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Arsène Lupin - Romans et Nouvelles tome 22 sur 27
EAN : 9782253007005
189 pages
Le Livre de Poche (05/12/1967)
3.74/5   227 notes
Résumé :
Rentrant d'une soirée au théâtre, Raoul d'Avenac, alias Arsène Lupin, ne fut pas surpris outre mesure de trouver chez lui une ravissante jeune femme. Il ne manquait en effet pas de prétentions, les femmes l'ayant toujours comblé de leurs faveurs...
Avec son assurance coutumière, il s'avança donc vers elle, résolu à ne point laisser échapper une occasion qui se présentait sous une forme aussi charmante, mais contre toute attente, la jeune femme eut un recul «N... >Voir plus
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Un meurtre inexplicable, un intimidateur insaisissable, une jolie jeune femme apeurée, il n'en fallait pas plus pour que Lupin s'investisse d'une mission. S'ensuit une histoire meublée de découvertes, de prises de bec, de revirements, d'accumulation de cadavres, bref ça ne dérougit pas. Mais autant le récit m'a plu, sauf en ce qui concerne l'origine du trésor qu'on devine immédiatement et sauf également par l'invraisemblable résistance du héros lorsqu'il est piégé, autant Lupin commence à me tomber sur la rate. OK il est génial dans ses déductions et prévenant envers les victimes. Par contre, ses perpétuelles fanfaronnades ont depuis longtemps perdu le charme de la nouveauté, mais surtout, son acharnement à rabaisser le brigadier Béchoux, à l'insulter, à le dévaluer font de lui un intimidateur malsain, voire toxique. En somme, un récit moyen avec un personnage principal agaçant. Or comme cette série repose avant tout sur ce truculent personnage, mon intérêt décline à vue d'oeil. . . Déjà que je n'avais pas aimé les deux tomes précédents, j'abandonne l'idée de lire la saga dans son entier, il y a trop de bonnes choses à découvrir.
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Un après-midi pluvieux, un roman de Maurice Leblanc, que demander de plus...Car oui, un après-midi vous suffira pour cette courte aventure de notre ami Arsène, qui retrouve ici le Béchoux, un policier déjà rencontré et à la moral plutôt élastique car il connaît bien des choses sur son camarade, et ne cherche jamais à l'envoyer derrière les barreaux. Au contraire, lorsque d'une convalescence dans un petit village, il découvre un drame, un meurtre, une ambiance terrifiante et appelle aussitôt Lupin au secours!
Lupin a toujours eu un petit côté orgueilleux, voire fat, mais dans ce roman, voilà ce trait de caractère poussé à l'excès, il n'y a qu'à voir comment il traite ce pauvre Béchoux, mais bon. le mystère en lui-même n'est pas extraordinaire mais sympathique tout de même, même s'il pâlit évidemment face à certains exploits de Lupin type Aiguille Creuse. Notons l'étrange triangle amoureux qu'Arsène forme dans ce roman, qui est repris en écho par le triangle que je ne nommerai pas et qu'on aperçoit à la fin dans le dancing et la dernière scène. Je ne m'étonne plus de savoir que Leblanc a aussi écrit des textes lestes, il suffirait de pas grand chose ici pour que cela bascule, tous les personnages sont presque déjà en place, mais ils tournent à droite et pas à gauche, et Lupin et Béchoux repartent vers de nouvelles aventures bien sagement.
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La barre-y va est le nom d'un lieu-dit normand entre Rouen et le Havre. C'est aussi le nom donné à la limite de la remontée du mascaret sur la Seine ou son affluent deux fois par jour à chacune des marées hautes, et surtout aux équinoxe.

Raoul d'Avenac rentre chez lui, un soir, à Paris, après une soirée passée au théatre. Il trouve chez lui une jeune fille désespérée qui l'attend. Elle est entrée avec une clé qu'il ne lui a jamais donnée. Un coup de téléphone de son ''ami'' Béchoux croisé dans les enquêtes précédentes le conduit en Normandie avec la jeune fille et le lance dans une histoire originale, où se retrouve une jeune fille célibataire apeurée, une jeune veuve esseulée, des morts, des tentatives de meurtres par accident et la recette de la fabrication de l'or.

Ou plutôt, une enquête dans laquelle l'esprit rationnel d'Arsène Lupin, qui voit plus loin que tout le monde, rétablit un semblant de logique dans ces suppositions d'alchimie.
Même si sa méthode rationnalise l'histoire, nous sommes tout de même dans un raisonnement historique un peu tiré par les cheveux. Un tumulus romain (pourquoi pas) livrant des paillettes d'or à chaque grande marée des équinoxes, c'est logique non? du Lupin tout craché, et du Lupin amoureux, qui ne sait pas choisir entre deux amours! Bref, un classique.
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De retour d'une soirée de théâtre Raoul D'Avenac, qui est peut-être Lupin, à sa grande surprise, découvre une jeune femme réfugiée chez lui.
Quelque temps après un de ses vieux amis, le brigadier Bechoux, l'appelle de la Normandie pour demander une aide afin de dénouer une intrigue de sang.
Monsieur Guercin, l'époux d'une des soeurs propriétaires du manoir "La barre y va", près du Havre, vient d'être assassiné.
Et la jolie blonde, terrorisée, que Lupin a pris sous sa protection, semble connaître Radicatel, la commune sur laquelle se situe "La barre y va".
Le gentleman cambrioleur se lance alors, une fois de plus, dans une enquête intrigante et périlleuse sous la plume de Maurice Leblanc qui signe là un livre passionnant.
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Avec tout le battage médiatique autour d'Arsène Lupin depuis quelques temps, j'avais envie de découvrir l'oeuvre originale de Maurice Leblanc. Par chance, j'avais récupéré des vieilles éditions de deux aventures du gentleman cambrioleur: "La Barre-y-va" et "La demeure mystérieuse". Je me suis donc lancée dans la lecture du premier, sans trop savoir à quoi m'attendre. Je précise que je n'ai ni regardé la série de 1971, ni la nouvelle libre adaptation de Netflix.

J'ai été agréablement surprise par ce roman. Au début, on pense tout de suite à une version française de Sherlock Holmes, car il y a certaines similitudes: un crime à élucider, un détective usant de différents déguisements et un peu imbu de sa personne, la résolution de l'enquête s'effectue, en grande partie, grâce à l'observation et la déduction. Mais rapidement des différences apparaissent: Arsène Lupin, à l'inverse du détective anglais, est quelqu'un d'extraverti, évoluant dans le beau monde, drôle, bavard et (grand) séducteur. Il a un charisme bien plus éclatant que Sherlock.

Cette aventure est une plaisante enquête policière, même si j'ai assez rapidement trouvé le coupable, ponctuée d'humour et d'action, même si il y aussi quelques longueurs.
Maurice Leblanc est un bon conteur, avec une imagination fertile, sachant écrire des répliques piquantes, mais étirant un peu trop son récit par moment par des description inutiles.
Séduite par le style de l'auteur et par Arsène Lupin lui-même, je ne vais pas tarder à me lancer dans l'autre aventure en ma possession, du célèbre cambrioleur.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Sur le point d'ouvrir, il hésita. Seulement alors, et tout à coup, il se rendit compte que ce n'était pas lui qui venait d'allumer le vestibule, mais que, à son arrivée, les trois ampoules du lustre répandaient déjà leur triple lumière.

« Bizarre, se dit-il. Personne pourtant n'a pu venir ici depuis mon départ, puisque les domestiques avaient congé. Dois-je admettre que je n'ai pas éteint derrière moi lorsque je suis sorti tantôt ? »

D'Avenac était un homme à qui rien n'échappait, mais qui ne perdait pas son temps à chercher la solution de ces menus problèmes que le hasard nous pose, et que les circonstances se chargent presque toujours de nous expliquer le plus naturellement du monde.

« Nous fabriquons nous-mêmes nos mystères, disait-il. La vie est beaucoup moins compliquée que l'on ne croit, et elle dénoue elle-même ce qui nous paraît enchevêtré. »

Et, de fait, lorsqu'il eut franchi la porte qui se trouvait en face de lui, il ne fut pas surpris outre mesure d'apercevoir au fond de la pièce, debout, appuyée contre un guéridon, une jeune femme.

« Seigneur Dieu ! s'écria-t-il, voici une gracieuse vision. »

Comme dans le vestibule, la gracieuse vision avait allumé toutes les ampoules, préférant sans doute la pleine clarté. Et il put admirer, à son aise, un joli visage encadré de boucles blondes, un corps mince, bien proportionné, assez grand, et qu'habillait une robe de coupe un peu démodée. Son regard était inquiet, sa figure contractée par l'émotion.

Raoul d'Avenac ne manquait pas de prétentions, les femmes l'ayant toujours comblé de leurs faveurs. Il crut donc à quelque bonne fortune et accepta l'aventure comme il en avait accepté tant d'autres sans les avoir sollicitées.

« Je ne vous connais pas, madame n'est-ce pas ? dit-il en souriant. Je ne vous ai jamais vue ? »

Elle fit un geste qui signifiait que, en effet, il ne se trompait point. Il reprit :

« Comment diable avez-vous pu pénétrer ici ? »

Elle montra une clef et il s'exclama :

« En vérité vous avez une clef de mon appartement ! Cela devient tout à fait amusant.»

Il était de plus en plus persuadé qu'il avait séduit à son insu la belle visiteuse et qu'elle venait à lui, comme une proie facile, avide de sensations rares et toute prête à se laisser conquérir.

Il avança donc vers elle, avec son assurance coutumière en pareil cas, résolu à ne point échapper une occasion qui se présentait sous une forme aussi charmante. Mais contre toute attente, la jeune femme eut un recul et raidit ses bras d'un air effrayé :

« N'approchez pas ! je vous défends d'approcher… Vous n'avez pas le droit… »

Sa physionomie prenait une expression d'épouvante qui le déconcerta. Et puis, presque en même temps, elle se mit à rire et à pleurer, avec des mouvements convulsifs et une telle agitation qu'il lui dit doucement :

« Calmez-vous, je vous en prie… Je ne vous ferai aucun mal. Vous n'êtes pas venue ici pour me cambrioler, n'est-ce pas ? ni pour m'abattre d'un coup de revolver ? Alors pourquoi vous ferais-je du mal ? Voyons, répondez… Que voulez-vous de moi ? »

Essayant de se dominer, elle murmura :

« Vous demander secours.

– Mais ce n'est pas mon métier de secourir.

– Il paraît que si… et que tout ce que vous tentez, vous le réussissez.
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-Hein, souviens-toi, disait Raoul d'Avenac, souviens-toi du temps où je m'appelais Jim Barnett et où je dirigeais une agence de renseignements ! Souviens-toi du jour où je t'ai barboté tout ton paquet de titres au porteur !… Souviens-toi de mon voyage de noces avec ta femme ! À propos ! comment va-t-elle ? Vous êtes toujours divorcés ?
– Toujours.
– Ah ! la belle époque !
– La belle époque ! approuvait Béchoux, attendri. Et l'histoire de la Demeure Mystérieuse, tu t'en souviens ?
– Si je m'en souviens ! l'histoire des diamants escamotés sous ton nez !…
– Il n'y a pas deux ans de cela, reprenait Béchoux, la voix larmoyante.
– Mais comment m'as-tu retrouvé ? Comment as-tu su que j'étais Raoul d'Avenac ?
– Le hasard… dit Béchoux… une dénonciation d'un de tes complices, qui est parvenue à la Préfecture, et que j'ai interceptée.
D'Avenac l'embrassa dans un élan spontané.
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Raoul veillait. Il ne croyait pas que le moindre danger menaçât les deux jeunes femmes, mais il ne voulait rien laisser au hasard. En supposant même qu’aucune embûche ne fût tendue, l’ennemi pouvait rôder, poursuivre ses préparatifs, se rapprocher du but qu’il croyait atteindre déjà, et s’assurer que lui-même n’était pas surveillé.

Soudain, Raoul tressaillit. L’événement allait-il lui donner raison de s’être mis à l’affût, et n’allait-il pas surprendre quelque manœuvre ? À cinquante pas de lui, à l’intérieur de l’enceinte qu’il avait suivie, non loin de la petite porte par où, le premier matin, Catherine avait passé, il apercevait une forme immobile, collée contre le tronc d’un arbre, mais qui ne semblait pas en faire partie. De fait, elle oscilla plusieurs fois, puis parut diminuer de hauteur, jusqu’à s’étendre sur le sol. Si Raoul n’avait pas assisté à ce mouvement imperceptible, il n’aurait jamais détaché cette ombre allongée de l’ombre d’un grand if, et qui se mit à ramper dans la ligne même de l’obscurité.
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Un long silence s’établit entre eux ; Raoul ne pêchait rien et n’avait aucun espoir de rien pêcher, la rivière étant dépourvue du moindre goujon. Mais tout de même ils contemplaient tous trois les jeux du bouchon de liège. De temps à autre ils échangeaient une phrase, et le crépuscule les surprit dans cette intimité heureuse
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Heureusement que j'ai de jolis souvenirs... Ah ! Béchoux, les jolis souvenirs... je te raconterai tout cela quand je t'aurais mis à l'abri. Ah ! vieux camarade, tu me dois une fière chandelle.
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