Belle description des convenances étouffantes de la bourgeoisie ainsi que de ses non-dits qui rendent malades! Mise en exergue de l'art libératoire de la parole. Même si l'ouvrage est noir, les sarcasmes font sourire. Rappel de quelques fondamentaux existentiels.
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Livre consternant à bien des égards. Que l'on aime peu ou beaucoup le style. D'accord ou pas avec les opinions de l'auteur, et notamment avec les conclusions qu'il tire des expériences de sa vie. Ce récit à le mérite de générer une réflexion profonde sur le rapport entre éducation, névroses et maladie physique. Zorn nous dit à peu de choses près que l'éducation crée les névroses et que ces dernières amènent les maladies.
C'est un peu simpliste, et surtout une belle façon de se déresponsabiliser et d'inculper de son malheur d'autres que lui. C'est d'ailleurs, à mon avis cette incapacité à se prendre en main, à faire sien, qui est venue à bout de sa vie.
Preuve en est, l'évolution de son frère.
De mon point de vue, sa névrose était déjà présente à sa naissance même.
Un livre indéniablement important pour toute personne qui s'intéresse à la relation entre troubles psychiques et maladie physique car l'auteur y raconte sa propre expérience de vie à la première personne avec justement toutes les erreurs de jugement que la névrose instaure.
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A lire comme le témoignage "brut" d'un homme qui se sait en fin de vie, qui entame une psychanalyse et tente de retrouver par l'écriture un peu de logique dans l'existence qui est la sienne.Les pages ne sont pas forcément toujours bien écrites, mais on sent le désarroi de l'auteur,sa révolte face à une famille et un passé qui ne lui a pas donné ce dont il avait besoin pour être heureux, son urgence aussi à se raconter. Certains passages transcendent l'ensemble et justifient pleinement l'édition et la lecture de ce livre.
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