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4,15

sur 5677 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
50 années après la première lecture, je rouvre quelques Zola. Je commence par L'assommoir, je reconnais des scènes (le lavoir, la crise de delirium); je me demande si je connais un autre auteur qui a si peu de sympathie pour ses personnages; je me retrouve ni plus, ni moins enthousiaste devant ce roman que lorsque j'étais ado
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Je devais lire l'Assommoir pour le lycée. Je ne saurais dire s'il m'a plus ou déplu. J'en suis ressortie avec un sentiment étrange. Habituellement, le réalisme ce n'est absolument pas mon truc. Les descriptions sont trop longues et on s'ennuie vraiment rapidement. Mais j'avoue que j'ai accroché contre mon gré à l'histoire de Gervaise. J'ai mis du temps à le lire, soit, mais je ne le regrette pas. de mon avis, c'est un roman très psychologique à lire obligatoirement dans une vie. On suit la montée puis la chute vertigineuse de son héroïne, qui devient même suicidaire à un moment. Cela fait vraiment réfléchir sur la vie en général. Je n'ai mis que 3/5 car cela ne m'aura pas fait aimé le genre du réalisme, mais j'en suis sortie comme groggy et j'ai adoré ça.
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J'adore les romans de Zola. Celui là est un des plus déprimants, désespérant ! D'où mon classement alors que Zola est un de mes auteurs préférés par son écriture . Qu'ils soient bons ou mauvais, généreux ou faibles, les héros de Zola sont avant tout terriblement humains, s'affichent dans leurs forces comme dans leurs faiblesses, nous font partager leurs joies et leurs peines.
On assiste avec un pénétrant sentiment d'impuissance, à la lente mais inexorable déconfiture de Gervaise, blanchisseuse au faubourg Poissonnière à Paris, dont le couple, dont le quartier, dont la vie sont peu à peu rongés par l'alcool et la fatalité sociale qui condamne rapidement les pauvres à la pauvreté, les miséreux à la misère, désintégrant l'espoir et le rêve d'un mieux. Zola porte un regard désabusé et subtil sur la condition sociale du 19ème siècle.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Lecture imposée il y a pas mal d'années déjà, qui m'a quand même poussé à rouvrir ses pages il y a deux ans environs et qui est resté dans la catégorie des livres que je ne lis pas avec grande envie ni passion et me force un peu la main à aller jusqu'au bout. Je suis fervente amatrice de la littérature moderne, et cette relecture le confirme.
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Mon premier Zola et mon premier classique apprécié avec ce roman fort, bouleversant et révoltant qui ne peut pas laisser de marbre.
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En bref, ce roman est d'une tristesse... et pourtant si intense, vrai... C'est tout une époque qui nous est dépeinte.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Une écriture qui tient du génie.
C'est long, mais on se laisse porter, une tranche de vie intéressante, il faudra que je lise les Rougon-Macquart dans l'ordre !
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Incontestablement le plus glauque de tous les romans du cycle que j'ai lus. L'Assommoir est le sordide récit d'une déchéance physique, sociale, morale. On pourrait croire que c'est par pur sadisme que Zola laisse son héroïne Gervaise sortir la tête du trou et monter une blanchisserie car ce n'est que pour mieux la faire plonger ensuite. le roman décortique les mécanismes de la misère: la faim, la mesquinerie, la faiblesse, la laideur, l'abrutissement, l'alcoolisme, avec une sorte de voyeurisme et de complaisance qui deviennent ici vraiment pesants. Quelques scènes mémorables dans le roman: la scène du lavoir où Gervaise administre littéralement une sévère déculottée à la soeur de la maîtresse de Lantier (ch. I), la visite au Louvre de la noce désoeuvrée (ch. III), l'agonie pathétique de la petite Lalie Bijard, 8 ans (ch. XII) et la folie qui s'empare de Coupeau interné à Sainte Anne à cause de son alcoolisme (ch. XIII).
On découvre aussi l'enfance d'Etienne Lantier (héros de Germinal), de Claude Lantier (héros de L'oeuvre) et de Nana (héroïne, comme son nom l'indique, de Nana): une illustration efficace de la théorie du déterminisme social et de l'influence du milieu sur l'individu.
Pour conclure, une lecture éprouvante!
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Assez long et fastidieux à lire, un livre dur, mais criant de vérité sur la société miséreuse et les ravages de l'alcool sur une certaine classe sociale...
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