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4,06

sur 2403 notes
Peut-être le moins bon des trois tomes de la série des Rougeon-Macquart que j'ai lu jusqu'à présent... Mais moins bon ne veut surtout pas dire mauvais !! Loin de là... J'aurai peut-être du dire, le moins emballé, ça aurait été plus juste. Pourtant, j'ai adoré me retrouver dans ces Halles de fin 19e siècle... Parce que c'est là que Zola a décidé de camper son histoire... Dans ces Halles grouillantes de marchands de toutes sortes : des maraîchers, des bouchers, des poissonniers... On pouvait entendre la criée, sentir les odeurs des produits qui se mêlent, des transactions se faire... Il faut être bien rempli et avoir bien mangé avant d'entamer cet opus, parce que l'art des descriptions de Zola nous fait saliver et nous creuse l'estomac... Il porte bien son titre ce bouquin... Mais au-delà de tous ces étales, c'est l'histoire de deux frères qui nous raconte Zola... une belle relation qu'ils ont... Même s'ils sont aux antipodes l'un de l'autre : un grand élancé ténébreux avec une profession libérale et l'esprit contestataire et un p'tit bonhomme tout rond, tout de blanc vêtu, avec un métier plus technique, qui se plait dans sa vie tranquille, aux côtés de sa femme, Lisa... Encore une fois, je suis conquise par la plume de Zola et sa capacité de nous faire plonger dans l'âme de ses personnages...
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VENTRE et PARIS. Ces deux mots résument parfaitement ce roman : d'un côté le ventre, la nourriture, qui semble déborder de ces halles gavées, regorgeant de marchandises, de ripailles, de sang, d'odeurs, d'étals, de bouffe, quoi ! ; de l'autre, Paris, son peuple en pleine évolution, avec l'étalage de la bourgeoisie, le commerce en plein essor, les rentiers, le combat des "gras" et des "maigres" et une sourde révolution qui couve dans les arrière-salles des cafés... Avec ces deux aspects, Zola construit un roman forcément brillant !

Le premier chapitre est saisissant par sa surenchère marchande : provisions et vendeurs affluent aux halles, ce début de roman subjugue par ses descriptions grandioses et délicieusement interminables des légumes qui s'étalent et semblent s'épanouir sous nos yeux. Ensuite, on découvre le noeud de l'intrigue, la vie de ce quartier, ce microcosme marchand et petit-bourgeois, dans lequel débarque l'ex-bagnard Florent... Et là, les portraits humains le disputent aux portraits potagers ! Les personnages aussi semblent déborder de leurs étals, pleins de couleurs, avec des rouges et des verts éclatants...

L'histoire se tisse presque toute seule, la tension monte mine de rien, et encore des descriptions, de petites gens, de mauvaises personnes, ou bien pas si mauvaises que cela, juste humaines en somme... Et toujours cette bouffe, partout, tout le temps...

Au final, un roman que l'on lit comme on dévorerait l'étal des yeux, avec le léger écoeurement des odeurs de charcuterie, mais aussi la fascination pour le trop-plein, le gras, l'abondance.

Après cette lecture, je me dis que décidément, Zola c'est quelque chose ! le (re)lire, c'est comme se glisser sous un édredon chaud chez les grands-parents, quelque chose de connu, d'immuable et de toujours surprenant de perfection. Des moments où je me dis qu'il faudra vraiment que je les lise tous, ces Rougon-Macquart, dans ma vie !
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Voici donc le 3eme tome ! Alors, dans celui-ci nous suivons Florent (Beau-frère de Lisa Macquart). Après son évasion du bagne de Cayenne, il rejoint son frère (Quenu) à Paris, aux Halles. Ce roman est très connu pour ses descriptions des halles qui n'existent plus aujourd'hui. Ces montagnes de nourritures, Zola nous en fait des représentations magnifiques (ou pas) mais très justes ! Quand il parle des légumes, on imagine toutes les nuances de verts différents sur les étals ! Quand il explique les fromages, il y a tellement de détails que les odeurs nous montent au nez ... Zola c'est de l'Art ! Tous nos sens sont éveillés !!! Tout le chapitre 4 (càd +/- 50 pages) est une citation a lui tout seul ! J'ai adooooooré ce livre ... Les comparaisons que Claude fait entre les maigres et les gros sont intéressantes ... Florent, "maigre" a faim mais faim de justice ... Quenu et lisa, "gros" n'ont pas faim et veulent leur tranquilité ! C'est dans leur charcuterie que nous suivrons leur "combat" respectif ... Si les relents de poissons, de viandes mortes, de fromages bien coulants ne vous écoeurent pas, lisez ce livre magnifique car vous y retrouverez aussi le parfum des fleurs, les couleurs des épices et tant d'autres choses encore ... Difficile de choisir entre la fortune des rougon (tome1) et celui-ci pour mon top 1 des rougon-macquart ! Mais je dirais en numéro 1: la fortune, numéro 2: le ventre de paris et numéro 3: la curée ... On verra si mon classement change par la suite ^^
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Partons à la découverte d'une autre partie de l'arbre généalogique : Lisa Macquart, épouse Quenu, tient une belle charcuterie. Nous sommes à Paris, au coeur des Halles.
Zola très poétiquement décrit la multitude et la diversité des produits vendus (les fromages dont les odeurs deviennent une chanson ou les poissons et fleurs qui composent des tableaux). Ce n'est donc pas surprenant de voir apparaître un peintre, Claude Lantier!
C'est l'abondance donc qui envahit tout : les "Gras" dominent.
Alors quand un "Maigre" Florent, demi-frère de Quenu, revient du bagne et se trouve confronté à cette opulence, il ne peut que se sentir oppressé. Un brin révolutionnaire et utopiste, le voilà rêvant à une société plus égalitaire.
Je continue ma lecture des Rougon-Macquart, chaque fois confortée dans mon admiration pour Zola. Des tableaux si vivants, des personnages bien trempés (la confrontation entre la belle Lisa et la Normande vaut le détour!) et toujours un contexte historique bien présenté.
Bref j'adore.
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Le pauvre Florent fait partie de ces hommes dont le manque de paranoïa cause la perte... Imaginez, évadé du bagne, il ne trouve rien de mieux que d'aller s'installer chez son propre frère. le premier endroit où la police de l'Empire le chercherait, donc.
C'est le premier pas de son malheur mais à sa décharge, les autres pas, ce sera plutôt autrui qui en sera responsable.
Plantons le décor: les Halles de Paris et leurs étals débordants de victuailles. Je dois dire que même moi, pas spécialement portée sur les plaisirs de la table, j'ai admiré les longues descriptions que Zola consacre à ces étals. C'est dans les Halles que le drame se joue. Jalousie et simple mesquinerie humaine s'allient dans un bien peu ragoutant mélange, et les Halles se liguent presque dans leur entier contre ce corps étranger, cet homme maigre, si contraire à leurs ripailles.

Un peu déprimant pour sa vision de l'humanité, mais un excellent roman.
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Pour la première fois dans les Rougon-Macquart, Emile Zola ne donne pas le premier rôle à la descendance d'Adélaïde. C'est aux pas de Florent Quenu qu'il s'attache dans ce troisième volet. Florent, envoyé injustement au bagne après les événements de 1852, s'est évadé de Guyane et revient à Paris, chez son frère le charcutier. On lui trouve un emploi aux halles, le Ventre de Paris, une "bête satisfaite et digérant".

Ce n'est pas par hasard que le romancier installe ici son roman du gras contre le maigre. Florent croit en effet "avoir à venger sa maigreur contre cette ville engraissée". Il va contrarier l'équilibre des halles, réveillant les rivalités d'une charcutière et d'une poissonnière. Il va comploter contre l'empereur avec une bande de pieds-nickelés dont le plus silencieux paraît à tous le plus intelligent. "Un homme maigre, c'est capable de tout", prévient la vieille Mehudin.

C'est pourtant le gras qui triomphera du maigre, car c'est Claude Lantier (le peintre de l'Oeuvre) qui a raison : "depuis le premier meurtre, ce sont toujours les grosses faims qui ont sucé le sang des petits mangeurs". Et Paris, après avoir absorbé Florent, le crachera tel un noyau gênant.

Le ventre de Paris est aussi le roman très ironique de la rumeur, (Zola est beaucoup plus drôle que certains le croient) avec les commérages constants de la médisante Mademoiselle Saget. le livre déborde par ailleurs de portraits savoureux et s'avère un excellent tome qui vous donnera envie de vous lancer dans la conquête de Plassans pour peu que les longues descriptions vous plaisent ou pour autant que vous soyez capable de les survoler.
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Dans le Ventre de Paris, il grouille plein d'homoncules mal digérés. Certains sont malingres, s'accrochent aux parois des Halles et en pompent les richesses pour tirer profit d'une énergie mal employée, qu'il s'agisse de fomenter des complots contre la bourgeoisie ou de révolutionner les rues, comme en 48. D'autres sont voraces et baignent dans un jus stomacal riche de charcuteries, de fromages, de fruits, de légumes et de confiseries nourrissantes. Ceux-ci attendent, brassent les flots et ouvrent la gueule pour alimenter une machinerie intérieure qui n'atteint jamais la satiété. Entre ces deux figures types s'animent d'autres profils intermédiaires plus nuancés –pour ne pas dire plus sournois- qui s'insèrent dans l'échelle des valeurs telle que définie par la théorie des Gras et des Maigres :


« C'est tout un chapitre d'histoire naturelle... Gavard est un Gras, mais un Gras qui pose pour le Maigre. La variété est assez commune... Mlle Saget et Mme Lecoeur sont des Maigres ; d'ailleurs, variétés très à craindre, Maigres désespérés, capable de tout pour engraisser... Mon ami Marjolin, la petite Cadine, la Sariette, trois Gras, innocents encore, n'ayant que les faims aimables de la jeunesse. Il est à remarquer que le Gras, tant qu'il n'a pas vieilli, est un être charmant... M. Lebigre, un Gras, n'est-ce pas? Quant à vos amis politiques, ce sont généralement des Maigres, Charvet, Clémence, Logre, Lacaille. Je ne fais une exception que pour cette grosse bête et pour le prodigieux Robine. Celui-là m'a donné bien du mal."


Mais se baser uniquement sur une telle classification serait aller un peu trop vite en besogne. Prenons le temps de découvrir le Ventre de Paris en compagnie de Florent. Arrêté par erreur lors du coup d'état du 2 décembre 1851, le bagnard malheureux s'évade et réussit à rentrer à Paris des années plus tard, en 1858. le coup d'état a-t-il apporté des changements notables dans l'organisation des systèmes politique, économique et social ? C'est la question que se pose le maigre Florent –maigre, c'est-à-dire teigneux, bagarreur et dégénéré- et qu'il aura l'occasion de confronter à la réalité de ses observations voraces –donc immorales et cupides- dans les Halles de Paris.


Si l'état d'un système digestif révèle la qualité du fonctionnement général d'un organisme, l'analogie est la même lorsqu'il s'agit d'une ville –fut-elle Paris ! Les Halles apparaissent comme un microcosme autosuffisant. Les marchandises transitent d'un banc à l'autre, essaimant au passage leurs colportages, leurs jeux relationnels et leurs histoires familiales. Emile Zola ne se contente pas d'une description psychologique globale qui aurait eu peu d'intérêt : les comportements des hommes les uns envers les autres semblent conditionnés par leur univers et, dans un monde constitué de nourriture de chair et d'or, les intérêts financiers et politiques se pourchassent dans la jouissance incarnée. Entre le luxe et la luxure, l'esprit n'a pas le temps de trouver ses aises. Les hommes décrits par Zola sont des bêtes, mais des bêtes imprévisibles, complexes et torturées, qu'il est fascinant d'observer.


On se demande souvent si Emile Zola se situait lui-même parmi les Maigres ou parmi les Gras. Ses opinions politiques ne transparaissent jamais clairement. Toutes s'affrontent à armes égales pour aboutir à la conclusion d'une aporie politique. Si Emile Zola a des convictions, elles prennent la forme de valeurs morales qu'il s'agit de favoriser au profit de tendances provisoires portées sur des intérêts à court terme. Avant de s'incarner dans le système consommatoire, le développement durable doit se faire une place de choix dans le domaine de la moralité. Cela ne devra pas nous empêcher de bouder notre plaisir et d'apprécier la délicate balade que nous permet d'effectuer l'auteur, nous proposant de cheminer entre « les salades, les laitues, les scaroles, les chicorées, ouvertes et grasses encore de terreau », « les boudins, noirs, roulés comme des couleuvres bonnes filles ; les andouilles empilées deux à deux, crevant de santé, les saucissons, pareils à des échines de chantre, dans leurs chapes d'argent », « les melons […] d'une puissante vapeur de musc », « : les mont-d'or, jaune clair, puant une odeur douceâtre » ou encore « les troyes, très épais, meurtris sur les bords, d'âpreté déjà plus forte ».


Si en politique, Emile Zola ne nous révèle jamais directement sa corpulence, son écriture nous l'annonce sans ambages : Gras est le Grand Zola, dont l'écriture majestueuse s'étoffe de digressions lénifiantes, de marivaudages insolites, de guerres aussi discrètes qu'effroyables et de métaphysique pessimiste. le Ventre de Paris laisse repu, mais une pointe d'appétit demeure pour le volume suivant.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Après s'en être pris à la spéculation immobilière du nouveau Paris (La curée), Émile Zola prend pour cible le caractère répressif du Second Empire. Nonobstant l'engagement politique de l'écrit, celui-ci peut être lu et commenté à plus d'un siècle d'écart. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'âme humaine ne semble guère avoir évolué depuis...

Le Ventre de Paris appartient-il au cycle des Rougon-Macquart ? Oui. Pourtant, il se différencie des deux autres romans alors publiés. La famille en question n'est citée que de manière marginale (à une seule reprise). Par ailleurs, la recherche d'un profit quelconque ne semble plus être le fil rouge de l'histoire, dans un (long) premier temps du moins.

Le protagoniste tranche également par son comportement, pour le moins iconoclaste au vu des caractères précédemment développés par l'écrivain. Il demeure hélas bien peu crédible, bien trop stéréotypé (d'ailleurs le nouveau messie jouit-il seulement d'un minimum de personnalité ?).
La trame de l'ouvrage exige également beaucoup de patience au lecteur. Dans une écrasante proportion, la narration est omnisciente, le style indirect et descriptif. Seul les passages et descriptifs des Halles, du Paris des alentours, de Nanterre viennent secouer le lecteur pris progressivement par la somnolence.

Il faudra attendre les dernières pages pour comprendre ou veut en arriver l'auteur. le rythme est rapide, fracassant. le dénouement retient l'attention, même s'il est convenu. du moins l'essentiel est dit, la charge contre la délation et le système répressif est menée tambour battant.

Ce troisième tome de la saga familiale demande bien des efforts, même si de nombreux passages retiennent l'attention (ainsi la vie quotidienne des humbles, leurs moyens de ravitaillement...). le rythme déployé est un frein puisant au message délivré. le message est d'autant plus important qu'il a depuis été confirmé par les affres de deux conflits mondiaux...
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Florent s'est évadé de Guyane où il avait été déporté suite à sa compromission dans les événements du 2 Décembre. Il trouve refuge chez son frère, Quenu, qui est charcutier au plein coeur des Halles de Paris. Il devient inspecteur de la marée. Commence le quotidien d'un Maigre entouré d'une foule qui n'a qu'un objectif : le faire grossir.

« le Ventre de Paris » est le troisième tome des Rougon-Macquart paru en 1873. J'ai beaucoup apprécié cette longue et belle oeuvre. J'ai notamment particulièrement aimé la plume singulière de l'écrivain qui sait rédiger des descriptions si poétiques. On a d'ailleurs pu qualifier son texte de « prose descriptive ». Il prend manifestement plaisir à décrire les Halles de Paris, les étalages gargantuesques de légumes, de fruits, de poissons, de viandes, de fleurs, de fromages, … Vers la fin de son roman, Zola utilise des métaphores musicales pour décrire l'odeur pestilentielle des fromages qui s'étalent sous ses yeux, en témoigne cet extrait : « Elles restaient debout, se saluant, dans le bouquet final des fromages. Tous, à cette heure, donnaient à la fois. C'était une cacophonie de souffles infects, depuis les lourdeurs molles des pâtes cuites, du gruyère et du hollande, jusqu'aux pointes alcalines de l'olivet » (p. 340). Les étals nous apparaissent dans toute leur matérialité, avec leurs cortèges de couleurs, d'odeurs, de saveurs. On a pu dire que cette oeuvre de Zola pouvait être comparée à une véritable nature morte, l'auteur donnant à voir à travers ses mots une vraie peinture, telle qu'aurait pu la concevoir Claude, l'artiste qu'il décrit au fil des pages.

Zola croque une véritable fresque de la bourgeoise parisienne à travers la galerie de personnages qu'il présente : Florent, le fuyard, Quenu, son frère, la belle et grasse Lisa qui tient la charcuterie. Il y a aussi Marjolin et Cadine, les deux brutes éprises l'une de l'autre qu'aime à peindre Claude, l'artiste. N'oublions pas Mlle Saget, la médisante petite vieille, qui constitue un personnage repoussant. Zola fait tous ces personnages une véritable analyse psychologique.

J'ai été particulièrement sensible au début de l'oeuvre : l'écrivain nous décrit l'arrivée de Florent dans les Halles luxuriantes qui offrent un trop plein de nourritures, un luxe démesuré. le lecteur est saisi de pitié devant cet évadé affamé (il n'a pas mangé depuis plusieurs jours) qui observe avec beaucoup de convoitise ces monceaux de victuailles qui s'offrent à ses yeux et à son odorat. Face à cette prodigalité, Zola oscille entre fascination et répulsion.

Une belle oeuvre naturaliste qui expose la lutte entre les Maigres et les Gras sur un fond politique marqué. On ne retrouve pas ici de drame amoureux, comme dans « La bête humaine » par exemple. le propos est ici plus centré sur l'engagement politique. Il faut donc bien connaître l'histoire de la fin du XIXème siècle. A savourer sans modération !

Le lecteur complétera utilement sa lecture par un dossier en fin d'oeuvre. La préface d'Henri Guillemin est aussi très éclairante.
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Retour à la plèbe grâce au subterfuge d'une parenté lointaine. Ici le monde des halles et des petits commerçants de bouche. Les jalousies et autres coup fourrés sont toujours là, mais à petite échelle. Même les comploteurs contre le régime le sont à la petite semaine. le petit peuple a moins de moyens mais il n'en est pas plus vertueux. C'est le premier envers du décor et le début d'une longue liste. Les descriptions peintes par Zola sont toujours aussi efficaces, ça sent le chou et le poisson.
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