Arbol Victor del (1968-) – "
La veille de presque tout" –
Actes Sud / Babel-noir, 2017 (ISBN 978-2-330-11999-7)
– traduit de l'espagnol par
Claude Bleton, titre original "La vispera de casi todo " publié en 2016
Concernant cet auteur, j'ai découvert ses publications sans tenir compte de leur ordre de publication, en commençant par "
Toutes les vagues de l'océan" publié en 2014 (cf recension), puis "
La tristesse du samouraï" publié en 2011 (cf recension) et maintenant ce roman "
La veille de presque tout" publié en 2016.
Autant préciser d'emblée que –à mon humble avis – c'est celui que j'ai lu, et relu, en premier, à savoir "
Toutes les vagues de l'océan" qui me semble constituer son chef d'oeuvre littéraire : l'auteur aura bien du mal à faire mieux, tant ce récit est bien mené, bien construit, équilibré et superbement traduit.
De ce fait, c'est sans doute injuste, mais ses autres romans me paraissent "moins bons" et c'est le cas de celui-ci, publié dans sa version originale espagnole en 2016, donc deux ans après "
Toutes les vagues de l'océan".
En effet, dans celui-ci, intitulé "
La veille de presque tout", l'intrigue me semble beaucoup trop tarabiscotée, pour ne pas dire invraisemblable, avec de surcroît une tentative d'insérer un côté "psychologie à cent sous la tonne" qui personnellement m'insupporte, mais bon, c'est là un jugement subjectif...
Je conseille donc aux personnes n'ayant pas encore découvert l'oeuvre de Victor del Arbol de commencer par "
La tristesse du samouraï", de continuer éventuellement par celui-ci, et de ne lire qu'ensuite "
Toutes les vagues de l'océan", ou plus simplement de ne lire que ce dernier roman pour celles et ceux n'ayant pas beaucoup de temps...
Pour l'avenir de sa production littéraire, j'espère que l'auteur saura renouer avec le souffle épique de son chef d'oeuvre... Un auteur à suivre.