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4,19

sur 93 notes
Depuis tout petit, Sacha a subi un entrainement digne des commandos par son père. Il devait apprendre à survivre car le monde allait s'effondrer !
Aussi quand il est arrêté, emprisonné comme le "monstre des masques", celui qui volait des masques usagés, contaminés pour les revendre ; Sacha réussit à s'enfuir, et pendant des mois va se cacher, survivre dans la montagne.
Nous sommes tout de suite plongé dans l'histoire, car dès le début les événements s'enchainent vite ; et au début on pense suivre le parcours d'un "monstre", d'un voleur, d'un criminel...mais peu à peu, dans sa solitude, Sacha évoque ses souvenirs, et comme pour Louise (jeune journaliste) ou Océane, jeune bergère, le doute s'instille dans la tête du lecteur : Sacha est-il vraiment coupable ? Tout cela n'est-il pas la faute de son père ? Ne serait-ce pas plutôt ce père le monstre ? qui a voulu couper Sacha de tout contact avec les hommes, de tout sentiment, qui lui a fait endurer de terribles épreuves.
Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car j'étais mal à l'aise face à ce héros criminel, j'ai été de plus en plus happée par ce jeune ado que l'on veut soutenir, et aider à s'en sortir, à ce défaire de cette éducation spartiate ! Et la deuxième partie est émouvante, sensible. A lire !
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Waouh ! Ça c'est ce qui s'appelle un thriller ! Sur fond d'actualité plus que chaude.
Océane est grosse. de quelque manière qu'on le formule, la réalité est là. Sans doute pour cette raison, cela fait d'elle une jeune femme à part. Louise aussi est à part : sa beauté exclut la moindre confiance en son talent de journaliste. Et enfin, Sacha, lui, n'est pas à part, il est carrément en dehors.
Road trip sur fond de pandémie, de survivalisme et d'évasion, je n'ai pas lâché ce roman d'un bout à l'autre. Gros coup de 💜 grâce à #netgalleyfrance et @didierjeunesse
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A corps perdu met en scène trois personnages dont les destins s'entremêlent.
Une cavale, et une rencontre. Deux ados auxquels on s'attache, deux ados que la vie n'a pas épargnés : Sacha et Océane.

Nous découvrons d'abord Sacha, un jeune homme accusé d'un trafic de masques contaminés en pleine pandémie de Covid 19. Condamné par médias et réseaux sociaux avant même son procès, le "monstre des masques" est jeté en prison. Acculé, il profite d'un transfert en ambulance pour s'évader de prison. Il va alors tenter de survivre seul en pleine montagne, mettant à profit les douloureuses leçons de survivalisme de son père.

Puis il y a Océane, une jeune femme moquée et critiquée par sa famille, y compris sa mère, qui la juge "trop grosse". Une jeune femme solaire, courageuse, mais qui se résout à abandonner ses études de médecine car rien n'est adapté pour elle. Une jeune femme qui ne trouve pas de petit travail pour financer ses études, car à nouveau jugée "trop grosse". le seul job qu'elle trouve, c'est bergère, gardienne du troupeau de moutons de sa tante, à la montagne.

En parallèle, on suit l'enquête de Louise, une journaliste qui en a ras-le-bol d'être cantonnée aux interviews de célébrités, juste parce qu'elle est belle et inspire les confidences. Elle, ce qu'elle veut, c'est faire du journalisme d'investigation, enquêter, creuser, débusquer les scoops, et prouver ce qu'elle vaut vraiment.

Leurs destins vont se croiser et se rejoindre au sein de la montagne, entre fuite et découverte, de l'autre, et de soi.

Très bonne lecture que ce roman à 3 voix qui alterne présent et passé pour mieux nous tenir en haleine. C'est fluide, les chapitres s'enchaînent avec rythme, le suspense est de plus en plus présent, et les révélations font évoluer notre perception des faits et des personnages.

Un roman ancré dans des thématiques actuelles (la pandémie, les réseaux, la grossophobie, le survivalisme), qui aborde parfois durement aussi les relations parents enfants, à travers la question de l'éducation violente reçue par Sacha, mais aussi le regard que la mère d'Océane porte sur elle. A travers ce roman est aussi posée la question de la confiance : en soi, pour survivre seul, accepter son corps ou encore s'affirmer face aux autres, mais aussi la confiance en autrui et en l'avenir...

Un roman court, haletant, qui demande à être connu !
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Ce roman m'a happée, bouleversée, je l'ai lu les larmes aux yeux, le souffle court, l'espoir en bandoulière.
Il y a :
▪️Sacha, 15 ans, alias « le monstre des masques », emprisonné et jugé pour un crime abominable.
▪️L'évasion, la montagne-refuge, l'enfance qui ressurgit, la mère disparue, Marmot le chien, l'ami. le père survivaliste, l'enfant dressé pour résister. Et nous, lecteurs.rices, témoins impuissants de sa souffrance.
▪️La soif de vivre de cet ado, muscles bandés, corps surentraîné, coeur atrophié. Sa sauvagerie, son déséquilibre, son immense peur.
▪️Océane, bergère victime de grossophobie, qui danse nue sous la lune. Son corps glorieux, splendide. C'est une guerrière, cette fille, une ode au rire et à l'énergie.
▪️Louise, journaliste, trop belle pour être considérée, déterminée à retrouver et interviewer le fugitif. Elle aussi résiste, lutte pour exister, s'exprimer et connaître la vérité.

Il y a l'espoir qui palpite, la joie pure, la confiance, l'émotion à fleur de peau entre les murs d'une bergerie.

Dans ce roman il est question de maltraitance parentale, d'angoisse collective, de discrimination physique, d'emballement médiatique, de notre société qui promptement juge et oublie de protéger.
J'ai adoré :
▪️Les personnages puissants, y-compris dans leurs fragilités, les émotions intenses qu'ils suscitent en nous.
▪️La formidable construction du récit : alternance de flash-back et de moments présents, de points de vue divergents qui nous permettent de saisir les enjeux et l'état émotionnel des protagonistes.
▪️La montagne, chère à l'autrice, bien plus qu'un décor, un être à part entière, tour à tour redoutable et protecteur.

Cette histoire, on la vit. Elle nous éprouve, nous inquiète, nous entraîne et nous ravit. C'est une sacrée expérience de la lire !
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Sacha est accusé d'avoir contaminé volontairement des personnes en leur fournissant des masques contaminés. Condamné et emprisonné il s'évade.
Un roman haletant, les actions s'enchainent sans aucun temps mort.
La dureté et la force de vivre de Sacha font de lui un guerrier solitaire et aguerri. Son père en fait un jeune homme capable de vivre seul en milieu extrême.
Isolé dans la montagne, il va devoir apprendre à s'ouvrir et baisser un peu la garde. La rencontre avec Océane va lui permettre de s'humaniser et de retrouver confiance en l'autre.
Un coup de coeur qui va me marquer longtemps.
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Un roman adolescent comme je les aime... Un roman haletant avec une fuite en avant, du suspens et des personnages très intéressants. La couverture est une réussite et intriguera les lecteurs. Dès le début, nous suivons la fuite de Sacha, 15 ans, qui s'évade d'une prison lors d'un transfert à l'hôpital. Élevé par un père survivaliste, il sait survivre dans un milieu hostile. Seul et ne pouvant faire confiance à personne, il va devoir se débrouiller en pleine montagne. Petit à petit, nous comprenons les raisons de son emprisonnement et le déferlement médiatique lié à son évasion. Les chapitres alternent entre aujourd'hui (cela se passe pendant l'épidémie de Covid) et ce qu'il a vécu pendant son enfance aux côtés de son père tyrannique. D'autres personnes vont croiser son chemin : une jeune journaliste qui souhaite réaliser sa première enquête de fond avec cette histoire, un vieux berger qui aime la solitude et Ocèane, une jeune fille de son temps qui subit beaucoup de moqueries sur son physique. Beaucoup de thématiques sont abordées : le métier de journaliste, la grossophobie, l'éducation, la maltraitance, l'isolement, les théories du complot, le sexisme ordinaire... Un roman qui se lit d'une traite et qui plaira au plus grand nombre. #ACorpsPerdu #NetGalleyFrance
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En pleine épidémie de Covid, 3 chemins : celui d'un ado de 15 ans, en fuite en pleine montagne avant son procès pour crime, celui d'une jeune obèse qui galère à démarrer dans la vie active et celui d'une journaliste trop belle pour être prise au sérieux.

J'ai fait le résumé le plus simple possible car en dire plus serait spoiler. Ce roman mérite une découverte totale de ses personnages, de leurs univers… On les découvre tour à tour, en alternance, et, à la façon d'un puzzle les pièces de leur passé viennent compléter leur présent.

On est en immersion totale (surtout dans l'histoire de Sacha, le jeune fugitif) et on se prend au jeu de l'enquête, à élaborer nos théories au fil du roman. La plume de l'auteure est plaisante (narration à la 3ème personnne, je ne suis pas habituée mais ça ne m'a pas dérangée !), fluide et sans superflu, sans broderie inutile.

C'est un roman moderne, contemporain et complètement dans son époque (confinements, Covid…) avec des thématiques fortes, bien travaillées dans l'histoire par Muriel Zürcher tout en restant à la portée de tous. Je l'ai dévoré en une soirée !

J'ai reçu ce livre dans le cadre des Masses Critiques de Babelio (littérature jeunesse) et j'en suis ravie ! Ça m'a permis de sortir de mon genre de prédilection (la romance) et bien que ce soit dans la catégorie «jeunesse» ça se laisse très bien lire par une vieille dame de 40 ans comme moi 😁 Donc merci à Babelio, à la maison d'édition et à l'auteure pour cette très belle découverte.
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Accusé à tort d'un affreux trafic de masques usagés, Sacha arrive à s'échapper et s'enfuit dans la montagne, seul. Son secret et son arme : son éducation, son père l'a élevé en milieu hostile, le préparant durement à la fin du monde. L'adolescent sait ainsi se nourrir, se chauffer. Il rencontre Océane, une ado de son âge, moquée pour son poids, et Louise, une journaliste. Elles essaient de le comprendre, doit-il leur faire confiance ?

Lentement, l'autrice construit son décor, amène ses personnages, distille des informations, un vrai polar réaliste avec un contexte de violence, physique, verbale de grossophobie, de contexte sanitaire. Une intrigue atypique avec de beaux liens qui se tissent entre les personnages et le lecteur. Un Sacha que l'on garde dans sa tête un bon moment.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Merci à Didier jeunesse et à NetGalley de m'avoir permis de lire ce livre.
Le roman commence fort avec une évasion puis suit le récit, l'histoire d'un père qui prépare son fils à survivre à l'Effondrement depuis ses 7 ans avec des exercices de survie, de combat, etc. le garçon a perdu sa mère, qui s'est suicidée à cause de son travail. le père ne s'en est pas remis, se dit qu'il n'a pas su la protéger et s'est donc mis en tête de faire de son fils un homme fort qui puisse survivre à l'Effondrement, physiquement mais aussi mentalement. Mais à 15 ans Sacha va se retrouver en prison pour mineurs car il est accusé d'avoir reconditionné des masques usagés pour les revendre en pleine pandémie de covid.
Le récit est original et bien mené. Construit sur des flashbacks constants il est malgré tout très clair. il y a de nombreuses zones mystérieuses, ce qui crée un petit suspense. Bien des aspects en font un récit assez envoûtant. Une belle histoire, très émouvante. Les deux héros sont particulièrement touchants.
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Chère Muriel Zürcher,

Je vous envoie cette lettre pour vous donner mon ressenti sur votre roman A corps perdu.

Durant toute ma lecture, je suis passée par plusieurs sortes d'émotions.
Premièrement par la surprise, l'étonnement. Au chapitre 15 page 79, il y a ce passage qui m'a beaucoup marquée. « Ou faut d'abord me filer un aspirateur à graisse. [...]c'est encore pire que les handicapés, parce qu'en plus c'est leur fautes: elles bouffent trop !»
Lorsque j'ai lu ce passage j'étais assez surprise car dans la vie de tous les jours, le fait d'être gros, grosses reste un tabou. Mais dans votre livre le personnage d'Océane dénonce tout ce que les personnes en surpoids pensent tout bas. de plus, ce qui est dit est une réalité, tout est vrai !

Deuxièmement, j'ai ressenti beaucoup de tristesse et de colère. Mais ce qui m'a le plus marqué est le passage du chapitre 26. Ce chapitre est celui de la mort de Marmot, le chien de Sacha, le personnage principal du roman. Dans ce chapitre, j'ai eu beaucoup de tristesse et de peine pour le chien décédé mais surtout par la façon dont Sacha était déterminé à sauver son chien ! L'animal était en train de tomber d'une falaise et le personnage principal n'a pas hésité une seule seconde à le sauver. « Sacha connaissait les différents aboiements de Marmot. le joueur, l'affamé, le chasseur. Celui-ci le mit en alerte : c'était un aboiement de détresse. Sans plus s'occuper de son vertige, il se relève et descendit le pierrier à toute allure » Les deux personnages étaient très proches, c'était d'ailleurs le seul ami de Sacha. Mais en même temps, ce chapitre m'a beaucoup énervée, ce n'était ni à cause de Sacha qui n'a pas pu le sauver ni à cause de Marmot, mais bel et bien à cause du père de Sacha qui a appelé Marmot pour qu'il vienne dans les montagnes. de plus, il a également abandonné son fils, il n'a même pas aidé Sacha a sauver Marmot.
« - Merci, papa, dit-il quand l'homme se tint a son niveau.
- Non, ne me remercie pas. Ce que je vais faire là, je te jure que c'est pour ton bien »
Ce dialogue vient de la page 141.

Et pour finir, la joie. Pour cette émotion je pense à deux passages du roman.
Pour le premier passage, il est en deux parties. La première partie est au chapitre 29 page 160. «Un premier article a pour titre «  le visage du monstre des masques enfin dévoilé ! » La photo qui l'accompagne est un peu floue mais suffisante pour reconnaître Sacha sans erreur possible » Dans cet extrait Océane découvre qui est Sacha, qui est le monstre des masques qui a été condamné à 12 ans de prison.
Ensuite la 2ème partie continue au chapitre 31 page 170.
« La raison vaudrait qu'elle prévienne la police. Mais quelque chose l'en empêche » A ce moment là Océane décide de ne pas dénoncer Sacha même en sachant qui il est vraiment, et surtout elle le croit innocent de ce crime horrible. Dans ces chapitres, si j'ai ressenti de la joie c'est parce que Sacha a enfin quelqu'un à ses cotés qui le croit et qui ne le dénonce pas.

Ensuite, pour le deuxième passage qui est «  Je t'aime Sacha ». Ce « Je t'aime Sacha » ne vient pas de n'importe qui ! Il vient du père de Sacha. Cette petite phrase m'a beaucoup touchée car le père de ce dernier était très mauvais et toxique. Il l'a déscolarisé et fait faire un entraînement sur-humain, mais pourtant, malgré tout cela, il aimait son fils !

Pour terminer, cette très longue lettre, à ce magnifique roman, je lui mettrai une note de 5/5 !

Cordialement
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