU FESTIVAL SANS NOM 2020

Je découvre l'auteur avec ce roman, c'est son 5e.

L'action se déroule à Sainté, comprenez Saint-Etienne, ma ville d'adoption.

Évidement, j'ai aimé retrouvé les noms des rues et des quartiers presque tous cités (il manque entre autre Terrenoire).

J'ai découvert l'arrière-cour du commissariat du cour Fauriel, celui que l'on ne voit pas de la rue.

J'ai souri aux noms des boites de nuit modifiées, et j'ai retrouvé les vrais noms.

Un aperçu pas toujours rose mais très réaliste sur cette ville minière pauvre, sur ses trafics en tout genre.

Un roman très local, donc, mais pas que.

J'ai aimé le flic parisien des RG à la retraite qui travaille pour Crime Hebdo et qui mène sa propre enquête, recoupant divers informations et reliant des affaires aux quatre coins de la région.

L'explication du titre ne vient qu'à la toute fin du roman, mais ce n'est pas le plus important.

Un auteur que je continuerai de lire, c'est certain.

L'image que je retiendrai :

Celle de Karim Bekkouche, dit Bek, chef de la BAC qui pendant ses vacances fait son ménage tous les jours.
Lien : https://alexmotamots.fr/mati..
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J'ai entamé cette lecture sans savoir à quoi m'attendre, le titre ne correspondait pas au résumé de mon point de vue. J'ai découvert deux personnages, un flic et un journaliste avec un passé assez difficile, sans forcément qu'ils soient attachants. J'ai trouvé une bonne partie du livre assez lisse malgré quelques actions, mais ce n'est que vers la fin que je me suis laissée embarquer avec les personnages, l'action, le suspense, les émotions, tout s'est alors mis en place, ainsi que l'attachement aux personnages. Leur volonté d'aller jusqu'au bout, les embûches à surmonter et les lois transgressées forgent pour eux une admiration. La fin quant à elle est vraiment surprenante, on pensait avoir tout vu, et bien non, l'auteur nous a réservé une belle surprise.
Lien : https://heylowdylitdeslivres..
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Pour l'introduction de ce "Polar", je ne remercierais pas un éditeur de m'avoir fait parvenir un exemplaire, ni un booktrucmachin, et encore moins une instagrameuse aux longues jambes gainées de grandes chaussettes, allongée langoureusement sur son lit mais je remercierai ma dealeuse de livres préférées :

Ma médiathèque (D'où ma demande d'une certaine tolérance pour l'énorme logo que j'ai dû ajouté sur le code- barre.On ferme la parenthèse).

A travers différents critiques sur différentes plateformes, j'ai relevé ces mots : Haletant, technique, crédible, immersif...donc je retourne à la médiathèque pour emprunter (sur place) un dictionnaire des synonymes.


Il s'agit ici de mon style de lecture : "un polar"pur jus : un Vrai qui rejoint mes lebel(s), Norek(s), Saussey(s)...que du lourd. La touche française que j'affectionne.

Cette lecture n'a pas été une lecture anodine, ce livre m'a accompagnée sur un moment de ma vie, et il a été une porte de secours, de part la maitrise de l'écriture et sa syntaxe (voilà pourquoi je lis et n'écris pas) et son histoire.

Pas "d'alambigage" à la Jacques Saussey ( Alambigage : action d'embrouiller grave le lecteur. CF "le dictionnaire Ada") :

Inès, petite future délinquante : disparait sur le parking d'une boite de nuit.
Marion, joggeuse émérite, disparait sur le chemin d'une boite de nuit (voir mordibus plus tard).

Une fugue et une disparition pour deux enquêteurs : Karim, chef de la bac, flirtant avec les limites et Jacques, ancien flic, journaliste du scandale et du crapuleux.

Un meurtre, une disparition : deux enquêteurs dans deux domaines différents et les chapitres qui s'enchaineront jusqu'à la rencontre. Ce roman n'a pas été addictif pour moi, j'ai pu le poser et justement reprendre la lecture pour en faire une lecture immersif. J'avais envie d'écrire : "comme on lit un livre de poésie" mais je me sens incapable d'expliquer cette phrase.

Ou plutôt si, ce roman est un livre "technique" comme peut l'être un recueil de Dickinson (Emily, i Love You), il y a une maitrise des descriptions, tout comme les vers d'un poème répondent à des règles( qui d'ailleurs n'en sont pas) : Les scènes de crime sont décrites sans effusion de sordide, d'hectolitre de sang. La réflexion des deux protagonistes naît d'indices et non de spéculations.

Arrêtons là cette digression.

Pas de suspens, pas de violence (autre que celle liée à une réalité de terrain), une enquête écrite à l'ancienne, façon "36 quai des Orfèvres", ancrée dans la réalité de ce siècle, à travers une cartographie sociale de notre réalité : les cités, le bain éducatif des mômes et tout ça sans tomber dans le "pathos" du stéréotype bon marché.

"L'ambiance générale de « Matière Noire » est résolument sombre. Il y est question de meurtres, de disparitions, de détresse sociale, de solitude, de familles en souffrance, de deuil, de perversion, des « monstres du quotidien »

Il est clair que cet opus est un écho à différentes histoires de ces décennies passées. Ce qui en fait un :"Polar actuel" qui ne s'adressera pas uniquement aux lecteurs de policiers mais tout aussi bien aux lecteurs de blanche (la blanche est la littérature, hors romans policiers, fantasy, sciences fiction ...)

J'ai très vite adopté ce Jacques, il cherche, il fait "fonctionner ses petites cellules grises" quand Karim reste (pardonnnnn !) un flic : intuitif fonçant parfois tête baissé pour réfléchir après action. Ce personnage m'a dérangé : son quotidien hors travail qui revient comme un leitmotiv : sport, série télé. dodo. manger. (pas de carte de bibliothèque ?). Un peu de sexe. Je n'ai pas réussi à "dessiner" Karim, dans ma tête.

Avec minutie, Jacques récolte assez d'indices, lui permettant de relier le meurtre de la joggeuse à d'autres meurtres, non élucidés .Ce qui le conduira à rencontrer Karim qui associera la disparition Inès à l'enquête de Jacques (même si c'est plus Jacques qui conduit Karim sur une bonne longueur).

J'ai l'impression qu'il y a eu un Jacques dans la vie de l'auteur.

"Je m'intéresse aux affaires et événements que je vois passer au quotidien dans le cadre de mon boulot de policier. Je ne cherche pas à écrire des histoires 100% réalistes, mais au minimum il me faut une base crédible, qui me rappelle ce que je vois dans la vie"

Les deux enquêteurs finissent par se rencontrer et mettre leurs travaux en commun (SURTOUT le travail de Jacques !!!), ils sont de la même maison, même trempe. Ils savent fonctionner ensemble.

"Je pense que j'aurai de plus en plus de mal à l'avenir à écrire des histoires trop éloignées de la réalité"

Il n'y a rien d'artificiel dans ce livre, c'est cartésien et construit comme devrait l'être un plan de meuble Ikea.

La douloureuse reste pour moi l'épilogue qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe alors que tout le roman avait été construit avec la minutie architecturale d'un puzzle de
2000 pièces. J'entends que si les recherches et enquêtes de Jacques et Karim nous menaient vers un dénouement certains, rien ne pouvait présager le chapitre de fin.

Les petites phrases citées de l'auteur sur son roman, proviennent de cette page : https://gruznamur.com/2019/12/07/interview-1-livre-en-5-questions-matiere-noire-ivan-zinberg/

Lien : https://adacharlie.wixsite.c..
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Je dirais que c'est un polar classique. Ni wahou ni planplan. Et franchement, parfois ça fait du bien. C'est comme regarder un film français après avoir regardé plein de films américains. Retour aux sources et à la simplicité d'une histoire. 🍿

L'auteur est flic. Alors oui, ça aide au réalisme. On a l'impression de suivre un reportage de 90' enquête en plus quali tout de même ! 📺

C'est bien écrit, l'histoire tient en haleine, les personnages sont sympathiques, franchement ça fait le job 👌🏻

J'ai passé un bon moment de lecture, pas inoubliable certes, mais parfois c'est pas plus mal ! 🤭
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🖤BAC(K) TO BLACK💣
Marion Testud a disparu pendant son footing. Inès Ouari s'est évaporée à la sortie d'une discothèque. Jacques Canovas, ex flic et journaliste d'un canard à sensation est envoyé à la recherche de la joggeuse tandis que Karim Bekkouche, major de police à la BAC, enquête sur la jeune Inès. Disparitions volontaires, enlèvements ou assassinats ? Et si les deux affaires n'en faisaient qu'une ? Et s'il n'y avait qu'un seul coupable ?

A sa sortie chez Cosmopolis, on avait entendu beaucoup de retours positifs sur ce polar urbain. Maintenant qu'il concourt pour le Prix Harper Collins Poche pour lequel nous sommes jurées, on s'est plongées dedans et on ne l'a pas regretté. Les 2 enquêtes parallèles sont passionnantes de par le réalisme et la personnalité des deux héros atypiques, attachants et plein d'humanité. Les pistes se croisent, l'intrigue tient la route. L'alternance des chapitres consacrés à Karim et à Jacques est maîtrisée et maintient le suspense. On sent qu'Ivan Zinberg, lui-même capitaine de police, connaît bien son affaire. Bref on a kiffé ce thriller noir comme l'âme du tueur et il fait partie de nos préférés dans la sélection Prix Harper Collins Poche.

Il vous tente ?
Bisous 😘Fran & Flo 🍍
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Une lecture rapide et super sympa dans une ambiance bien sombre.

Deux disparitions étranges, deux hommes que tout oppose de prime abord qui mènent l'enquête avec chacun une raison bien particulière. Parviendront-ils à retrouver les deux femmes avant qu'il ne soit trop tard ?

Bienvenue dans un polar dans sa pure tradition. Ici pas de rebondissements rocambolesques, de suspense à couper le souffle. Non, dans ce roman vous trouverez deux enquêtes rythmées passionnantes et donnant envie de connaître leurs aboutissements. Vous aurez l'impression de lire de vraies enquêtes crédibles même si certaines actions font grincer des dents. Au départ, je l'avoue, le manque de rythme m'a fait un peu peur. Une fois que j'ai réussi à entrer dans l'histoire et à m'habituer au style de l'auteur, la curiosité a fait son travail et les pages ont rapidement défilé. Pour autant, ce ne sera pas un coup de coeur car justement le manque de rebondissements et de rythme n'ont pas permis à mon possible coup de coeur de se développer d'autant que quelques clichés clairement évitables m'ont plus d'une fois fait lever les yeux au ciel. Heureusement que les enquêtes me plaisaient bien sinon ça aurait été une belle déception.

Au niveau des personnages, j'avoue que je ne me suis pas particulièrement attaché à eux. Karim, chef de la BAC, est justement le personnage souffrant le plus de clichés et ses actions m'ont souvent agacé. Alors oui, il ne lâche rien, veut impérativement retrouver Inès mais c'était parfois un peu trop gros à mon goût. Jacques est intriguant à suivre mais pareil, je n'ai pas eu d'attachement particulier. Disons que j'ai aimé les suivre de loin, suivre leurs enquêtes et voir leurs différentes réactions mais rien de plus.

Le style de Zinberg est très descriptif et comme j'ai coutume à le dire, soit ça passe soit ça casse. En ce qui me concerne ici, j'ai réussi à m'en accommoder tant les descriptions me donnaient l'impression d'être dans le roman avec les personnages. L'ambiance très sombre est oppressante et colle parfaitement à l'histoire. J'aime tellement les romans à ambiance !

En bref, ce fut une lecture plaisante, un bon gros polar traditionnel qui plaira aux amateurs du genre.
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