En cette période quelque peu compliquée, il est bon de retrouver un vrai héro à la française. Loin des super-héros américains qui usent de pouvoirs surnaturels, notre champion n’utilise que son courage, son esprit de déduction et sa galanterie pour se sortir des situations les plus complexes.

Dans Les dents du tigre, Arsène Lupin nous revient sous les traits de Don Luis Perenna. Ce n’est plus le gentleman-cambrioleur de ses débuts, pour cette aventure c’est aux côtés de la police et du gouvernement qu’il va démêler une sombre histoire de meurtres et d’héritage.

Un double roman dans lequel on ne s’ennuie pas un seul instant, chaque chapitre apporte son lot de révélations et de retournements de situation.

Par amour et par patriotisme notre Arsène Lupin va mener cette enquête tambour battant mais je ne vous en dit pas plus, si vous avez la chance de ne pas l’avoir lu, foncez ! c’est un des meilleurs de la série.

Le jeune, beau et futé Arsène Lupin est confronté, lors de deux affaires successives, au brillant détective anglais Herlock Sholmès accompagné de son fidèle (et pas très efficace) Wilson, à peine différents de leurs presque homonymes Sherlock Holmes et Watson.



Dans la première enquête, le détective part à la recherche de la "Dame blonde", probable complice d'Arsène Lupin. On assiste à la disparition inexpliquée d'un diamant, tout comme des personnes entrent mais ne ressortent jamais de certains bâtiments. Quel est le lien entre ces immeubles et les tours de passe-passe d'Arsène ?

Dans la deuxième histoire, Herlock est sollicité pour résoudre le mystère de la disparition d'une lampe contenant un "trésor". Arsène Lupin insiste alors lourdement pour qu'il ne se mêle pas de l'affaire : l'honneur d'une femme est en jeu !



La plume est vive et légère. Les rapports entre les deux héros sont savoureux et les dialogues plutôt drôles. A la fois admiration et répulsion les unissent à travers l'intrigue. Tous deux répondent aux antagonismes du genre gendarme et voleur, mais dont l'ambition est avant tout de réussir l'un l'autre à se duper de la manière la plus élégante possible et sans pour autant s'annihiler !



J'ai encore pris grand plaisir à lire ce petit opus. Une lecture récréation à recommander à tous !

J’ai beaucoup aimé ces premières aventure du « gentleman-cambrioleur »!



Les intrigues sont captivantes et j’ai pris plaisir à tenter de les résoudre! Lupin est à la fois drôle et d’une certaine manière touchant. J’ai passé un très bon moment et vais donc continuer l’aventure avec notre cher protagoniste de génie !

Arsène Lupin : L’aiguille creuse de Maurice Leblanc



C’est un bonheur de retrouver un roman Arsène lupin mieux rythmé que Arsène Lupin contre Herlock Sholmès. Cet opus la est bien meilleur. Le rythme est bon, les machinations sont géniales. On passe son temps à se dire « lui c’est forcément Lupin » et bien entendu, à la fin Lupin se révèle être le personnage qu’on a pas soupçonné.

Le mystère de l’aiguille creuse est vraiment bien ficelé. La première partie est très satisfaisante et la deuxième l’est tout autant.



Un gros point positif (ou négatif, à vous de voir) du livre c’est son ancrage dans le réel. On fait le tour de la Normandie et du Pays de Caux : Le Havre, Etretat, Rouen, etc. Si on est du coin, c’est surement un régal de voir Lupin et Beautrelet se déplacer dans cette région que l’on connaît. Mais si on est pas du coin, parfois on est un peu perdu. (Je fais partie du deuxième groupe) Mais malgré ça, la lecture reste agréable.



Autre énorme point positif : Isidore Beautrelet. J’ai commencé à lire les livres Lupins sur les conseils de mon frère. Je ne connaissa is pas grand-chose à Lupin. Petit à petit j’ai découvert Ganimard, la prison de la Santé, Herlock Sholmès. Et maintenant Isidore Beautrelet. Suivre Isidore Beautrelet est un régal, sa logique est exemplaire et surclasse celles des autres personnages. On a envie de le voir avancer dans l’histoire et de le voir déjouer les machinations d’Arsène Lupin. Isidore Beautrelet porte le livre sur ses épaules à égalité avec Arsène Lupin selon moi.



Je recommande à tous, c’est un bon Lupin. Si comme moi vous avez été déçu par un autre Lupin comme je l’ai été pour Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, donnez lui quand même une chance je pense que ça pourrait vous plaire. C’est un B+ soit un 15/20

Bonne lecture, à l'écriture fluide et élégante!



Ce récit apporte plus de personnalité au personnage de Lupin auquel je me suis beaucoup attachée.

De même, les énigmes sont vraiment intrigantes (le mystère de l'aiguille creuse surtout) et nous font tourner compulsivement les pages!



Comme le reste des écrits de l’auteur, les enquêtes sont palpitantes et font se poser des questions au lecteur - qui émet ses propres hypothèses (même si à la fin, on reste surpris par Arsene Lupin!)

Lorsqu’il achète ce secrétaire pour sa fille, Mr Gerbois était loin de se douter de tout ce que cela allait impliquer.

Et d’ailleurs dès même son achat réalisé, pourquoi ce jeune homme a-t-il tant insisté pour le lui racheter au-delà même du prix qu’il venait de verser ?

Lorsque le vieux général baron d’Hautrec est assassiné une nuit chez lui, c’est la stupéfaction, et la police parisienne n’y comprend rien, on n’a rien volé pas même le fameux diamant bleu qu’il portait au doigt.

Mais après que les héritiers du baron d’Hautrec aient vendu ce dimant à la comtesse de Crozon celle-ci se le fait voler de manière rocambolesque.

Aussi, Ganimard le fin limier de la Sureté parisienne, en est convaincu, un homme, un seul homme est derrière toutes ces affaires : Arsène Lupin.

Mais devant le fiasco de son enquête, Mr Gerbois, le fils du baron d’Hautrec et la comtesse de Crozon décident de faire appel à la crème des détectives anglais : Herlock Sholmès.

Alors Herlock Sholmès réussira-t-il là où tous les autres ont échoué, saisir l’insaisissable Arsène Lupin ?

Un roman en deux parties « La dame blonde » et « La lampe juive » mais avec toujours le même résultat…

Lecture agréable pour des héros qui ont plus de 100 ans mais n’ont pas vieilli d’une ride.

[Livre du domaine public disponible gratuitement sur liseuse]

J'ai lu ce livre pour poursuivre mon tour d'horizon des romans écrits sur (et parfois pendant) la première guerre mondiale, et ayant cette dernière comme cadre, mais ce n'est qu'ensuite que j'ai réalisé qu'il faisait partie de la série des Arsène Lupin.

Oh, ne vous attendez pas à ce que le gentleman cambrioleur en fasse des caisses, il n'apparaît que quelques pages, déguisé en médecin major pour conseiller le héros Paul Delroze, on ne sait trop pourquoi, et pfuit, on ne le reverra plus.

Lupin n'est donc là que comme faire-valoir dans un livre d'exaltation patriotique. Il faut dire qu'il fut rédigé en 1916, ceci explique cela. Et Leblanc a la main lourde : violeurs, meurtriers de femmes et d'enfants, les Allemands sont décrits comme des barbares sans foi ni loi et il prend un plaisir tout particulier à les ridiculiser, au risque de paraître bien souvent ridicule lui-même, en tout cas avec 100 ans de recul.

En faisant abstraction du devoir nationaliste et du style exclamatif propre à l'époque, riche en oh ! en ah ! et en superlatifs fleuris ("incroyable, horrible, épouvantable, affreux" et j'en passe) je dirais que le début m'a pas mal intéressé, et m'a semblé d'ailleurs assez bien documenté... mais très rapidement, l'intrigue totalement abracadabrante m'a fait lever les yeux au ciel. Deus ex machina et coïncidences plus que douteuses en pagaille, sauvetages inespérés, plans machiavéliques dignes d'un génie du mal que je finissais par imaginer sous les traits de Fantomas, avec son rire sardonique, ça finit par tourner au dessin animé, voire à la pitrerie, et j'ai eu l'impression de lire un Thierry Bourcy 100 ans avant Thierry Bourcy (si vous ne connaissez pas les nanars de ce dernier sur la première guerre mondiale, tant mieux pour vous !)

Parfois, Leblanc se trolle lui-même en prenant la peine d'expliquer pourquoi ce qu'il écrit est invraisemblable.

Exemple : "L'idée de creuser pendant 20 ans un tunnel [sous la frontière] destiné au bombardement possible d'une petite place forte ne viendrait jamais à un Français. Il faut pour cela un degré de civilisation auquel nous ne pouvons prétendre. Ah ! Les bougres !"

Traduisez par : les Français ne feraient jamais un truc aussi con, seuls les Allemands en sont capables ! CQFD.

Mission accomplie, j'ai rempli le blanc laissé par Maurice dans ma bibliographie, mais je doute d'y revenir une seconde fois.

On ne va pas y aller par quatre chemins : dans l'oeuvre de Maurice Leblanc consacré à Arsène Lupin, sommet du roman d'aventure doublé d'intrigues policières de la première partie du XX° siècle, L'aiguille creuse est tout simplement le sommet ultime, l'Everest de la chaîne magnifique !



Allons plus loin : cet extraordinaire roman d'une densité extrême dont le rythme effréné asphyxiera le plus entraîné des lecteurs compulsifs est probablement le meilleur livre de chasse au trésor et roman à énigmes de la littérature mondiale.



Sauf à me démontrer le contraire, j'attends d'ailleurs avec impatience des exemples de votre part visant à me faire reconsidérer ma position !



Roman d'une intelligence diabolique, L'aiguille creuse correspond exactement à ce que recherche un adolescent passionné de lecture : des héros vifs, courageux, téméraires même.



Des rebondissements incessants.



Des switchs à n'en plus savoir qu'en faire.



Et - top du top ! - un dénouement fabuleux et spectaculaire et poussera le lecteur à se précipiter, intrigué, sur la côte normande pour contempler de ses yeux l'antre du trésor...



C'est pour cela que ce roman reste, pour beaucoup d'entre nous, comme une madeleine de Proust littéraire.



Un roman magique capable, sur une simple évocation, de nous ramener à l'époque fabuleuse où l'on pouvait passer la nuit sur un livre jusqu'à ce qu'au petit matin, les yeux rougis, on en sorte, satisfait, repu, alors que blanchit la campagne...



(Lire la suite de ma critique sur mon site Le Tourne Page)
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