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Critiques de Edith (327)
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Eugène de Tourcoing-Startrec : Les enfants du..

Cette bd avait certainement un formidable potentiel via ce peintre visionnaire qui arrive à entrevoir le futur dans ses toiles ou dans ses rêves. Cependant, elle n'arrive pas véritablement à captiver faute à un scénario trop léger qui nous fait vite perdre pied.



C'est trop fantasque et l'humour n'est pas à la portée de tout le monde. Il est vrai que je n'aime pas le rocambolesque. Le second tome n'a pas été très plaisant à lire avec de l'espagnol non traduit toutes les deux pages.



Le dessin avec une mise en couleur très impressionniste est par contre une réussite. C'est dommage.
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Emma G. Wildford

Beaucoup de points positifs : les illustrations sont magnifiques, l'intrigue de base et le personnage d'Emma m'ont fascinée (et m'ont beaucoup fait penser à l'histoire de Mathilde dans 《Un long dimanche de fiançailles》). Et ce qui fait la différence, ce sont les petits éléments que l'on découvre au fil des pages et qui rendent la BD complètement immersive : lettre, photo, ticket...

Je m'attendais cependant à quelque chose de plus positif, finalement les personnages secondaires sont quasi tous détestables. Et tous les traumatismes balancés dans l'histoire le sont un peu de but en blanc sans s'y attarder spécialement. Ca manquait un peu d'épaisseur pour être un coup de cœur.
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Emma G. Wildford

Un roman graphique qui suit les péripéties d'Emma, partie à la recherche de son fiancée, Roald. Ce dernier a disparu lors d'une expédition au nord de la Norvège il y a un an, et n'a donné aucun signe de vie depuis.

L'histoire est intrigante, et le lecteur a envie de percer le mystère de la disparition de Roald, tout comme la jeune femme. Celle-ci doit lutter contre les stéréotypes de l'époque, qui considéraient les femmes comme incapables et trop fragiles pour mener des expéditions pareils. C'est certain, c'est une aventurière, comme on les aime !
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Le jardin de minuit

Un roman graphique fascinant et magique sur un petit garçon qui a été envoyé vivre avec sa tante et son oncle pour l'été ,car son frère a la varicelle (je crois, ça date un peu cette lecture :)) .

Une nuit, la mystérieuse horloge du couloir sonne une heure qui n'existe pas, la 13e heure et il découvre que la porte donnant sur l'extérieur le mène vers un grand jardin où il fait la connaissance de Hatty, une jolie jeune fille . Tom, notre charmant garçon, se pose beaucoup de questions, qui est cette fille, est qu'elle vient d'une autre époque et comment est-ce possible?

Ce qui commence comme une aventure intrigante devient vite un voyage intemporel émouvant et je me suis laissé emporter par la beauté des illustrations et la sensibilité de l'histoire, même si, une fois le livre fini, j'avais encore des questions sans réponse ...

Si j'ai bien compris, il s'agit d'une adaptation graphique d'un roman classique pour les enfants dont je n'avais pas entendu parler, mais je me laisserais tenter si l'occasion se présente.
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Les Hauts de Hurlevent : Intégrale

La noirceur des passions, la désolation de la campagne anglaise est telle que le lecteur s'enlise, s'embourbe dans la tristesse. Les destins funestes se croisent. La mécanique tragique est implacable et ne laisse aucun personnage indemne. Mérite son statut de chef-d'oeuvre
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Emma G. Wildford

Emma, une jeune bourgeoise du début du 20e siècle, est depuis près d’un an sans nouvelles de son fiancé disparu en explorant une région de la Norvège. Lassée de l’attendre, elle décide de partir à sa recherche. Que trouvera-t-elle à l’issue de cette quête ?

Zidrou et Edith explorent un monde dans lequel il est encore inconcevable de voir une femme seule partir à l’aventure dans une partie inexplorée du globe. Les dessins et les couleurs ont une tendance art-déco très propice à la période décrite.

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Emma G. Wildford

Angleterre. Années vingt. Emma est dans l’attente du retour de son fiancé parti en expédition en Laponie. Au fil des mois qui passent, sans nouvelles de celui-ci, elle se décide à partir avec la ferme intention de le retrouver.

Jeune poétesse, Emma incarne une femme déterminée, à la fragilité touchante. Sur un scénario de Zidrou, ce récit nous plonge dans un début du vingtième siècle, où chaque personnage, parfois un peu stéréotypé, donne un ton assez fidèle à cette période d’entre-deux guerres. On suit les pérégrinations d’Emma avec intérêt, et les indices, laissés sous forme de documents au bon soin du lecteur, apportent une touche intimiste à cette histoire de quête personnelle. Comme une attention particulière, la couverture à rabat, les dessins et couleurs épurés d’Edith attirent le regard, nous poussent à l'instar d'Emma, à poursuivre le voyage.

Du bel ouvrage.

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Emma G. Wildford

Ce livre est un magnifique objet, avec reliure soignée et petits éléments glissés entre les pages (photo, lettre, ticket d'embarquement), qui contribuent à simuler une histoire vraie. C'est l'histoire d'une jeune femme libre et un peu insolente, qui part à la recherche de son fiancé disparu en expédition en Laponie. Nous sommes dans les années 20 et ce sera tout sauf facile pour une femme pour se lancer elle-même dans ce type d'aventure.

Au-delà de l'histoire elle-même, c'est vraiment le portrait d'Emma, avec ses forces et ses faiblesses, qui constitue le cœur de ce livre. A la fois attachante et agaçante (de mon point de vue), elle gagne en épaisseur au fil des pages et des difficultés qu'elle rencontre. Mention spéciale aux illustrations, qui sont vraiment superbes, avec de subtils jeux d'ombre et lumière dans les feuillages, des effets de brume... Un très bel objet et un très bon moment, vraiment.
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Privés de vacances

Ils sont à quelques jours de partir en vacances à "Belle-Ile-en-Mer" avec leur maître Lucas et sa famille et pourtant, Ronron le chat et Picoti la poule continuent de faire des bêtises. S'ils veulent être du voyage, ils vont devoir faire attention et ne plus voler de gâteaux, pas facile pour ces insatiables gourmands. Ils vont parvenir à se tenir à carreaux, mais la veille du départ, l'inconcevable arrive, ils ne pourront plus partir en vacances, mais qui est le fautif ? Il semblerait que Picoti soit le coupable, mais pourquoi as t-il craqué ?

Dans leurs malheurs, ils profiteront de vacances tranquilles entre amis, mais la question se pose toujours : Est-ce véritablement Picoti le fautif ou quelqu'un d'autre d'extérieur ? Qui est donc ce nouveau venu dans la maison au nom de Marius ?

Vous le découvrirez en lisant ce livre, qui est très sympathique. Les illustrations sont très mignonnes, on les croiraient faites au fusain ou à l'aquarelle, juste superbes !
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Séraphine

Séraphine vit à Montmartre dans les années 1880. Orpheline, elle est élevée par Jeanne, une couturière dont elle apprend le métier. Elle ne fréquente pas l'école et trouve bientôt un travail de serveuse dans un cabaret car elle déteste le métier de couturière. Séraphine découvre alors la misère des habitants de Montmartre et fréquente d'anciens communards. Elle apprend que ses parents eux-mêmes ainsi que Jeanne sont d'anciens communards.

L'auteur tente de recréer l'ambiance de Montmartre après la Commune et de décrire l'âme de ce peuple parisien industrieux et désireux de changer la société mais je suis restée sur ma faim.
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Le jardin de minuit

Avec « Le jardin de minuit », Edith Grattery se plie pour la première fois à l’exercice de l’adaptation en solo et signe une fable originale et de toute beauté sur le thème de l’amitié et du temps qui passe.



Philippa Pearce compte parmi les auteurs jeunesse les plus respectés en Grande-Bretagne. Parmi ses thèmes de prédilection, celui récurrent de l’enfance imprègne une grande part de son oeuvre. Relativement méconnu en France, « Tom et le jardin de minuit », écrit dans les années 50, est pourtant considéré outre-Manche comme un classique de la littérature enfantine. S’appuyant sur la trame narrative du roman, Edith se réapproprie ce classique de la littérature anglaise qu’elle met en images avec le plus grand talent.



L’auteure a expliqué avoir épuré certaines références religieuses de la version d’origine et adapté les dialogues afin de dépoussiérer la trame du récit. Quel que soit le degré de fidélité de la BD à l’oeuvre d’origine, on ne peut que succomber au charme onirique de cet univers un brin suranné et à la magie de cette histoire illustrée avec sensibilité et poésie.



Pour ces décors, l’illustratrice a puisé son inspiration dans ses ballades, au coeur de magnifiques jardins anglais ainsi qu’à partir des photos de la maison d’enfance de Philippa Pearce, l’auteure du roman d’origine.



Dans ce récit qui oscille entre réalité et fantastique, le lecteur perd peu à peu lui aussi toute emprise sur le tissu du temps. Tel un funambule, il traverse cette histoire suspendu sur le fil fragile tendu entre deux époques, tenu en haleine par la crainte de voir à tout instant le lien se briser, scellant ainsi la fin irrévocable de cette expérience aussi improbable que féérique et d’une amitié qui défie les lois du temps.



Avec ce récit aussi dépaysant qu’enchanteur, Edith nous livre une réflexion poétique sur l’inexorable fuite du temps ainsi que sur le pouvoir des souvenirs capables de lui résister et de lui survivre. C’est également une belle ôde à l’enfance, à l’amitié, à l’imaginaire et à la nature.



Coutumière des ambiances victoriennes qu’elle sait retranscrire avec une remarquable maîtrise (elle a notamment collaboré à la série « Basil & Victoria », à « La Chambre de Lautréamont » ou encore « Les Hauts de Hurlevent »), Edith distille habilement les atmosphères inquiétantes et mystérieuses. Elle traduit avec délicatesse l’improbable de cette expérience, et sa dimension féérique. Dans cette bulle qui s’affranchit des lois du temps, elle cristallise toutes les joies de l’enfance, et nous fait renouer avec cette période d’insouciance.



Avec son dessin soigné et stylisé, Edith donne corps à cette histoire pleine de fantaisie, qui fait la part belle à l’imaginaire et nous immerge instantanément au coeur de ce jardin baigné de lumière comme en plein jour. Accordant un grand soin aux ambiances et aux décors, la dessinatrice stimule puissamment notre imaginaire et met tous nos sens en éveil. Herbe tendre, panorama féérique et explosion de couleurs se mêlent harmonieusement dans une ambiance surannée exquise. On rêverait de se fondre dans ce décor végétal à couper le souffle, où l’on sent presque les bouquets de parfums qui embaument l’air.



D’une précision métronomique, le rythme du découpage bat harmonieusement le va-et-vient entre les époques. A l’instar du jeune héros, le lecteur est curieux de percer le mystère qui se cache derrière ces phénomènes étranges. Les questions fusent et se bousculent dans sa tête… avant de se laisser finalement emporter par cette histoire originale et envoûtante où le balancier du temps semble avoir perdu la boussole.



Bien que ne disposant pas du recul nécessaire pour évaluer la qualité de l’adaptation d’Edith au regard de l’oeuvre dont elle s’inspire, j’ai été littéralement enchantée par le rendu visuel et l’atmosphère saisissante de cette bande dessinée. Véritable invitation au rêve, porté par une narration aussi limpide que parfaitement maîtrisée, Edith signe une oeuvre sensible et lumineuse doublée d’un hommage remarquable au roman de Philippa Pearce. Un album somptueux, aux accents de récit d’apprentissage, qui trouvera assurément un écho, aussi bien chez les adultes que parmi les plus jeunes lecteurs.
Lien : https://lectriceafleurdemots..
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Le jardin de minuit

Dès qu’on ouvre la BD, on entre dans un monde particulier, propre à l’enfance. Les illustrations d’Edith sont efficaces. Tout au long de l’histoire, on navigue dans un monde onirique, entre rêve et réalité, entre présent et passé. Les frontières du temps sont bannies. Le passé et le présent se confondent, le rêve prend sa place, les questions se pressent. Le temps s’écoule différemment dans le jardin, pourquoi ?



La notion de souvenir est prégnante, notamment à travers le personnage de Tom, qui explore des souvenirs qui ne lui appartiennent pas. La nostalgie flotte, mais n’est pas mise en avant. Il s’agit essentiellement de retrouver le parfum de souvenirs dans un espace temps détaché de toute réalité. Un morceau d’éternité.



J’ai bien aimé cette histoire, tirée d’un classique de la littérature jeunesse anglaise. La douceur et la tendresse qui s’en dégage, à travers les échanges entre Tom et Hatty, dans le jardin, leur complicité, ainsi que la correspondance entre Tom et son frère, le récit de ses aventures dans le jardin merveilleux.



Une jolie BD.
Lien : https://chroniqueslitteraire..
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Les Hauts de Hurlevent, Tome 2 (BD)

Une bande dessinée efficace et sympathique, qui reprend parfaitement l'atmosphère et l'intrigue du roman de Brontë. Cette BD enchante petits et grands!
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Séraphine

J’ai apprécié ce roman historique. Adapté à la jeunesse, il peut aussi être lu avec plaisir par les plus grands. Les éléments historiques sont bien présents, sans que le récit ne devienne un cours d’histoire. Ils sont distillés à bon escient dans le récit. Les enfants s’attacheront davantage aux personnages, tandis que les plus grands pourront s’attarder sur les petits détails.



Marie Desplechin nous plonge véritablement dans l’ambiance de la Butte Montmartre, nous faisant partager le quotidien de ses habitants. Il s’agit alors d’un quartier populaire, qui s’est soulevé contre l’Etat lors de la Commune. Il en subit les conséquences, et la basilique du Sacre-Cœur est en train d’y être bâtie pour marquer la défaite des parisiens. La Butte accueille de plus en plus de cabarets, devenant un lieu de détente pour bourgeois, tandis qu’à quelques pas, des gens modestes travaillent dur pour gagner peu. Il s’agit ainsi d’un véritable roman social.



Séraphine découvre au fur et à mesure les évènements de la Commune, et l’impact que cet évènement a eu sur sa famille. Cela permet au lecteur de rencontrer quelques grandes figures de l’époque, telles que Louise Michel, et d’assister à la naissance du courant anarchiste à Paris.



Ce qui fait aussi le charme de ce roman, c’est la galerie de personnages attachants créée par Marie Desplechin. Séraphine est une petite fille courageuse et intelligente, qui chercher à comprendre le monde qui l’entoure. Mais c’est surtout une idéaliste, qui espère pouvoir changer le monde. Elle est accompagnée par Sainte Rita, la patronne des causes désespérées, mais elle est surtout portée par une forte volonté.



Autour d’elle gravitent des personnages hauts en couleur : Charlotte la fille de joie, Raoul le peintre, Jean qui travaille aux abattoirs, Mistigri, petit garçon affreusement sale qu’elle prend en affection, Jeanne qui est quelqu’un de complexe sous ses airs bourrus. Tous ces personnages très différents sont unis autour de leur amie commune, Séraphine. Et cela fait chaud au cœur, même si on aime bien les voir s’asticoter.



C’est donc un roman historique bien documenté et bien écrit, capable de satisfaire les lecteurs de tout âge, s’ils sont curieux de la manière dont on vivait sur la Butte à la fin du XIXe siècle et s’ils ont une âme de révolutionnaire.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Moi, Edin Björnsson, pêcheur suédois au XVIIIe ..

C'est dans un petit village Suédois, au bord de la mer Baltique qu'Eden voit le jour lors de l'hiver 1769. À sa naissance, il est un bébé chétif, qui malgré les sombres pronostics qui planent sur lui, va survivre. Surnommé asticot, Eden, après le décès de son père va grandir avec sa mère et sa tante, devenir pêcheur et vivre de nombreux histoires d'amour...



Ce récit dévoile le parcours d'Eden, explorant la dureté de la vie, les convictions, les liens familiaux et l'amour, tout en invitant à une réflexion sur la réincarnation et la vie antérieure.



L'inspiration derrière cette histoire nous a particulièrement séduits. Edith, voulant soigner ses migraines grâce à une magnétiseuse, se retrouve invitée à plonger dans l'exploration de sa vie antérieure et découvre qu'elle aurait été XVIIIe siècle, un pêcheur suédois victime d'un destin tragique. C'est avec ce point de départ qu'Edith tisse un récit envoûtant, avec des personnages attachants, des couleurs douces et des paysages poétiques qui nous emportent dans un voyage captivant et plein de charme.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Emma G. Wildford

Super lecture



Alors utiliser des accessoires en plus tel que la lettre c’est une superbe idée



Histoire d’aventure et de romance comme on aime les lires c’est très agréable à regarder. les couleurs utilisées ainsi que les dessins sont bien.



C’est assez léger et je conseil volontier cette lecture
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Le jardin de minuit

L'histoire est très sympathique, et inattendue. Les dessins sont beaux, les ombres et les lumières sont super travaillées, le style est clair et les couleurs sont belles. J'adore que l'histoire commence avec un garçon qui écrit à son frère, coincé au lit. C'est parfait !
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Ogre vole

: " Ogre vole", un album intrigant qui ouvrira l'histoire sur une interprétation en partie libre des enfants lecteurs.

Les histoires d'Ogre, contrairement au croquemitaine, on ne les craint pas.

Comme celles du loup, elles sont très appréciées, pour frissonner pour un sourire le temps d'un conte.

Combien en connaisssons-nous environ?

L'histoire de l'ogre qui mangera toutes ses filles, trompé par le petit poucet ou celle de l'ogre qui a faim et qui flairera la chair fraîche d'enfants dans les placards où s'est caché peu de temps avant le petit fermier Jack, sans nul doute.

Nous serons d'accord sur sa fiche caractéristique et sa compétence première: l'ogre croque les enfants au trois repas comme la sorcière les fera bouillir dans sa marmite.

Que se passera t-il ici?



L'auteur Rascal y parlera probablement de remords, mais à coup de métaphores.

Si, bien sûr, cela existe, nous connaissons des ogres repentis ( nous recommanderons "le voleur d'enfants" de Michaël Escoffier et Clément Lefèvre, chez Chocolat ).

Ces histoires ci permettront de ne pas juger en emporte-pièce et de ne pas juger la nature des personnages mais leurs actes, cela pourra servir pour la vraie vie.



L'histoire.

C'est l'hiver, la neige est un lit blanc monté jusqu'à presque mi-cuisse et notre ogre trouvera dans les arbres nus une paire d'ailes frigorifiées.

Incroyable et insolite!

Il n'utilisera pas ses belles bottes rouges ( peut être magiques et de 7 lieux tout en jambes) pour se promener mais plutôt ses deux ailes providentielles du coup.

Mais pour aller où dans le ciel?

Ces ailes sembleront avoir une vie propre et auront une destination à lui faire prendre à ce " voleur".



L'aventure est douce mais curieuse et nous ne pourrons nous empêcher de l'interpréter ainsi: l'ogre va se trouver face aux fantômes qu'il aura indirectement provoqués et il faudra les libérer.

L'histoire se montrera moins démonstrative que cette interprétation, jeunes gens, même si clairement la présence d'enfants tristes dans le ciel ne laissera aucun doute sur la croyance religieuse du paradis et des enfers.

La compréhension de tout ceci, tout en belles images par l'illustratrice Edith, sera peut être plus simple que cela pour les petits lecteurs, nous sommes dans une histoire et nul ne sait où nous allons après.



Et dans cette histoire l'ogre, avec sa grande barbe et bâti comme un cosaque russe des légendes, ne s'en tirera pas à si bon compte, parce que c'est sans doute à cela que l'on reconnait un bon conte: on s'y fait au final de bons amis quand pour les gros vilains le conte est bon.

Il sera toujours possible de changer, devra t-on comprendre avec la suite, sans pour autant changer ce qui a été défait, avec une amende honorable sincère.

La leçon permettra aux jugements des jeunes lecteurs de s'affiner, d'affûter un regard moins catégorique sur la nature des gens (ou non).

La perspective d'un ogre reconverti fera l'effet d'une sorcière reconvertie en boulangère, c'est, pour un enfant, assez magique.

Une histoire légère qui fera grandir au final le personnage et le lecteur.
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Emma G. Wildford

Je me suis intéressée à ce livre après avoir été séduite par Le jardin de Minuit, d'Edith. L'histoire est bien sûr ici beaucoup plus adulte, et l'univers moins onirique. Cette enveloppe secrète que garde Emma m'a transportée jusqu'à la fin, et même si j'ai parfois trouvé une petite baisse de rythme je n'ai pas été déçue par ce recit touchant.

Les éléments annexes : la lettre, le billet etc glissés entre les pages ajoutent un petit plus qui donnent vraiment l'impression de découvrir la vie des personnages en fouillant le tiroir d'une vieille maison, j'ai adoré cette immersion.
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Séraphine

Que dire de plus que les critiques précédentes

Je n ai pas lâché ce roman

Il m a plu autant que le premier de cette série

A lire de 7 à !!! ans

Un bon petit bouquin avec comme toile de fond le Sacre Cœur et Louise Michel

Que demandez de plus ?

Il y a le peuple plein d enetgie qui revendique

Un titre qui n a fait beaucoup de bruit mais qui vaut la peine d etre decouvert

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