Lettre à Ménécée

Cette lettre est une des seules oeuvres d'Epicure parvenue jusqu'à nous. Il s'agit d'une "méthode" pour acquérir la paix intérieure et donc le bonheur. Elle contient les principes fondamentaux de la philosophie d'Epicure.
La philosophie est la médecine de l'âme et doit être pratiquée à tout âge.
Il ne faut pas craindre la mort qui ne nous concerne aucunement puisqu'elle ne nous " cause aucun trouble par sa présence".
Il faut apprécier le plaisir mais des plaisirs simples, impérissables, éviter les jouissances immédiates, privilégier la prudence.
Le bonheur, c'est pour le corps ne plus souffrir ou relativiser la douleur et pour l'âme l'ataraxie c'est-à-dire l'absence de troubles.

En 8 pages dactylographiées, le lecteur, philosophe ou apprenti-philosophe, découvre les fondements de l'épicurisme, dont la réputation plus ou moins bonne, voire sulfureuse, a conduit un temps à son oubli.
Les thèmes récurrents de la philosophie y sont présents : Quand, pourquoi philosopher ? Faut-il avoir peur de la mort ? Comment maîtriser ses désirs ? Qu'en est-il de la quête du plaisir ? Pourquoi faire l'éloge de l'autosuffisance ? En quoi la prudence est-elle mère de toutes les vertus ? Etc.
Tout cela se lit très bien et- j'insiste- ne tient qu'en 8 pages. A méditer !

La Lettre à Ménécée d'Epicure est une bonne introduction à la pensée épicurienne. Aussi, est-elle rencontre avec la véritable pensée de l'auteur, non celle, qui par préjugé, a associé l'épicurisme à un hédonisme, disons positif.
Epicure entend par plaisir, non la jouissance, mais le repos, la satifaction. de fait, c'est une absence de peine, et de trouble qui mène à l'ataraxie. Epicure, de même conseille la prudence. Or, l'hédonisme est tout le contraire, par sa soif constante, il mène nécessairement à un état troublé, non satisfait, tourmenté. A cet égard, l'auteur précise bien que c'est méconnaître sa philosophie que de l'associer à la débauche. Une méconnaissance ou ignorance à tel point que l'épicurisme dans le langage commun est encore associé à une débauche, à un excès dans les plaisirs.
Lire la Lettre à Ménécée permet une redécouverte de sa pensée, qui a longtemps été écartée de sa véracité, du véritable épicurisme.

pour le coup, je ne comprends pas que ce livre puisse recevoir une note négative ! Faisant à peine 10 pages (il s'agit d'une lettre d'Epicure envoyée à Ménécée pour faire en quelque sorte "l'éloge" de la philosophie), cette lettre est tout-à-fait accessible, le vocabulaire n'est même pas compliqué.

J'ai beaucoup aimé lire cette lettre car j'ai trouvé que ce que disait Épicure était vrai, tout simplement, et passionnant. C'est un excellent moyen de s'initier à l'épicurisme, je vous la recommande !

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Petite lettre qui nous rappelle quelques essentiels.
Bon, c'est vrai que au niveau privation de sensations, la mort, se pose un peu là.
Certes, par certaines redéfinitions ou précisions de fondements et sagesses permettant de mieux sensibiliser ce brave Ménécée, Epicure nous entraîne sur ses terres de bonheur et de bonnes conduites.
Le plaisir ne se définirait pas comme nous aurions trop facilement tendance à l'accepter; chacun le prend là où il saura le trouver; après tout, non?
Connaissance, compréhension, les choses sont ils si simples que cela à définir et à appréhender …….?

Diogène Laërce dans le livre X de son ouvrage Vies et doctrines des philosophes illustres, publie la lettre à Ménécée (père de disciples d'Épicure) qui contient la quintessence de l'épicurisme.

J'avais beau ne jamais avoir à proprement parler lu intégralement cette lettre, je me suis rendu compte que je la connaissais déjà, par petits bouts, en désordre, soit par extraits cités, en grec, en français, soit par reprise pour le compte d'autres auteurs, comme Sénèque. J'aurais pu en réciter certains bouts par coeur ! C'est une sensation étonnante !

Il faut bien reconnaître que rares sont les petits Français sortant de leur Terminale sans avoir entendu parler de l'épicurisme, même si cette doctrine se veut dépassée à l'ère où l'on glorifie la croissance infinie et donc l'hédonisme (bien mal compris ! les Cyrénaïques ne reconnaîtraient pas les hédonistes dans la surconsommation et le culte de la frustration entretenue) qui la favoriserait. Elle sera peut-être notre salut... bien que, vu ce qui se prépare politiquement en Europe, en attendant des jours meilleurs, peut-être vaudrait-il mieux du stoïcisme en patch ?...
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J'ai été très heureux de parcourir les dix petites précieuses pages de cette lettre, éclairées par les notes ainsi que par la présentation offerte par mon édition.
L'épicurisme est une philosophie que je définirai comme une philosophie de la positivité, c'est-à-dire un mode de vie dans lequel on tente d'accroître le plus possible son taux de sensations, de sentiments et d'émotions positives. Toutefois, comme le philosophe le mentionne à multiples reprises, la prudence (phronêsis) ainsi que toutes les autres vertus ne sont pas à négliger, bien au contraire.
En effet, l'épicurisme est une philosophie de la raison : un calcul rationnel des plaisirs ; car ce qui nous apporte une satisfaction immédiate n'est pas forcément à choisir, il convient effectivement de considérer le plus long terme.
Finalement, ce qui fondamentalement est un mal peut être employé comme un bien ; à l'inverse, ce qui fondamentalement est un bien peut être évité car on pourrait l'utiliser comme un mal.
J'apprécie l'attitude sereine de cette philosophie à l'égard de la mort. Loin d'être un événement traumatique, l'épicurien n'y prête pas attention, étant donné que, lorsque nous sommes en vie, nous ne sommes pas morts, et lorsque nous sommes morts, nous ne sentons plus, et la mort n'est que cessation de sensation, alors pourquoi nous en soucier ?
Cette perception de la mort peut être rapprochée de celles des stoïciens (Epictète ou Marc-Aurèle, entre autres), mais la différence fondamentale entre ces deux philosophies est surtout liée à la place qui est donnée à "l'affection" (la passion, la sensation, etc.). Dans l'une, l'affection est un messager utile au bonheur, dans l'autre, un asservissement au corps en dépit du bien commun auquel l'âme doit viser.
Sinon, pour résumer, un excellent livre (lire la présentation ainsi que les notes peut vraiment beaucoup vous aider, plutôt que de vous contenter de la petite lettre , bien que déjà particulièrement riche d'un point de vue philosophique), donc, un excellent ouvrage, je disais, qui vous permettra de vous familiariser avec une philosophie dont vous parviendrez peut-être à en placer les principes au sommet de votre existence ?

SHDB.

Dans cette lettre, rare héritage qui nous soit parvenu d'Epicure, on réalise que la recherche du bonheur est presque le seul but de la philosophie ; on l'atteint en ne craignant pas la mort, ni les dieux, en ne recherchant pas les plaisirs vains.
Bref des préoccupations universelles et intemporelles qu'il est tout à fait passionnant de partager avec des hommes qui ont vécu il y a plus de 2000ans.

Un peu de philosophie épicurienne est toujours un plaisir.

Pénétrons dans le merveilleux et paisible Jardin philosophique d'Épicure qui nous fournit son enseignement heureux sur la vie.
Sous forme d'une grande lettre de 9 pages, Épicure nous fait part de sa philosophie sur le bonheur. Il nous enseigne ce qu'est le bonheur et comment arriver à le vivre naturellement. Il aborde la vie, la mort et les plaisirs et les désirs de l'Homme.
Par ailleurs, il nous démontre aussi les fausses idées qui peuvent en découler.

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