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Cet ouvrage est, pour moi, un chef d'oeuvre. Il se mérite car il faut accepter d'emblée de ne pas savoir toujours qui parle et à quelle époque l'auteur fait référence. Mais lorsque tout s'éclaire ... Malgré plusieurs lectures ensuite, ses personnages restent gravés en moi comme s'ils étaient bien vivants. Un livre qui marque donc, une histoire qui reste. A savourer absolument. Merci.
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Un très beau livre de l'auteur de "La voleuse de livres". Comme le dit la quatrième de couverture, on est un peu dans l'ambiance de 'Légendes d'Automnes'. On imagine des grands espaces, des petites villes, un paysage Australien. Dépaysement assuré.
"Le pont d'Argile" est un livre émouvant sur la vie, la mort, le pardon. C'est un grand roman sur les liens père-fils, la famille.
Des personnages attachants, des secrets gardés avec beaucoup de pudeur en font un livre touchant.
Alternant les chapitres entre présent et passé, nous suivons la destinée de cette famille hors du commun.

L'écriture est à la hauteur de tout le reste.
Une belle lecture.
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J'avais hâte de lire le nouveau livre de Markus Zusak, l'auteur connu pour son roman "La Voleuse de Livres".

J'ai trouvé le début du livre plutôt perturbant : il y a beaucoup de personnages, le narrateur n'est pas vraiment présenté (on comprend qui parle après plusieurs chapitres) et on attend surtout le personnage principal : Clay.
100 pages ont été nécessaires pour que je sois vraiment intéressée et passionnée par l'histoire et les personnages. Je pense que ça a surtout commencé quand l'auteur nous présente la mère des garçons (son passé et ce qui l'a amenée à rencontrer l'homme de sa vie).

Les chapitres oscillent entre le passé, le présent et plusieurs personnages. Mais dès qu'on arrive à comprendre comment l'histoire marche, on s'intéresse à chaque personnage, chaque action et on a envie de savoir ce qu'il s'est passé et ce qu'il va se passer.
Les garçons, malgré leurs bagarres et leurs insultes quotidiennes, forment une famille brisée, mais entière. Ils sont là les uns pour les autres et chacun fait vivre cette harmonie à sa manière.

Le roman est très touchant. J'ai bien aimé le focus sur le personnage de Clay, mais j'avoue que j'aurai adoré avoir plus de visions sur ses frères qui ont tous une personnalité forte.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais une très bonne lecture, qui une fois qu'elle nous attrape, nous passionne et nous transporte dans la famille bruyante et pleine d'animaux de Clay.
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Que dire de ce livre de près de 700 pages ? Si je dis juste "c'est beau", ça va paraître un peu juste....

L'histoire est longue à démarrer, avec ses sauts temporels parfois difficiles à suivre au début. Mais l'écriture plutôt originale, poétique, avec parfois des phrases sans verbe, donne envie de continuer. Markus Zusak nous livre un récit en images
Il m'aura quand même fallu atteindre la 200 ème page pour comprendre que tout se déroule en Australie... Bien que le lieu précis n'ai finalement aucune importance.

Le narrateur, Matthew le frère aîné, raconte le parcours de son frère Clay. Les chapitres alternent sur 2 périodes : la période "où tout s'est déclenché", située 11 ans auparavant, et le passé des personnages. La constructions des phases du passé se fait autour d'un personnage à la fois. D'abord la mère, puis le père appelé "l'assassin", Carey puis Clay. On découvre le parcours de chacun, leurs blessures et leurs joies qui font leur profonde humanité.
À chaque personnage nous comprenons mieux les bases de l'histoire et ce qui l'a menée ici.
Elle se termine au présent une fois que les fils de vie de chacun ont été tissés et que toute la trame est apparue.

Autant le début est un peu long, autant la fin est émouvante au possible. J'ai même versé ma petite larme. On s'attache à Clay et à la famille Dunbar. On ne peut lâcher le livre tant on veut savoir ce qui est arrivé à chacun.

Je reprend les phrases de la 4ème de couverture qui m'ont donné envie de lire ce livre:
"... Un grand roman sur le lien qui unit père et fils; et une superbe histoire d'amour qui met à l'honneur le coeur brisé des hommes. Une saga familiale bouleversante de justesse et de poésie."

C'est une vraie belle émotion de lecture!
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Mon meilleur livre de l'année 2021 !
J'ai lu les autres critiques et je comprends ce que l'on peut reprocher à ce roman dont l'approche initiale n'est pas facile il est vrai. Je digère la claque et je reviens vite avec une critique plus détaillée, c'est promis !
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J'ai beaucoup de mal à écrire mon ressenti au sujet de ce roman. D'un côté j'ai beaucoup aimé l'ambiance, un peu étrange, un peu noire, dans cette famille de cinq garçons, les Dunbar, où visiblement un drame a eu lieu. On ne découvre pas directement ce qui s'est passé, et l'auteur nous entraîne même sur une fausse piste au départ. J'aime beaucoup, dans une lecture, être déstabilisée, me poser beaucoup de questions au fil des pages et découvrir petit à petit là où l'auteur veut m'emmener. Par contre, j'ai été dérangée tout au long du livre par la traduction du titre : le Pont d'argile, pour Bridge of Clay. Clay étant le prénom d'un des fils Dunbar, en anglais le titre convient parfaitement. Mais en français, il y a vraiment un problème d'adéquation entre le titre du livre et son contenu. Et ma lecture a été en quelque sorte « polluée » par mes réflexions à ce sujet. L'auteur attire notre attention en note préalable sur le double sens du mot Clay, tout en disant qu'on peut lire le roman sans tenir compte de cette analogie. Je pense que j'aurais dû lire le roman sans lire le titre, mais cette note a au contraire focalisé mon attention sur ce pont, en ne me laissant pas profiter pleinement des personnages du roman, dommage.
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Débuter ce roman et se perdre dans une histoire déjà bien entamée, pénétrer dans l'univers de la famille Dunbar, les côtoyer, les apprivoiser, les découvrir et tenter de comprendre...

Au fil des pages, l'histoire, d'abord complexe, se complète, et enfin nous commençons à comprendre. Comprendre l'histoire familiale, au fil des générations, comprendre le passé et entrevoir le futur, comprendre les réactions des cinq fils de la fratrie, dont Clay, qui d'un premier abord paraissent surprenantes.

L'auteur livre ici une fresque familiale passionnante, en abolissant toute tentative de pathos, de bons sentiments. Au contraire se déroule une histoire faite de contradictions, de colère, de pudeur révélatrice de sentiments vrais et sincères, d'un destin douloureux engendrant la nature des adultes en devenir.

Nous nous surprenons progressivement à aimer cette fratrie, à vouloir les connaître et leur parler, et nous prenons un immense plaisir à suivre leur destin. L'auteur nous place dans une relation intime avec les personnages sans jamais tomber dans la facilité, mais avec finesse et intelligence.

Cet ouvrage a été un immense coup de coeur. le livre fermé, il a été difficile de sortir de cet univers, tellement imprégné par cette lecture.

A lire absolument!
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La famille DUNBAR est une famille originale composée de 5 garçons enfants, ado et jeune adulte un peu déjantés. Seuls, sans parents, mère décédée et père qualifié d'Assassin, ils essaient de s'en sortir. Matthew retrace la vie de son jeune frère qui va ériger un pont. Cette construction va recréer des liens, permettre à son bâtisseur de passer de l'adolescence à l'âge adulte et aider le reste de la fratrie à traverser les épreuves sans tomber puisque Clay va, en racontant les histoires confiées par sa mère, redonner du sens aux évènements douloureux que les frères ont vécus.
Ce livre est une histoire d'amour familial, qui raconte aussi les dégâts que peut procurer la douleur des hommes amoureux face au départ de leur bien-aimée. Il y a également l'amour paternel, cet axe repose sur de tels non-dit que cela n'est au final pas assez creusé dans le récit. Une belle histoire de vie mais j'en suis arrivée à cette conclusion à la fin seulement, fin que j'ai vraiment trouvée bien ; mais elle arrive après un récit trop long avec des bagarres et disputes de gosses qui n'en finissaient pas. Ces beaux passages forts en émotion n'ont pas pris le dessus sur le ressenti général, l'ennui a été trop long et l'intérêt trop tardé à venir.
Lu dans le cadre du jury livre de poche 2021.
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C'est l'histoire d'un père qui a abandonné ses cinq garçons puis qui revient un beau jour pour proposer que l'un d'entre eux de l'aider à construire un pont. Mais avant ça il est question d'un mulet et d'un assassin. Et avant ça encore, d'une machine à écrire. Vous ne voyez pas le rapport ? Il y en a bien un mais vous allez mettre un temps infini à le découvrir. Mes co-jurés du Prix des lecteurs qui s'étaient lancés en premier dans la lecture de ce titre nous ont prévenus : les cent premières pages étaient confuses et ardues mais les choses devenaient plus claires et l'écriture reprenait une forme de narration plus classique par la suite. Informée des difficultés du début, je m'étais préparée à traverser le brouillard avant de percevoir la lumière. Hélas, si les cent premières pages ont finalement été plus faciles à lire que redouté (merci à la préparation mentale), je n'ai pas vu de grande éclaircie me laissant espérer un ciel sans nuages par la suite et j'ai fini par me décourager complètement après 400 pages, soit un peu plus de la moitié. C'est toujours frustrant d'abandonner un livre qui, toujours d'après mes co-jurés, peut être un réel coup de coeur sur la fin, un livre poignant, une surprise, un grand livre (oui, oui, il y a bien de tout cela dans le pont d'argile d'après eux !) mais 400 pages lues sans plaisir ni envie, 400 pages alternant des passages cruciaux mais courts puis de longues scènes à l'intérêt limité, parsemées de pronoms personnels dont on ne sait pas toujours à qui ils renvoient, c'est le maximum que suis prête à accepter. Tant pis, je ne saurai jamais si la fin avait réellement de quoi balayer toute cette frustration accumulée au fil des pages. C'est un petit sentiment de gâchis que je ressens à l'idée que Markus Zusak a certainement écrit un grand livre mais qu'en se montrant aussi verbeux, il en a empêché l'accès à bon nombre de lecteurs, dont moi.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Le livre démarre comme un lâcher d'élèves à la sonnerie de fin des cours, dans un couloir trop étroit.

5 frères, orphelins ou presque.
Ils ont perdu leur mère et leur père les a plantés là 6 mois plus tard, évaporé dans la nature.
Alors, ils composent comme ils peuvent, vivent comme une meute de jeunes chiots.
Ils se bagarrent, se mordent, jappent et roulent dans la poussière, dormant les uns serrés contre les autres en compagnie d'un chat pot de colle (Hector), d'un pigeon amical (Télémaque), d'un poisson rouge (Agamemnon), d'un border collie (Rose) et d'un mulet à forte personnalité (Achille).
Autant de références à "l'Odyssée" et à "l'Illiade" qui ont bercé leur enfance.

Jusqu'au jour où leur père (qu'ils ne nomment que par le terme "l'assassin") se présente à leur porte et sollicite leur aide pour bâtir un pont.
C'est le 4ème frère et lui seul qui va répondre à l'appel.

J'ai failli lâcher l'affaire tant le début du récit désoriente. Fragments épars, sauts dans le temps et une plume pas toujours claire.
C'est une critique de Babelio qui m'a convaincue de passer les 100 premières pages, et cela en valait la peine.

Le pont d'argile est une douloureuse histoire d'amour filial et de deuil au procédé narratif assez particulier.
Le récit est plus que rude (l'agonie de la mère, le désespoir du père et des cinq fils), néanmoins, c'est aussi une histoire de courage et une histoire d'hommes.

Il y a des romans qui se démarquent par leur "patte" singulière.
Celui-ci en fait partie.

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