Tant d'émotions partagés entre les fans et les artistes en ce mois de mai : la fougue de Peter Doherty, la beauté d'Archive, la bienveillance de Guillaume Musso, le charisme de Danièle Thompson, la douceur de Vendredi sur Mer, l'énergie d'Hervé ou encore la bonne humeur de Camilla Läckberg, on aura tout eu, quel bonheur !
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Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler.
Les accusations, les mots durs, les injures, rien ne pouvait l’atteindre. Qu’est-ce que c’était, quelques heures d’insultes comparées à des années de culpabilité ? Qu’est-ce que c’était, quelques heures d’insultes comparées à une vie sans sa princesse des glaces ?
C'est plus facile de faire voler un cochon que de raccrocher quand on a sa mère au bout du fil.
Le pire n'était pas les coups cependant. C'était de vivre dans l'ombre des coups, d'attendre la fois suivante, le poing suivant. Et le plus cruel était qu'il le savait très bien et qu'il jouait avec sa peur. Il levait la main pour frapper, puis laissait le coup se transformer en caresse et en sourire. Parfois il la frappait sans la moindre raison apparente. Comme ça, des coups venus de nulle part. Non pas qu'il ait eu des raisons pour le faire en général, mais au milieu d'une discussion sur les courses à faire, ou sur le programme télé qu'ils regardaient, son poing pouvait partir subitement et l'atteindre au ventre, à la tête, dans le dos ou n'importe où selon son bon vouloir. Ensuite sans perdre le fil un seul instant il était capable de poursuivre le fil de la conversation comme si de rien n'était, tandis qu'elle, par terre, essayait de retrouver sa respiration. C'était le pouvoir qui le faisait jouir.
Et ce sont toujours les vainqueurs qui écrivent l’histoire. (p.294)
Je suppose que l’être humain a toujours besoin de quelqu’un à piétiner, quelqu’un qui a le dessous.
Mon Dieu. Cette volonté compulsive de notre société à mettre les gens en couple. Comme si la vie solitaire était une maladie qu'il fallait à tout prix éradiquer – mais pas dans n'importe quelles conditions. Était-ce la Bible qui avait établi cette vérité du couple qui constitue la norme ? Est-ce que tout avait commencé avec Adam et Eve, et avec le moment où les animaux montaient deux à deux sur l'arche de Noé ? Aujourd'hui l'arche des humains s'appelle Tinder. Des applications auxquelles les gens s'accrochent désespérément par peur de se noyer dans la solitude. Comme si elle était dangereuse.
"Des centaines de petites perles s'étaient répandues sur le sol de la salle à manger. Kerstin l'avait consolée et lui avait dit qu'elle les retrouverait certainement toutes en balayant. Elle n'aurait qu'à les donner à un bijoutier qui les enfilerait de nouveau. C'était sûrement vrai. Mais ce ne serait plus pareil. Ce qui était détruit ne pouvait jamais redevenir comme avant. Un objet neuf restait un objet neuf."
Les personnes en larmes ont le même effet sur autrui que les accidents de circulation.Personne ne peut s'empêcher de regarder.
"Ce qui était détruit ne pourrait jamais redevenir comme avant."