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4,06

sur 2409 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sans doute le meilleurs Zola à lire pendant la période de Noel. En effet on y croise pâtés, boudins, côtelettes panées, et autres mets décrit de façon magistrale. L'auteur est arrivé a me donner l'eau à la bouche à certains moment. Je me suis surprise a aller chercher sur internet une recette (que je ne ferais pas au vu de la complexité). Après il faut avouer aussi que l'excès nous conduit vers une overdose de charcuterie.. un peu comme au lendemain d'un réveillon trop chargé

Mais si Zola est un conteur hors pair, il reste le maître en la matière en ce qui concerne les descriptions. J'ai adoré me pencher sur les adjectifs qu'il utilise. En effet, tout est décrit de façon positive et hop d'un coup un seul on passe du côté négatif à cause d'un seul petit mot qui inspire un immense dégoût.
Sans bien sûr oublier le côté social de l'oeuvre de Zola. Les Halles sont décrits en détails (mais est ce encore besoin de le préciser chez Zola), et où les prémices d'une société de consommation se dévoilent.

C'est aussi un roman ou l'on sent poindre la colère de Zola face a l'injustice sociale et juridique.. mais le sujet est pour l'instant juste survolé.

Que dire de plus sauf qu'une fois encore je me suis régalée en visitant l'univers de Rougon Macquart.
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Comme dans les précédents, le roman commence sur un évènement : l'arrivée de Florent, échappé du bagne et son premier contact avec Paris, qui a beaucoup changé et sa rencontre avec sa famille et déjà, tous les personnages nous sont décrits. Ensuite, l'auteur revient sur la généalogie des protagonistes, leur histoire, ce qui sert de canevas au thème du roman.

Zola choisit de ce roman de s'intéresser au peuple avec d'un côté les commerçants nantis qui roulent sur l'or, exhibant leurs produits et leurs toilettes pour ces dames qui mangent beaucoup et sont tous « gras ». de l'autre, on a les petits, qui tirent le diable par la queue et sont bien-sûr maigres ce qui n'inspire pas confiance : ils ont forcément quelque chose à cacher.

On a donc la querelle des gras et des maigres comme on a eu la querelle des Anciens et des Modernes. En gros, il y d'un côté les « Maigres » qui ont conservé un idéal révolutionnaire et rêvent de renverser le régime, dont il faut se méfier et qui ne peuvent que disparaître et de l'autre les « Gras » qui ne pensent qu'à s'enrichir, se remplir au propre comme au figuré, profitant du système, c'est-à-dire l'Empire, les grands travaux, ici la construction des Halles.

Notre Florent est un idéaliste qui parle bien, avec des envolées presque lyriques, de la république, de l'égalité, de la révolution, mais il reste dans les idées, peu dans l'action.

Zola est sans pitié avec les commères du quartier, qui espionnent tout le monde, embellissant l'histoire chaque fois qu'elles la raconte à une autre personne, la Mère Saget, à elle seule est une horreur, une vraie caricature, toujours à l'affut, cachée derrière un mur ou observant de sa fenêtre, elle connaît tout sur tout le monde. Il fustige la calomnie, la délation et on ne peut s'empêcher de penser que ces femmes auraient fait un tabac pendant l'Occupation !

Le personnage central de roman, celui qui le fait vivre, ce sont les Halles, cette ville dans la ville, un monstre avec des tentacules, qui est le ventre de Paris, dont on entend le coeur qui pulse, ou les borborygmes de la digestion, aussi vivant donc que les protagonistes du roman. Monstre qui deviendra le pavillon Baltard.

On sent que Zola est fasciné par ce bâtiment, et ce qui se passe dans ses entrailles : on l'imagine, arpentant pendant des heures le monstre ! Ce qui se traduit par des descriptions grandioses : un florilège de couleurs, de senteurs, de sons, en égrenant toutes les variétés de légumes, de fromages, de charcuteries, de poissons et de fleurs : il est lyrique quand il nous parle de l'odeur de prune de la marchande de fruits, de son jupon qui sent la fraise, ou au contraire, l'odeur de marée de la poissonnière.

Il égratigne au passage, les dessous de cette surabondance, avec la puanteur des déchets, les caves où les animaux sont entassés, les pigeons qu'on gave. La société de consommation est déjà en place, les orgies se succèdent, de nourriture et aussi de sexe.

On croise un autre personnage, haut en couleurs, le peintre Claude Lantier que l'on retrouvera dans « L'oeuvre » et auquel on doit quelques propos très forts. C'est un ami de Florent, qui ne le suivre pas sans la politique, mais qui a bien cerné tous ces gens et leur méchanceté. Lantier qui tente de peindre le monstre et également un petit couple de tourtereaux, Cadine et Marjolin qui font partie du monstre, tant ils l'habitent, l'escaladent en tous sens.

Lantier dit fort joliment en parlant des Halles « c'est une curieuse rencontre, ce petit bout d'église encadré sous cette avenue de fonte… ». Ce qui fait penser, pour moi du moins, à une autre construction gigantesque : « Notre Dame de Paris » donc peut-être un clin d'oeil à Victor Hugo, d'autant plus qu'un des protagoniste, Marjolin fait penser à Quasimodo…

Au début ce roman m'a moins plu que les précédents par la surabondance de détails autant que de marchandises, mais je me suis accrochée et l'exercice a fini par me plaire.

Zola nous met l'eau à la bouche au début, avec cette luxuriance de descriptions mais très vite arrive l'écoeurement devant tant d'opulence. Les envolées lyriques finissent par lasser et on est bien content quand il se passe enfin quelque chose… j'ai fait une overdose de bouffe et j'ai une envie pressante de nourritures spirituelles.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ici, on embarque dans un roman de style naturaliste – vous savez, ce style littéraire qui colle au plus proche des détails et a le plus grand souci du réalisme – en direction du quartier des Halles de Paris sous le Second Empire. Cette immersion totale dans les Halles où l'on croise moult légumes, morceaux de viandes, beurres, charcuteries et fruits nous donne une folle impression d'être un des acteurs de ce roman ! C'est tellement bien décrit qu'on se fait happer dans l'univers et qu'on en ressent même les odeurs… Au niveau des détails et de la description, c'est un travail de maître et on comprend mieux pourquoi Zola est le chef de file du naturalisme !

Ce livre nous invite également à repenser notre relation avec l'Autre, notre peur de l'étranger ou encore notre capacité à accepter la différence, en nous plongeant dans les intrigues et les commérages des petites gens qui refusent qu'un étranger trop maigre se mêle à eux, quitte à inventer sur son compte les pires rumeurs.

Ce roman est aussi un traité de sociologie sur les us et coutumes des parisiens de l'époque et leur vie quotidienne.

Légers bémols : Par moment, j'ai trouvé cela un peu redondant, on tourne trop autour de la nourriture, limite on frôle l'indigestion ! Il y a pas moins d'une centaine de pages entièrement consacrées à la nourriture. Enfin, sur l'objet livresque en lui-même, les notes renvoyées à la fin de l'ouvrage c'est TERRIBLEMENT PAS PRATIQUE !!! Ça coupe la lecture et enlève une certaine fluidité à celle-ci…

En résumé, sur le style, c'est accessible à tous. Sur le fond, l'histoire est passionnante, j'ai aimé cette volonté omniprésente de la part du personnage central de renverser Napoléon III. Mais attention, les descriptions de nourriture sont… étouffantes, gare aux maux d'estomac !
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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Le Zola qui malmène le plus nos sens ! Le goût, la vue, l'odorat, le toucher, il n'y a guère que l'ouïe qui soit épargnée, et encore...

L'un des maîtres de la description met à profit son talent pour nous plonger dans le monde surpeuplé, surchauffé et surabondant des nouvelles Halles de Paris, cathédrale de verre et d'acier, temple de la consommation des denrées périssables, qui bat au cœur de la capitale, jour et nuit, tel un cœur dans la poitrine d'un homme. Cette puissante machine, à la fois génitrice de richesses et havre des traîne-misères, recèle un peuple aux aspirations disparates.

Comme fréquemment dans son oeuvre, Emile Zola cloître dès le début du roman son lecteur dans un espace restreint ; il boucle le quartier. C'est à ce prix que ses personnages nous deviennent familiers ; nous devenons leur intime. C'est à ce prix que nous pouvons voir, mises à nu, la beauté ou la laideur de leurs âmes, épier leurs gestes, analyser leurs pensées et anticiper leur destin.

"Le ventre de Paris" n'est pas mon Zola préféré mais il est tellement en cohérence avec la saga des Rougon-Macquart qu'il n'en demeure pas moins une très belle pierre à l'édifice et une fois de plus, Emile Zola s'y entend pour réserver la littérature à tout le monde.
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C'est toujours avec un plaisir non dissimulé que je retrouve la plume d'Émile Zola pour le tome 3 des Rougon Macquart. Et quelle plume !!!! Il enchaîne les descriptions où tous les mots sont choisis, chaque adjectif, chaque expression amène quelque chose en plus. On lui reproche souvent ses descriptions interminables, pour ma part j'adore, je ne m'en lasse pas. Dans ce tome, il faut dire que j'ai été servi. Mais c'est tellement bien fait que l'on arrive à voir les lieux, les scènes comme si on y était, ou si on y assistait. Les lieux finissent même par prendre vie. C'est vraiment extraordinaire, exceptionnel.
L'intégralité de ce récit se passe dans les halles Baltard à Paris qui en deviennent un véritable personnage et j'ose même dire le personnage principal.
Zola y aborde le combat des maigres contre les gros, y dénonce la calomnie, les ragots, les rumeurs. On est plongé dans un microcosme particulièrement malsain où la jalousie et la méchanceté sont portées à l'extrême.
C'est réellement passionnant, et dire que tout cela se passe dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Finalement qu'est ce qui a changé ? La jalousie et la calomnie sévissent toujours, plus sur les réseaux sociaux maintenant.
Je vais poursuivre avec la conquête de Plassans, qui est le prochain tome de la série avec toujours un plaisir non dissimulé.
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Lancée dans un marathon de lecture au long cours de l'ensemble des Rougon Macquart, je ressors de cette troisième étape avec encore l'énergie de la ligne du départ, mais l'estomac un peu retourné et l'allant légèrement affaibli…

Ou plus exactement avec les sens complètement saturés d'odeurs, de sensations, d'images de victuailles, du rouge de l'amoncellement de carottes au gras ferme du cou de la charcutière, du gluand un peu nauséabond du poisson frais au vacarme de la halle à l'heure de la criée, du brûlant de la marmite où cuit le sang du boudin au vertige métallique du pavillon vitré… Toutes ces sensations exacerbées par contraste par la maigreur ascétique de Florent, l'abimé du 2 décembre qui peine à jouir de ces opulences.

La réalité des scènes de halles, de vie marchande, de profusion de victuailles dans un Paris qui ingère et digère sans relâche est saisissante, et la métaphore du gras qu'utilise Zola pour dire tout son mépris d'une petite bourgeoisie tout en matérialisme insensible fonctionne bien, mais je dois confesser un certain soulagement d'être arrivée au bout de ce récit très sensoriel mais essentiellement statique.
Il n'en reste pas moins que nous avons là un témoignage essentiel d'un Paris disparu, que la plume magnifique de Zola nous donne l'impression d'avoir véritablement traversé.
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Je ne sais pas, vous, mais moi je ne décolère toujours pas d'avoir vu démolir les beaux pavillons Baltard des anciennes Halles de Paris!

Une vraie honte, ce qu'on a appelé tout un temps le "trou des halles" - où Marco Ferreri faisait galoper sa cavalerie de Touche pas à la femme blanche!- puis le "forum des halles"- pauvres Romains, ce forum-là était celui des marchands de soupe- , puis, selon le vocabulaire de chacun, quelque chose comme "la merdouille des halles" ....avant de tout reprendre à zéro aujourd'hui...sauf que les lumineux pavillons de fer et de verre ont définitivement disparu de notre paysage parisien..On aurait pu les garder et y faire tant de choses, maintenant qu'on a emmené à Rungis les Halles et quelques hordes de rats hors de Paris...

Alors je pardonne à Zola ses pléthoriques descriptions des Halles dans le Ventre de Paris: il les fait revivre, vibrer, grouiller, la nourriture s'y étale, s'y amoncelle, comme dans un tableau géant d'Arcimboldo!

C'est dans ce temple de la bouffe, cet autel de la consommation gastronomique que vient chercher refuge Florent, un paria, échappé du bagne de Cayenne, après s'être opposé au coup d'état de Napoléon III, Cayenne où l'on envoyait aussi, au moment où Zola écrivait le Ventre de Paris, les communards de 1870, qui voulaient un peu trop partager cette manne réservée aux bourgeois, aux nantis, aux Gras!

L'action se passe en 1858, mais Zola , en 1873, devait avoir en tête ces nouveaux rebelles, ceux de 1870, broyés eux aussi par le bagne de Cayenne...

Florent est donc un rebelle, meurtri, amaigri, en fuite: un Maigre! La race maudite pour les opulents commanditaires des Halles...Celle qui dit la misère, la faim, la disette, l'inégalité, celle qui apporte le trouble, le désordre dans le monde des Gras!

Je vous laisse découvrir ce roman très descriptif, c'est vrai, mais aussi plein de silences et d'actualisation politique discrète, animé par le suspense d'une traque impitoyable- celle de l'utopie généreuse au milieu de l'opulence insolente...

Oui, il faut relire le Ventre de Paris.

Pour revoir les Halles et ses pavillons magiques et disparus.

Pour faire, à notre tour, un petit exercice mental d'actualisation, nous qui vivons dans un super-marché ...Géant, un ..Casino de mal-bouffe, un temple du gâchis alors que les Maigres, nos maigres à nous, qu'on stigmatise de trois lettres , les SDF, se cachent, honteux, avec leur pauvre paquetage de naufragés, "Au Bord du monde" - C'est le titre d' un documentaire terrible et saisissant de Claus Drexel, que je vous recommande, le jour où vous aurez le cœur bien accroché.
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Après plusieurs années passées au bagne de Cayenne à la suite des émeutes qui ont suivies la prise de pouvoir de Louis Napoléon en 1851, Florent s'en échappe et revient à Paris. C'est une ville en pleine mutation qu'il retrouve et notamment les Halles, près desquelles son demi-frère cadet Quenu - dont il s'était occupé comme un père - tient une charcuterie avec sa femme, la belle Lisa, une femme accorte qui mène le commerce de main de maître. A son retour, le contraste physique est saisissant entre Florent d'une maigreur effroyable et Quenu qui déborde de ses chemises, car trop gras. Florent va alors faire connaissance avec les acteurs des Halles, les commerçants, les petits vendeurs à la sauvette, la belle Normande, une poissonnière, rivale de la belle Lisa, les deux femmes se livrant des batailles à coup de rumeurs et de ragots malfaisants. Des ragots toujours entretenus pas la vieille Saget, - entourée de Mle Lecoeur et de la Sariette, vendeuse de fruits - qui monte les uns contre les autres, fouinant, et exagérant les faits divers - vols, escroqueries, complots politiques, les inventant au besoin...Sous la pression de son demi-frère et sa femme, Florent accepte de se couler dans le moule en devenant inspecteur à la marée mais il n'a pas abandonné son idéal politique et son altruisme. Auprès de Gavard, le volailler libertaire, qui a su appuyer sur la corde sensible et révolutionnaire de Florent, ce dernier rejoint bientôt un groupe politique pour en devenir rapidement la cheville ouvrière et le financier.

Avec le ventre de Paris, Emile Zola nous plonge dans l'univers des Halles, un vaisseau de fer, de fonte et de verre, nouvellement installé au coeur de Paris - tout près de la place des Innocents - véritable temple de la consommation qui rassemble en un seul lieu, tous les commerces de bouche, repartis en zones spécifiques. On y croise tout un petit peuple, allant des commerçants établis sur des bancs (banc de la marée, de la volaille, de la triperie) - installés à demeure, des petits vendeurs sur le carreau, des commis, des inspecteurs qui vérifient la qualité et attribuent les places, les sans le sou, qui vivent au jour le jour et maraudent en fin de journée pour survivre. C'est également le lieu d'affrontement entre le "gras" et le "maigre", un combat que Zola organise en opposant les nantis, les conformistes qui acceptent le système et qui en profitent, prospérant quitte à exploiter les plus faibles, et les maigres, les idéalistes tels Florent ou son ami le peintre Claude Lantier, qui recherchent le partage, la solidarité, qui ont comme vertu cardinale l'altruisme mais qui paraissent bien démunis et au final les vaincus d'une machine économique - Les Halles - qui les broie.
Le ventre de Paris est un roman de la modernité d'un lieu à la fois de consommation et d'organisation de la société qui met en lumière la classe montante qui profite de l'économie et les autres, les futurs laissés pour compte, qui deviennent les perdants de la société.
Un sujet brûlant d'actualité, dans lequel Emile Zola, enchaîne les descriptions des marchandises qui sont autant de morceaux de bravoure et souvent jusqu'à saturation.
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Pour ma part le meilleur de Zola. Je l'ai lu il y a fort longtemps mais j'en garde un excellent souvenir.
Toutes ces descriptions d'étals des Halles de Paris qui se trouvaient, à l'époque au centre de la capitale.
Un délice à lire...
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C'est une littérature d'abondance dont Zola nous gratifie dans ce troisième opus des Rougon-Macquart.
D'abord les monceaux de légumes puis la charcutaille, les poissons d'eau de mer et d'eau douce, les fleurs, la tripaille, les fruits, la cathédrale de fromages...

Zola règle en maître les descriptions de ce marché parisien des Halles où chaque produit est mis en valeur.

L'histoire a pourtant tendance à disparaître au profit de la représentation réaliste et colorée des étals façon “grande bouffe”.
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