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sur 1006 notes
Pas mal, se lit facilement même si la sensation de routine est tenace.
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Publié en 1878, « Une page d'amour » est le huitième volume de la série « Les Rougon-Macquart ».
Hélène et Jeanne Grandjean, mère et fille. Hélène veuve depuis peu est la benjamine des enfants Mouret ; la soeur du Silvère de « La fortune des Rougon » et de François de « La conquête de Plassans ». Elle s'installe à Paris. Jeanne est d'une santé chancelante. Elle devra recevoir les soins du Docteur Deberle…un voisin.
Il nait un amour exclusif et passionné entre Hélène et le Docteur ; un amour que Jeanne, exclusive elle-même dans l'amour qu'elle porte à sa mère, ne supportera pas…Elle finira par provoquer l'infection pulmonaire qui causera sa mort en s'exposant au froid de la fenêtre ouverte un jour de mauvais temps, alors que sa mère se donne au beau Docteur.
Hélène, culpabilisée à outrance ne s'en remettra pas…

« Une page d'amour » : un roman pas très connu d'Emile Zola.
Certains esprits chagrins lui trouvent une structure un peu creuse… certes… avec des thèmes principaux comme le coup de foudre, la passion amoureuse et la maladie d'un enfant…
Il n'en reste pas moins qu'à mes yeux, un Zola reste un Zola ; et que son style, rien que son style, constitue pour moi un ravissement.

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Hélène Grandjean, jeune veuve, se découvre une passion dévorante pour le docteur Deberle.
Mais Jeanne Grandjean, la fille d'Hélène, pressentant que sa mère va se donner au docteur, se donne la mort par jalousie.
Ce roman un peu méconnu d'Emile Zola est une étude de la passion qu'elle soit amoureuse où non et des malheurs qu'elle peut infliger au genre humain. C'est un grand livre noir où l'amour est destructeur.
On y retrouve tout le talent de Zola pour peindre ses contemporains et la société de son époque.
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Zola pour moi est un magicien : il peut raconter à peu près n'importe quoi, j'adhère complètement. Voici ici une intrigue toute simplette dont la fin (et le début et le milieu d'ailleurs) est prévisible dès le début. Et pourtant... il a cette manière de raconter, cette langue différente d'aujourd'hui mais pas complètement désuète qui m'attrape à chaque fois et me fait poursuivre ma lecture jusqu'à la dernière page. Intrigue passionnante ou pas.
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Encore de magnifiques descriptions
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Roman d'Émile Zola.

Veuve et nouvellement arrivée sur Paris, Hélène élève patiemment sa fille Jeanne, une enfant à la santé et à l'esprit fragiles. Amicalement accueillie et secourue par son voisin, le docteur Henri Deberle, Hélène s'éprend violemment de lui. le médecin répond à ses sentiments. Mais c'est compter sans Jeanne qui aime passionnement sa mère, au point de lui refuser tout contact avec un homme ou avec d'autres enfants. Maladivement jalouse et extraordinairement lucide, Jeanne, qui devient adolescente, ne supporte pas de voir sa mère lui échapper.

Ce tome de la série des Rougon-Macquart ne donne pas précisément envie de tomber amoureux, ni d'avoir des enfants... J'ai beaucoup aimé la scène où Hélène et Henri veillent l'enfant malade, dans le silence angoissé d'une nuit d'attente. Les crises de l'enfant m'ont passablement irritée, et les émois amoureux de la jeune maman n'ont pas davantage suscité ma bienveillance.

Ceci dit, le texte reste excellent. La narration est travaillée, la langue est riche. L'auteur m'enchante sur la forme, et tant pis pour le fond !

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RELECTURE DE NOVEMBRE 2012

Hélène est veuve depuis quelques années et n'est occupée que du bonheur de sa fille Jeanne, une enfant à la santé et aux nerfs fragiles. « Veillez surtout à ce qu'elle mène une vie égale, heureuse, sans secousses. » (p. 22) Dans leur appartement de Passy, la mère et la fille vivent bienheureuses, sortant rarement et rencontrant peu de monde. Un soir de fièvre, Hélène fait appel à son voisin, le jeune docteur Henri Deberle. le trouble qui s'empare d'eux est d'abord timide et chaste, mais bien vite, Hélène et Henri ne peuvent plus contenir leurs sentiments. Pourtant, régulièrement reçue par Mme Deberle, Hélène prend la résolution de ne pas consommer cet amour.

« Certes, elle aimait son enfant. N'était-ce point assez, ce grand amour qui avait empli sa vie jusque-là ? Cet amour devait lui suffire, avec sa douceur et son calme, son éternité qu'aucune lassitude ne pouvait rompre. » (p. 75) Hélène, en mère dévouée, étouffe son amour adultère dans les soins qu'elle prodigue à son enfant. Mais Jeanne est à la fois la barrière et le lien entre la mère et le médecin. « Rien ne les séparait plus que cette enfant, secouée de leur passion. » (p. 185) Quand Hélène et Henri se penchent ensemble sur le lit de la petite malade, l'amour qu'ils portent à l'enfant travestit bien mal le feu qui brûle leurs deux coeurs. Et Jeanne ne s'y trompe pas : le bon ami devient un rival et l'enfant exprime une jalousie rageuse et sourde. Elle sent que sa mère lui échappe pour une passion bien différente de l'amour filial.

Le drame d'Hélène, c'est d'avoir vécu un veuvage trop calme, presque monacal. Quand le sentiment amoureux s'empare d'elle, son coeur est vierge comme celui d'une jeune fille, mais elle ne peut plus en disposer à sa guise sans blesser son enfant, si enragée d'elle. Et l'amour adulte se heurte à son devoir de mère. « Elle souffrait trop de cette lutte entre sa maternité et son amour. » (p. 187) le personnage de Jeanne me laisse perplexe. Autant la jalousie capricieuse de cette enfant choyée m'agace, autant je comprends le sentiment d'abandon qu'elle peut ressentir devant l'égoïsme amoureux de sa mère. Ce volume des Rougon-Macquart peut sembler moins violent, voire moins enlevé que d'autres, mais ici les ravages sont immenses et portent sur une enfance fragile en dévastant une innocence assoiffée d'amour.
Ce roman est le premier texte d'Émile Zola que j'ai lu, vers 13 ans, naïvement attirée par son titre. La page d'amour est belle, mais elle est cruelle et elle s'arrache par lambeaux. Ici, clairement, Zola fustige la brièveté de la passion et l'indifférence de la vie qui continue, quoi qu'il arrive.
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Huitième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'héroïne est Hélène Grandjean, fille d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret. À l'âge de dix-sept ans, elle épouse un nommé Grandjean qui lui a donne une fille, Jeanne, maladive et en proie à des « crises » régulières. La famille monte à Paris, où Grandjean meurt peu après son arrivée. Veuve d'un homme qu'elle n'a jamais vraiment aimé, Hélène est prise d'une passion violente pour le docteur Deberle, son voisin qui l'a secourue lors d'une des crises de sa fille. Mais cette dernière éprouve pour sa mère une passion non moins violente : elle ne supporte pas de la voir sourire à d'autres enfants ou à d'autres hommes. le jour où Hélène se donne à Deberle, Jeanne, qui avait tout pressenti, se met à sa fenêtre sous la pluie et contracte ce qu'on appelait alors une phtisie galopante, dont elle meurt trois semaines plus tard. Par la suite, Hélène épousera un nommé Rambaud, avec qui elle ira vivre à Marseille.
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