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Animorphs

Série de 61 livres (En cours). Écrite par Katherine A. Applegate (61),


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Animorphs, tome 5 : Le prédateur

J'ai mis un peu de temps avant de lire le tome 5 d'Animorphs, en grande partie parce que Marco n'est pas mon personnage préféré. J'ai toujours un peu de mal avec les personnages comiques et cyniques à la fois, sans compter que le meilleur ami de Jake a toujours été hyper réfractaire vis-à-vis de leur mission, avec des raisons que l'on peut comprendre, mais tout de même. Donc j'étais un peu sur mes gardes. En soi, je dirais que c'était une bonne chose de le voir prendre les rênes car on arrive à mieux le cerner, et Katherine A. Applegate a réussi à créer un événement qui va changer la donne.



Globalement ce fut donc une très bonne surprise. Et ce n'est pas Marco qui m'a agacé mais Ax... Mais j'y reviendrais plus tard. Marco n'a pas un mauvais fond, loin de là. Il a souffert et a grandi trop vite suite au décès de sa mère, et doit gérer son père qui s'est totalement effondré après la mort de sa femme. C'est à n'importe quel âge un choc difficile à encaisser, mais à l'adolescence, je n'ose imaginer. Notre jeune héros est donc frileux lorsqu'il s'agit des missions des Animorphs, car il a conscience du danger et qu'il ne veut pas faire subir à son père une deuxième perte. Il est un peu la voix de la raison en un sens, au sein du groupe. Celui qui refreine un peu les ardeurs, même s'il sait que l'avenir de la planète repose sur ses épaules. Cela le rend un peu antipathique, même s'il nous prouve à bien des reprises qu'il est quelqu'un de bien. Et dans ce cinquième tome, nos héros frôlent la mort à plusieurs reprises et les situations sont assez traumatiques. De quoi mettre encore plus en avant Marco et son désir de "démissionner".



Et franchement, vu ce que vivent nos héros, c'est plus que compréhensible. Et j'ai vraiment apprécié que Jake soit du côté de son meilleur ami, ne cherche pas à le convaincre et accepte son choix. Les autres aussi, dans ce tome, arrivent plus à se mettre dans les baskets de Marco. On assiste à un équilibre qui manquait un peu depuis le départ. Et c'est plaisant, car non seulement Marco devient bien plus sympathique, mais Rachel, notamment, prend conscience que leur mission doit avoir des limites et que son ami n'était pas un rabats joie seulement lucide face aux dangers.



Concernant les animorphes, ce sont les homards et les fourmis qui sont sur le devant de la scène dans ce tome cinq. Bien moins "cool" que le dauphin mais tout aussi intéressants. Ce que j'adore le plus, outre les caractéristiques des animaux, ce sont surtout leurs "personnalités", leurs instincts. Le fait qu'un être humain doit se mettre à la place d'un crustacé ou d'un insecte remet les choses en perspective. Et on voit encore une fois, le travail que Katherine A. Applegate a fait pour chacun de ses romans. Je ne vous le cache pas, les deux expériences n'étaient pas très agréables, et elles avaient de quoi donner des cauchemars mais ça reste toujours très intéressant.



Petit point qui m'a agacé : Ax... Bon, le jeune Andalite est aussi un adolescent catapulté dans un monde qu'il ne connaît pas, mais il se donne des airs de grands guerriers où l'honneur vaut la peine de mourir... blablabla... mais dès qu'il sort, c'est une catastrophe ambulante qui n'a pas trop de jugeote. Je ne compte pas le nombre de fois où il met nos héros en danger... Et clairement, j'avais envie de lui mettre des baffes. J'espère que son comportement évoluera rapidement dans le bon sens car je ne suis pas certaine que j'apprécierai sa présence s'il reste ainsi.



La fin a un côté plein d'espoir que j'ai apprécié, surtout après tout ce que nos héros ont vécu. Une grosse révélation remet beaucoup de choses en perspective également. Deux points qui rendent l'aventure encore plus palpitante pour mon plus grand plaisir. Comme quoi, parfois l'appréhension d'une lecture finit par se transformer en une jolie surprise.

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Animorphs, tome 4 : Le message

J'avais hâte de lire ce tome quatre car Cassie allait être notre narratrice principale. L'adolescente a une place toute particulière dans l'histoire dans le sens où elle était déjà très proche des animaux, ses parents étant tous les deux vétérinaires. Ses amis disent aussi que c'est la plus douée avec l'animorphe et elle a une conscience très accrue du bien-être animal. Je la vois comme la plus douce et la plus calme, le petit Jiminy Cricket de la bande. Elle n'est pas un soldat aussi contraire à Jake ou Rachel. Elle ne refusera pas un combat mais je pense que s’il y a une solution pacifique, elle la préférera de loin. Avec cette mentalité, ce tome quatre de Animorphs allait être très intéressant.



Et ça a été le cas bien entendu. Il y avait tout ce que j'attendais et même plus. Cassie se retrouve confronter à prendre des décisions qui pourraient mettre en péril ses amis. Elle doit choisir entre répondre à un appel de détresse qui conduiront les Animorphs très loin en mer, ou bien l'ignorer et garder ses amis à l'abri. On sent le tiraillement tout au long de l'histoire. Cassie veut aller aider et en même temps, elle ne veut pas prendre cette décision. Mais ne pas prendre de décision, c'est déjà agir et pas forcément dans le bon sens. Il ne faut pas oublier que nous sommes face à des adolescents qui ont le poids du monde sur les épaules. Et donner la voix à Cassie était juste parfait car elle nous le rappelle de façon aussi douce que brutale.



Cassie doute aussi de leur mission dans sa globalité. En copiant l'ADN des animaux pour qu'ils puissent se transformer, elle y voit une prise de contrôle comme le font leurs ennemis. Son cheminement a du sens, même si ses amis essayent de la convaincre du contraire, et que même dans le cas où c'est une prise de contrôle, ils le font pour sauver la planète. On ose espérer que lesdits animaux comprendront 😉 Mais j'aime cette petite prise de distance face à leurs pouvoirs. C'est une bonne réflexion et surtout parfaite vis-à-vis de Cassie.



Quant à la mission, elle changeait de ce que l'on a pu connaître jusqu'ici ce qui était plutôt sympathique. Mission de sauvetage, et pousser à la limite de leurs capacités, les Animorphs sortent un peu de leur zone de confort. J'ai adoré, comme d'habitude, le travail vis-à-vis des animaux mis en avant, ici, les dauphins, surtout pour ce qui est de leur psychologie. Et la rencontre avec d'autres cétacés permettait de donner à cette aventure un côté plus apaisant et surtout tourné vers l'espoir. La rencontre avec un nouveau personnage laisse aussi penser que la suite va être des plus prometteuse d'ailleurs. Beaucoup de bons points donc, et petit bonus, très peu de répétitions. J'espère que cela va durer !

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Animorphs, tome 3 : L'affrontement

Un petit peu échaudée par ma lecture du tome deux, je plaçais de grands espoirs dans L’affrontement. Parce que clairement, vu que la saga Animorphs fait plus de cinquante tomes, je ne veux pas me lancer dans une relecture si je n’y trouve pas cette petite étincelle.



Fort heureusement, avec Tobias comme narrateur, j’étais plutôt confiante. Je vais passer outre les nombreuses répétitions qui nous expliquent des éléments des précédents tomes (une technique qui me hérisse le poil car on a un peu l’impression en tant que lecteur d’être des imbéciles qui ne peuvent pas se souvenir des points importants) et me focaliser sur le travail psychologique du jeune adolescent coincé dans un corps de faucon.



Tobias a été un peu en retrait depuis le départ. C’est un enfant malmené par la vie qui n’a pas eu la chance de trouver un foyer aimant après la mort de ses parents et qui se faisait chahuter à l’école. Quand Elfangor débarque sur Terre et leur confie la mission de sauver leur planète, Tobias y voit un signe du destin. Sa vie pouvait enfin avoir un but. Il est malheureusement celui qui va subir la « malédiction » de l’animorph et se retrouver coincé dans le corps d’un faucon. Psychologiquement parlant… je ne veux même pas imaginer ce qu’un adolescent dans sa situation pourrait ressentir. Il se raccroche à certaines choses mais… Pfff… Je n’ai pas vraiment de mots face à l’angoisse de la situation. J’ai beau me dire que ça aurait pu être pire, un rapace, c’est toujours mieux qu’un lézard, un poisson ou une mouche… C’est tout de même une prison.



Sans que le tome trois soit angoissant à ce niveau-là, il y a un vrai travail sur la situation de notre jeune héros. Ce qu’il a perdu, ce qu’il a gagné, mais surtout son combat entre lui et l’esprit du faucon. L’affrontement, titre du roman, est à double sens. Les Animorphs essayent de combattre les Yirks en découvrant un vaisseau cargo, mais c’est aussi Tobias qui doit affronter sa situation et le faucon. Ce n’est pas évident à lire, loin de là, il y a des passages très douloureux et l’adolescent perd parfois le combat, mais il y a aussi beaucoup de résilience et une prise de conscience. Tobias n’est pas seul. Ses amis sont là. Ils ne comprendront jamais sa situation, mais ils peuvent l’épauler tout de même. C’était émouvant, sans être larmoyant.



Encore une fois, l’aspect animal est très bien traité, même plus que précédemment je trouve. C’est intéressant, et on voit que l’auteur a fait des recherches pour coller au maximum avec la réalité. Moi qui adore les animaux, c’est fascinant de voir combien l’immersion est réussie.



Bien sûr il y a aussi la partie Yirks. On frôle une nouvelle fois la catastrophe ici, mais en même temps… Des extraterrestres ultra dangereux face à cinq adolescents… Ils font avec leurs petits moyens et vont au combat souvent à l’aveugle. Ça colle à la réalité de la situation, et il faut parfois avoir le cœur accroché, mais cette envie de faire quelque chose, de sauver la planète donne un état d’esprit tout particulier, et on ne peut que soutenir les Animorphs. Pour l’instant, je ne vois pas trop où ils vont aller. Il n’y a pas de stratégie, ils sont plus dans l’instant présent. Difficile de faire autrement, mais j’espère qu’à un moment donné, les choses changeront un petit peu.



Un tome très touchant, un traitement psychologique parfait et toujours ce petit lot d’action et de frayeurs. Je croise les doigts pour que la suite soit dans cette lignée.

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Animorphs, tome 2 : Le visiteur

Un petit peu moins enthousiaste avec ce second tome de Animorphs. Cela est dû en grande partie aux très nombreuses répétitions vis-à-vis du premier volume. Je ne comprends pas vraiment les auteurs qui utilisent ce procédé. Nous avons droit aux descriptions de tous les héros (encore), des résumés de tous les faits du 1er tome (encore), des éléments liés aux Yirks… On pourrait enlever un bon tiers du roman si on mettait cela de côté et franchement, cela alourdit comme pas possible le récit. Et j’ai un peu peur que la même chose se reproduise dans les tomes suivants…



C’est dommage car on a un peu de mal à bien se concentrer sur l’intrigue du Visiteur, et pourtant il y a beaucoup d’éléments importants ici. Déjà, on sent que les cinq héros sont bien décidés à mener la guerre dans laquelle ils ont été amenés malgré eux. Chacun a ses motivations, et ils se sont bien rendu compte qu’ils ne pouvaient pas rester sans rien faire. Ils doivent maintenant trouver comment faire avec leurs petits moyens. Et c’est là que les choses peuvent devenir très intéressantes, j’ai hâte de voir comment ils vont s’y prendre.



Ensuite, nous voyons que l’invasion ne se fait pas s’en résistance et complication. Une bonne chose car cela redore un peu l’image des êtres humains qui jusqu’à présent ne semblait être que des êtres faibles et sans défense. Cela nuance aussi le tout. Certains Yirks montrent même des réticences face aux choix de Vysserk Trois. Rien qui puisse aider la planète Terre, mais les méchants ne sont pas un front uni. Et j’aime qu’il y ait tous ces petits détails qui rendent l’histoire plus crédible dans sa construction.



Le fait que Rachel soit la narratrice, cette fois-ci, est aussi une bonne chose. Elle vit cela différemment de ses amis, et ici, elle est tout particulièrement investie dans la mission. Son caractère fait également qu’il y a une autre dynamique. Elle est plus réfléchie mais aussi plus fonceuse et parfois un peu trop téméraire. De quoi nous donner des sueurs froides… et en même temps, j’apprécie vraiment le changement de point de vue.



L’aspect animal est toujours aussi détaillée et très immersif. On ne peut pas nier qu’il y a un travail de recherche et cela donne une dimension toute particulière au roman. Je ne suis pas fan des descriptions des transformations, mais le comportement du chat, de la souris et de la puce ici, eux par contre, sont fascinants.



Un peu déçue par les nombreuses répétitions, mais sinon une aventure tout aussi palpitante et qui nous en apprend encore plus sur les ennemis de nos héros.

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Animorphs, tome 1 : L'invasion

Après avoir fini Spooksville l’année dernière, je me relance cette fois-ci dans une autre saga de mon adolescence : Animorphs. J’en garde un excellent souvenir et je me souviens encore de l’impatience que j’avais à l’approche de la sortie d’un nouveau tome. Et pourtant, je ne suis pas une férue de science-fiction et encore moins d’extraterrestres. Mais comme quoi parfois, il suffit d’une bonne histoire pour vous faire plonger.



Je l’avoue, le fait que nous suivons une bande d’adolescents qui vont devenir les meilleurs amis du monde face à une menace mortelle… Oui, ça aide beaucoup. Comme quoi, à ce niveau-là, je n’ai pas trop changé. Mais je pense surtout que c’est le ton qu’emploie Katherine A. Applegate qui y fait beaucoup. On sent une certaine jeunesse mais également de la maturité dans le style de l’auteur. Elle s’adresse à un jeune public, utilise leur langage, leur façon de penser… sans pour autant minimiser leur valeur ou le bien fondé de leurs actions. C’est parfois ce que je reproche à la littérature jeunesse, le fait que l’auteur infantilise les héros, mais ici c’est loin d’être le cas.



Pour un premier tome, L’invasion est d’ailleurs très réussi. Non seulement nous avons le temps de découvrir tous les héros et de se faire une idée globale de leurs personnalités, mais on est aussi très vite plongé dans l’action. C’est plutôt sympathique pour une mise en bouche car nous allons pouvoir très vite nous consacrer au dur du sujet.



L’intrigue est somme toute crédible avec une part d’horreur que ce soit dans l’invasion même ou bien les Yirks (le nom donne déjà un bon indice je trouve). Des limaces qui s’introduisent dans votre cerveau pour vous contrôler… De quoi donner quelques petits cauchemars… Mais je trouve l’idée plutôt sympathique car elle montre qu’il ne faut pas se fier à l’apparence et que l’espèce humaine est un peu trop confiante vis-à-vis de sa supériorité.



Autre point que j’aime beaucoup : l’animorphe. Nos cinq héros reçoivent le don de pouvoir se transformer en animal. Il leur suffit d’absorber l’ADN de l’animal voulu et le tour est joué. L’auteur pousse le jeu en détaillant les sensations, les émotions et tous les caractéristiques intéressantes liées à la nouvelle apparence des adolescents. Ce n’est pas seulement un moyen de combattre, c’est bien plus. Les animaux font ainsi partie intégrante de l’histoire.



Et pour finir, le changement de point de vue. Alors oui, vu que je n’en suis qu’au premier tome, difficile de beaucoup s’étendre dessus, mais il faut savoir que chaque tome a son narrateur (que l’on voit sur la couverture). Pour une saga qui compte plus d’une cinquantaine de tomes, c’est plutôt une excellente idée car cela donne bien plus de dynamisme au final.



Un premier tome convainquant et une relecture très sympathique. J’ai hâte de me plonger dans la suite car au final j’en garde des souvenirs plutôt flous et je pense que j’aurai des surprises.



Un petit point d’information pour finir. Il y a des hors-séries qui complètent la saga, le mieux étant de les lire selon la parution américaine. Et il faut aussi savoir que certains tomes n’ont pas été traduits en France (les tomes 47 à 52)… C’est bien dommage.

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Animorphs, tome 1 : L'invasion

Ce livre parle d'un groupe de 5 enfants qui sont dans un chantier abandonné. Soudain ils voient une soucoupe volante leur arriver dessus.Un individus étrange sort de cette soucoupe et va prévenir les enfants qu'une évasion se prépare sur Terre. Cet individus va leur donné un pouvoir, de ce métamorphosé en touchant l'ADN d'une créature pouvant vaincre l'invasion.
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Animorphs, tome 1 : L'invasion

Ce livre n'est pas très facile à comprendre mais j'aime beaucoup les idées que l'auteure a par rapport à d'autres êtres vivants dans l'univers, les noms et les caractères particuliers de chacun sont intéressants tout comme les transformations. J'ai particulièrement aimé l'idée de se transformé en lézard cela m'a fait beaucoup rire.
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