1974, une famille entière est assassinée… on ne retrouvera qu’une fillette d’un an, Ebba.

Des années plus tard, Ebba décide de réintégrer l’île de la disparition et de rénover la maison avec son mari. Des incidents débutent et prennent de l’ampleur au fur et à mesure que le temps passe. Et puis ce sont des tentatives de meurtres. Erika ne va pas se gêner pour mener l’enquête.



J’ai beaucoup aimé ce tome 8. Les thématiques telles que la psychiatrie, les infanticides sont au premier plan.

Le passé remonte toujours à la surface…

J’ai passé un excellent moment.

Une bonne suite de saga, mieux que le précédent. Dans ce tome, on part sur les traces de la Suède pendant la seconde guerre mondiale afin de comprendre ce qui a rendu la mère d'Erica aussi froide.

L'enquête est bien ficelée mais encore une fois, ce n'est pas sa résolution qui fait l'intérêt de l'ouvrage mais bien la capacité de l'auteure à rentrer dans la tête de tous les personnages et de proposer des sujets de société importants.

Les personnages principaux sont davantage attachants ici, puisque l'enquête à une dimension personnelle. Il est également appréciable qu'Erica soit plus active que dans les derniers tomes.

Le style de l'auteure est toujours très efficace et fluide, s'adaptant parfaitement aux personnages dans les dialogues.



En bref, un bon cru qui donne envie de se lancer dans la suite des aventures d'Erica et de Patrick.

Une femme est retrouvée morte dans sa baignoire remplie d'eau glacée.

Est-ce un suicide ou un meurtre ?



Un scénario assez simple mais sur plus de 500 pages, l'autrice nous fait prendre le temps de le savourer, avec un enchaînement fluide des scènes, des personnages bien travaillés, même les moins présents. Des scènes de famille et de couple qui réchauffent les cœurs face à la froideur de l'affaire.



Pas de suspens insoutenable, pas de stress particulier, c'est un polar sans frissons. Assez sage finalement. Ceux qui n'aiment pas avoir trop peur ou les scènes trop gores, vous pouvez y aller! J'ai beaucoup apprécié ma lecture mais il m'a manqué des gros retournements de situations et un electro cadriogramme un peu trop plat pour moi.

Retour sur [ L'oiseau de mauvais augure ], 2006 de Camilla Läckberg, suédoise, tome 4 série Erica Falck et Patrik Hedström.



C'est avec plaisir que j'ai retrouvé notre couple suédois pour ce 4ème opus.

Ce n'est pas du grand polar mais ça se lit facilement.

Je trouve que ce tome est plus passionnant que les 2 précédents (le 1er était au dessus du lot), l'enquête est très intéressante ainsi que son dénouement, assez original.



Nb : Je réalise que j'ai mis une meilleure note aux précédents tomes. Il semblerait qu'à force de lire des polars, je deviens plus exigeante.

*** Dieu veut, Dieu dit, Dieu pense que ... ***



Dans la même lignée que les sagas "Millénium" et "Les enquêtes du Département V" ces opus des "Enquêtes de Ericka Falck et Patrick Hedström" sont tout aussi addictives.

Nous retrouvons tous les personnages attachants dans ce deuxième opus pour une enquête haletante dans le monde de la prêche et des prédictions avec : Le Prédicateur.



Alors que le petit port touristique de Fjàllbacka transpire sous la canicule estivale, une femme est retrouvée morte dans une brèche. Alors que la police relève le corps pour autopsie, deux autres cadavres, où il ne reste que les squelettes, sont dissimulés sous elle. D'après l'état des ossements, les meurtres ne datent pas d'hier.

Rituel ?



Alors qu'Erika, la célèbre romancière est enceinte, son compagnon, Patrick Hedström est nommé par son Chef Mellberg pour enquêter sur cette affaire en toute discrétion, alors que la station balnéaire est sous l’afflux touristique.

Mais lorsqu'un peu plus tard, une jeune touriste est enlevée alors qu'elle faisait du stop et que les informations d'un tueur en série rôde, les touristes fuient. Patrick Hedström se retrouve dans l'impasse avec ses collègues : aucune piste, l'enquête piétine.

Parallèlement la famille déchirée du Prédicateur Ephraïm Hult se déchire encore un peu plus. Entre Johan et Robert deux petits voyous et Johannes Hult qui a repris le flambeau de la prêche de son grand-père, la terrible famille de la région ne va pas tarder à faire parler d'elle.

Patrick Hedström regroupe toute les pistes qui mènent droit vers cette famille qu'il n'est pas bon de fréquenter.

Secrets de famille ? Rituels ?

Les policiers iront de surprises en surprises ...





Dans ce deuxième tome, Erika est effacée. On retrouve beaucoup plus la vie du commissariat de la petite station balnéaire qui depuis La princesse des glaces avait retrouvée son calme.

On quitte ce tome avec une Erika qui téléphone à Patrick alors que bébé arrive. Nous la retrouveront donc et ses pleines capacités dans le tome trois.



L'auteure, comme dans le tome précédent tient en haleine le lecteur avec sa façon de décrire le passé afin que le présent s'imbrique dans l'enquête.

C'est toujours un excellent moment dans le genre thriller.

Vivement la suite ...

Très intéressant de part l’enquête centrale et tous les thèmes abordés depuis la 2ème guerre mondiale en Suède jusqu’aux faits de société actuels universels. C’est bien ficelé, sans longueur et jusqu’à la toute fin on reste dans l’expectative même si parfois c’est un peu trop tiré par les cheveux. Les personnages, les lieux sont est bien décrits ainsi que la psychologie des personnages. Parmi les thèmes certains sont émouvants comme l’attachement d’un vieux couple, la maladie d’Alzheimer, les recompositions familiales, d’adoption, d’autres thèmes sont plus inquiétants le néonazisme, les extrémismes. On y trouve aussi des souvenirs tragiques, amoureux ou des secrets cachés. Des banalités du quotidien jalonnent le roman donnant un aspect de vie réelle où chacun pourra se retrouver avec son enfant, son chien, son homosexualité, sa rivalité au travail, ses doutes, sa solitude, etc. la toute petite pointe d’humour sur un seul personnage ne nuit pas. En plus d’être riche dans sa diversité, c’est très bien lu par Eric Herson-Macarel !

Sara, petite fille de 7 ans, est retrouvée morte noyée dans la petite ville de Fjallbacka. Si on pense à un accident dans un premier temps, la présence d'eau douce savonneuse dans les poumons vient mettre à mal cette hypothèse.

Camilla Lackberg a trouvé la recette du succès, recette qu'elle reproduit à l'infini, tome après tome. Des éléments du passé qui auront évidemment un lien avec l'enquête, la multiplicité des points de vue, les nombreuses fausses pistes et rebondissements et enfin quelques sous-intrigues. Si cette construction peut parfois lasser, dans ce tome, ça fonctionne plutôt bien. L'intrigue est assez solide et bien construite, on est content de retrouver des personnages que l'on suit enquête après enquête et que l'on voit évoluer. Seul petit bémol, le roman fait près de 600 pages, à mon avis, il aurait pu bénéficier de quelques coupes par ci, par là.

J’étais très impatiente de poursuivre la saga d’Erika et je n’ai pas été déçue comme d’habitude. Bien que le fait qu’Erika soit absente de l’intrigue et à juste titre ; celle-ci est enceinte et sur le point d’accoucher donc on ne s’attend pas à une grande intervention de sa part, seulement les peu de fois où elle apparaît dans l’intrigue, ça m’a agacée. Des cousins et leurs enfants sans gêne qui débarquent, des vieux amis qui veulent profiter de la grande maison de Patrick et Erika, des invités inattendus que la bonne éducation d’Erika ne lui permet pas de mettre à la porte, bref ces parties du roman étaient à mon sens, un peu agaçantes.

Pour ne parler que de l’enquête ; une jeune fille est retrouvée morte à la Baie du Roi et sous son cadavre gisent deux squelettes de femmes. C’est sans surprise que Patrick va chapeauter l’affaire. Et les investigations vont très vite s’orienter sur la famille Hult qui a un passé bien rempli.

Au départ, le nombre de personnages ainsi que leurs noms très ressemblants m’ont un peu retardée dans mon immersion dans l’intrigue puis très vite j’ai été happée par le suspense.

Globalement, j’ai beaucoup apprécié me plonger dans ce thriller nordique bien que je ne pense pas que ce soit le meilleur opus de la saga.