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sur 1347 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle mouche échappée des ombres d'un confessionnal a piqué l'auteur de la Bête Humaine? Quel encensoir balancé avec trop de vigueur a brutalement frappé la tempe de l'auteur de la Curée?

Certes, Zola avait beaucoup à se faire pardonner et devait montrer patte blanche pour entrer à l'Académie: c'est dans ce but qu'il a écrit le Rêve, ce roman "calme" dit F. A. Burguet et pétri de sainteté...Mais personne n'a cru à cette patte blanche : on voyait trop le nez du loup, et Mimile n'est pas entré à l'Académie...

Bien fait pour lui: cette mascarade bondieusarde ne lui ressemble vraiment pas. Même La Faute de l'Abbé Mouret, un autre Rougon-Macquart peu concluant, avait le charme de l'inattendu, si ce n'est de l'inavouable, avec son Eden sensuel et ses galipettes naturalistes...Un bon curé découvrant sans remords les plaisirs de la chair, tout un programme!

Mais le Rêve !!

Zola sera-t-il absout pour cette exaspérante hagiographie d'une petite gourde aux doigts de fée ? Sera-t-il convié au banquet des grandes âmes pour cette pièce nouvelle ajoutée à la Légende Dorée de Jacques de Voragine ? Sera-t-il admis au rang des grands moralistes chrétiens pour cette sulpicienne version de la Petite fille aux allumettes?

En deux mots, l'histoire : elle a tout du conte !

Une petite mendiante, pupille fugueuse de l'Assistance, trouve refuge chez de pieux chasubliers, dans une petite ville de Picardie, Beaumont, qui vit à l'ombre de sa cathédrale. Ils l'adoptent, ils l'élèvent, ils en font une brodeuse hors pair, elle remplace l'enfant qu'ils ont perdu, maudits par une mère acariâtre. La petite perd peu à peu ses rancunes et révoltes d'enfant trouvée et vit recluse entre ses deux parents, rêvant comme toutes les petites filles d'épouser un beau prince, riche et charmant. Il ne tarde pas à se manifester : c'est le fils de l'évêque –eh oui ! avant de rentrer dans les ordres, ce dernier a connu la passion, mais la femme en est morte et le fils, maudit, est tardivement rentré en grâce auprès du prélat qui veut le marier à un riche héritière…

Angélique et Félicien, la fille de substitution et le fils du remords, s'épouseront-ils ? La brodeuse sans nom épousera-t-elle le prince sans mère, au mépris de tous les interdits sociaux et de toutes les conventions ?

On est à la fois dans la Petite fille aux allumettes, dans la petite Poucette, dans la Belle au Bois Dormant et dans Blanche -Neige-un-jour-mon –prince—viendra…

Trop, c'est trop !!

Essayons pourtant de plaider la cause de ce naturaliste fourvoyé dans le pays des contes et de ce déterministe égaré en terre mystique...

D'abord l' « écriture artiste », chère aux Goncourt: il est vrai qu'elle est, dans le Rêve, particulièrement travaillée : quand les personnages sont respectivement des brodeurs - des chasubliers- des maîtres verriers, des évêques...on se doit d'ornementer son langage , de le fleurir de mots savants et d'or nué.

Zola, donc, s'en donne à coeur joie: ensubles, chanlatte, coutisse, pâté, bourriquet, cannetilles, bouillon, frisure, broches..et j'en passe. Moi qui ne sais même pas faire un ourlet correct, j'en avais les doigts tout entortillés, comme si j'avais tressé les nattes de Bo Derek toute la journée!!

Ces recherches « in situ » chères aux écrivains naturalistes qui en crédibilisent leur récit m'ont toujours paru plutôt bien intégrées dans les Rougon-Macquart que j'ai lus – une petite quinzaine- mais ici elles m'ont pesé, m'ont paru plaquées, artificielles et je me suis prise à soupirer plus d'une fois : « Ah, nous voilà chez le verrier, on va avoir droit au vade mecum du vitrail, encore une fiche technique de Castorama ! » (j'ai parfois honte de ma propre trivialité!)

Deux exceptions, et elles sont de taille, car l'une m'a ferrée et décidée à lire le livre –c'était l'incipit du bouquin, pas folle la guêpe, Zola connaît son métier d'écrivain ! – et l'autre m'a tout simplement enchantée.

Rien que pour ces vingt pages-là il faut lire le Rêve !

La première, ce sont les pages de description , sous la neige, de la cathédrale de Beaumont où, sous le porche de Sainte Agnès, au milieu des statues de saints emmitouflés de neige, se réfugie la petite mendiante blonde qui sera l'héroïne de cette histoire édifiante, Angélique, la bien-nommée. Sans ironie, cette fois, je me suis trouvée dans un conte – La Reine des Neiges d'Andersen –pas celle de Disney, « délivrée, libérée », non, non !!

La seconde est une scène de lessive dans un jardin clos, traversé par un torrent, un jour de grand vent : une pure merveille ! Le vent souffle, les draps et les camisoles s'envolent, papillonnent tout blancs sur les prés verts, les lavandières d'occasion courent, un jeune maître-verrier les aide…Ravissement printanier et scène de première rencontre magique !

Voilà pour l'écriture artiste - on peut aussi rajouter un bel exercice de style à la Monet : la cathédrale de Beaumont évoquée avec talent à toutes les saisons de l'année…

Sinon, que dire encore pour la défense de notre Emile ?

Qu'il a bien essayé de raccrocher le Rêve à ses théories sur l'hérédité : Angélique est une enfant abandonnée par l'infâme Sidonie Rougon, vendeuse à la toilette –c'est-à-dire un peu maquerelle sur les bords-et comme nous dit Zola, « sèche comme une facture, froide comme un protêt, indifférente et brutale comme un recors » !! De cette souche peu tendre et peu recommandable, viennent les crises de violence d'Angélique, ses révoltes, ses bouffées de sensualité…mais l'inné est ici battu en brèche par l'acquis : deux parents adoptifs que Zola n'a pas craint d'appeler Hubert et Hubertine Hubert – le comble de la cucuterie, non ? – et qui corrigent par la piété, l'amour et…. la réclusion consentie cette nature un peu rebelle. De leur petite diablesse, ils font une sainte, vouée à expier, vierge et martyre, ses impossibles rêves de princesse le jour même de leur miraculeuse réalisation. Et sans doute aussi à expier leur amour à eux deux, pauvres artisans, si tendrement attachés l'un à l'autre et déjà « punis » par la mort d'un enfant..Alors quand on aime, on ne compte pas : pourquoi pas un deuxième sacrifice ? Ou même un troisième, car il y a du Frollo dans Monseigneur l'archevêque, dont la chair fut bien faible autrefois et qui ne supporte pas que son fils vive un parfait amour avec sa bergère…pardon sa brodeuse !

Les parents jouissent, les enfants trinquent...

Décidément trop c'est trop !

Même mon plaidoyer se retourne contre ce pauvre Rêve si maladroit, si benêt, si plein de clichés qu'on entend tinter chacun d'eux dans la sébile !!

Restent une belle écriture et une lessive envolée...


Anatole France ne fut pas plus tendre à l'égard du Rêve :
« Devant l'impalpable héroïne de ce roman nébuleux, je suis forcé de convenir que la Mouquette [ dans Germinal] avait du bon. Et, s'il fallait absolument choisir, à M.Zola ailé, je préférerais encore M.Zola à quatre pattes. Le naturel, voyez-vous, a un charme inimitable, et l'on ne saurait plaire, si l'on n'est plus soi-même. »

Je vais vite me mettre à un Zola bien dur, bien noir, bien tassé : La Terre…

Un Zola à quatre pattes….

Lu dans le cadre du club de lecture 2016.

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Que le diable m'emporte en ricanant si je me suis égarée, mais c'est avec un voluptueux soupir d'aise que j'ai refermé avant la centième page ce "rêve" qui n'est décidément pas pour moi.
J'étais pourtant bien lancée dans les Rougon Macquart dont j'ai adoré les quinze opus déjà lus. La petite appréhension que j'avais sur deux ou trois tomes, dont celui-ci, était donc justifiée pour le coup, et le choc d'autant plus violent après la noirceur de "la bête humaine" et le tourbillon matérialiste de "l'argent" lus juste avant : quelle mouche a donc piqué Zola pour nous peindre ce portrait niaiseux et gorgé à l'extrême d'une bondieuserie débordante? Qu'est-ce que ce "rêve" vient faire dans la saga des Rougon Macquart?
Certes, la plume est magnifique et plus travaillée que jamais, mais m'en étant déjà régalée dans "l'oeuvre", je n'ai pas trop de scrupules à passer mon tour.
J'espère ne pas avoir la même désillusion avec "la joie de vivre" et "une page d'amour", qui m'inquiètent aussi. A suivre...
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La petite Angélique, affamée et frigorifiée, est recueillie par les Hubert, un couple de couturiers sans enfant. Au départ agitée, l'enfant se révèle une artiste de qualité et travaille dur dans l'entreprise familiale. Elle rêve du beau prince charmant, sous l'oeil attentif des Saintes Vierges qui, elle en est certaine, veillent sur elle...

Y a-t-il besoin de tomber dans la mièvrerie pour dépeindre l'innocence et l'espoir naïf ? le personnage principal, Angélique, jeune fille de quinze ans, cumule tous les désirs puérils de l'âge avec un sourire béat sur le visage et un halo divin qui illumine ses beaux cheveux d'or. Si Zola avait écrit à notre époque, pour sûr l'Académie française l'aurait boudé et Harlequin l'aurait publié !
L'auteur accumule les descriptions immaculées de notre personnage au nom trop manifeste pour être subtile (sans parler du nom de ses parents Hubert et Hubertine Hubert... plus simplement grotesque, y a pas), la fait niaisement rêver d'un bonheur opalescent, nous embarquant dans une candide histoire d'amour digne des plus beaux contes de Disney où la pureté continuelle en devient idiote et ridicule, sans compter le dénouement au comble du ravissement ingénu où la mort est presque le but ultime du bonheur.
Tout cela étalé sur 220 pages, pendant lesquelles nos deux tourtereaux vont et viennent dans leurs sentiments, et au bout desquelles la simple Angélique va tout bouleverser pour rester aussi vierge que sa chère Sainte Agnès. Que de tergiversations pour si peu ! L'amour et la joie dans les milliers de candélabres de la cathédrale arrosée de confettis locaux et la foule qui acclame le couple dans le soleil printanier père de toutes les fleurs qui s'ouvrent en extase mènent inévitablement à un absurde qui laisse le lecteur totalement pantois.
L'auteur, dans son souci de précision et à fortiori dans sa bonté éducative, bassine le même lecteur pendant des dizaines et dizaines de pages sur la Légende Dorée et les saintes vierges (leurs petits minois représentés sur les murs de la cathédrale et tous les ouvrages de couture), ainsi que l'assomme avec le jargon du métier peu accessible et surtout trop invasif.
On aura beau dire, ce roman ahurit le lecteur fan. Et si cet opus n'est pas considéré comme un navet, c'est uniquement grâce au talent d'écriture de ce même Zola qui est parti dans un délire de pureté... Cela m'apprendra à vouloir élargir ma culture et attraper tout ce qui me passe sous la main, sous prétexte que c'est "du Zola"...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Une histoire d'amour romantique perdue au milieu des tristes Rougon-Macquart. le Rêve, publié en 1888, est le seizième volume de la série
Je ne suis pas une fan de Zola, mais un challenge un mot/un titre m'a porté à choisir ce livre pour son titre.
L'écriture est très belle bien entendu, c'est du Zola, mais je n'ai jamais été portée vers les auteurs naturalistes, trop de descriptions, de longueurs.
La religion, le mysticisme de l'héroïne, les descriptions des saints et de la Légende dorée, ne m'ont pas particulièrement transportés. Par contre j'ai bien apprécié les descriptions du métier de brodeur exercé par les parents adoptifs de Angélique. Ce qui s'explique surtout par mon intérêt pour ce genre de métier.

Challenge 19ème siècle
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Le rêve se présente presque comme une pause épurée dans le cycle des Rougon-Macquart.

L'histoire se déroule dans une ville appelée Beaumont-sur-Oise, partagée entre la ville haute ancienne et la ville basse moderne, et vivant au rythme de sa cathédrale.
L'héroïne du roman est Angélique, la fille abandonnée de Sidonie Rougon. Dès sa naissance, elle a été placée à l'Assistance publique, puis confiée à des nourrices et familles d'accueil. Un soir de Noël, elle s'enfuit et est recueillie par un couple de brodeurs, les Hubert, qui l'ont découverte presque morte de froid, adossée à un pilier de la cathédrale de Beaumont. Dans la petite maison de ce couple aimant, Angélique grandit et développe un goût et un talent certain pour la broderie. En même temps, elle lit et relit la Légende dorée de Jacques de Voragine, un ouvrage qui va profondément marquer son esprit d'adolescente. Elle s'identifie aux martyres, aux vierges saintes, aux mortes heureuses, et rêve d'avoir le même destin qu'elles, guettant par la fenêtre de sa chambre l'apparition qui va changer sa vie et faire d'elle une princesse.
Cette apparition survient finalement sous les traits d'un charmant jeune homme, Félicien, peintre verrier venu réparer un vitrail représentant St-Georges terrassant le dragon. Ils tombent amoureux, mais leurs familles s'opposent à leur mariage : d'un côté, Hubertine , qui s'est mariée malgré l'interdiction de sa mère et estime en avoir été punie par le fait de ne pas avoir eu d'enfant, ne veut pas des risques d'un mariage d'amour hors de son milieu ; de l'autre, le père de Félicien, Monseigneur d'Hautecoeur, l'évêque entré dans les ordres à la suite du décès de sa femme, ne veut pas d'un mariage dicté par la passion et a d'autres projets pour son fils unique.
Je ne dévoilerai pas la fin, plutôt réussie, de ce roman, car cela lui ferait perdre une grande partie de son intérêt (or vous en aurez besoin pour supporter certaines descriptions de la vie des saints par exemple!).

J'avoue avoir été totalement déconcertée par ce roman dans lequel je ne retrouve pas mon Zola préféré.
Tout d'abord, le lien avec les Rougon-Macquart est tenu, Angélique étant certes la fille de Sidonie Rougon, mais ayant été abandonnée à la naissance.
Ensuite et surtout, il y a un côté mystique et exalté qui m'a beaucoup étonnée et ne m'a pas plu.L'auteur décrit dans de grandes envolées lyriques la foi populaire, teintée de mysticisme. Il y a des passages entiers consacrés à la vie des saints, à des processions religieuses, etc.
Enfin, il y a un côté conte de fées un peu naïf qu'on n'a pas l'habitude de trouver chez Zola.
Je n'ai donc pas particulièrement aimé ce roman, à part la scène de la lessive qui est magnifiquement décrite.
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S'ennuyer en lisant un roman d'Emile Zola est surprenant mais tout peut arriver. Rassurez-vous j'aime toujours Emile Zola même si ce 16eme volume des Rougon-Macquart m'a déçue.
Avec "Le rêve" il choisit de traiter du thème de la religion. Pour autant, ce n'est pas parce que je suis athée que je n'ai pas aimé mais à cause de la soumission d'Angélique l'héroïne dévote de ce roman.
Angélique est une petite fille abandonnée que les Hubert vont adopter, ayant perdu leur enfant à la naissance. Je vous passe les signes divins et les descriptions interminables des saintes notamment Sainte Agnès, l'enfant martyr qui est chère à Angélique. La petite fille innocente grandit et dévient brodeuse. Elle brode surtout des chasubles et veut vivre de pureté et de soumission car elle recherche la grâce.
A l'église, elle rencontre Félicien un jeune homme qui lui déclare qu'il l'aime mais elle pense qu'elle a péché, se basant sur ce qu'elle a pu lire sur le sujet et sur le diable aussi.
S'il est celui qu'elle espérait, leur amour ne peut se concrétiser par le mariage, leur milieu social étant différent. Elle accepte pourtant de rester esclave de Dieu et de son amour. Alors quand je lis qu'il faut se soumettre pour être heureux, là je bondis car je ne suis pas du tout d'accord.


Challenge XIXème siècle 2022
Challenge Multi-défis 2022
Challenge ABC 2021-2022
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Le personnage principal est ici Angélique, une fille que Sidonie, soeur d'Aristide et Eugène Rougon a eu d'un homme qui n'est pas nommé. Elle appartient donc à la quatrième génération comme Maxime, les fils Lantier, Nana, Octave et Serge Mouret…
Élevée à l'assistance publique, elle est arrivée dans une famille qui la maltraite et s'est enfuie. Elle a neuf ans. Recueillie par un couple stérile, les Hubert qui vivent à l'ombre de la cathédrale. Elle apprend leur métier, la broderie de vêtements et tissus sacerdotaux dans laquelle elle excelle bientôt. Ce couple très amoureux mais qui a bravé l'interdiction de la mère de l'épouse se croit puni par l'absence d'enfant. Convaincus que la passion doit être combattue, ils la maintiennent en vase clos, dans l'ignorance du monde. En revanche elle dévore La légende dorée. Nourrie de légendes de saints mais surtout de saintes mortes au seuil de la félicité amoureuse, elle rêve du prince charmant. Et malgré les remontrances de ses parents adoptifs assure qu'elle le rencontrera. C'est effectivement ce qui arrive. Et ce sont bien sûr des amours très pures mais contrariés.
J'ai trouvé que ce livre tenait du conte. Les premières lignes m'ont d'ailleurs évoqué La Petite fille aux allumettes.
Zola voulait décrire de façon scientifique les lois de l'hérédité à travers le comportement et la santé de ses personnages et sous l'effet du milieu. Pourtant je n'ai pas trouvé que cet ouvrage avait vraiment sa place dans les Rougon Marquart. A moins que son intérêt soit de montrer une petite fille coléreuse qui vivant dans un milieu calme et fermé devient douce. Quant à la peinture de la société du second Empire, elle est absente, à part la relation de la cérémonie du baptême de l'enfant de Napoléon, il parait hors du temps bien que l'auteur ait dès la première ligne précisé l'année 1860.
A la fin du siècle arrive un renouveau chrétien, Zola l'a-t-il écrit pour en faire partie ?
Après La Terre, quel contraste. A sa sortie La Terre avait choqué tandis que le rêve mis à part quelques moqueries (Anatole France) a été un succès. Autres temps, autres préoccupations.
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Je ne ferais pas la une critique de l'immense Zola, ce serait un affront...
C'est simple je n'aime pas les romances, ce n'est pas de sa faute tout de même !
Du moins je n'aime pas ce type de romance, avec des envolées lyriques, des passions dévorantes, des longs discours emplis de papillons et de paillettes, le tout englué dans une pâte de guimauve trop sucrée !
Alors je ne ferais pas plus long, j'adore Zola, mais je n'ai pas su apprécier ce court roman...
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Même si ce rêve est sans doute le plus court roman de la série des Rougon-Macquart c'est le premier que j'abandonne. En effet, au bout du premier tiers, je n'en pouvais plus des pamoisons incessantes d'Angélique. Ni des excès de Zola dans l'énumérations des saintes, du détail de chaque pierres ou presque de la cathédrale, de ses digressions ennuyantes à mourir. Bref les emportements mystiques de son héroïne m'ont laissé de marbre et ses descriptions à rallonge ont eu raison de ma patience. Déjà que j'avais trouvé “Une page d'amour” très fleur bleue . . .
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On a du mal à reconnaitre Zola dans ce roman... Les personnages, Angélique surtout, semblent quelque peu niais, tout comme la trame de l'histoire, et ne deviennent intéressants que dans les quelques pages où ils souffrent d'amour. de plus, les multiples redites sur les Saints et Saintes, ainsi que cette obsession pour la virginité sont fatigantes.
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