Poète de la première moitié du XXéme siècle, dadaïste puis surréaliste il est proche notamment d'
Aragon et de Breton.
Il ouvre la voix à l'engagement des artistes : il défend une pratique artistique active dans l'optique de faire changer la société dans « le bon sens » vers un objectif qu'il désire.
Il navigue autour du partie communiste, finissant par s'en faire exclure.
La
Capitale de la Douleur est son premier recueil publié. Il y exprime à la fois son mal être et son amour, parfois fou, parfois blasé. Pour moi ces textes sont optimistes, au delà de la lassitude qui l'environne il cherche le bonheur. S'il ne le trouve que de manière très temporaire dans les bras d'une femme, dans un tableau ou entre amis, au moins le trouve-t-il. J'aime ces fulgurances, presque joyeuses, qui s'enchevêtrent dans des textes beaucoup plus sombres.
Il savait sans doute que Gala s'éloignait de lui… Leur histoire prendra définitivement fin quand elle s'installera avec
Dali… Mais pour l'instant un lien nu navigue encore entre eux. C'est ce lien qu'il dissèque une dernière fois dans «
l'amour, la poésie » avant d'abandonner tout à fait.
Plus encore que cet amour voué à l'échec, j'adore sa vision du monde : il en dresse un portrait sombre… mais espère pouvoir le changer. Je lis une confiance en l'humanité qui me surprendra toujours haha !