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Critiques de Mikaël (201)
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Bootblack, tome 1

Quand on est gamin, il y des endroits, des périodes et des situations à éviter.

Déjà rien qu'individellement, cela peut parfois se rapprocher de l'enfer mais quand on cumule, cela peut donner des situations assez... insurmontables.



New York, 1929, en pleine crise économique, une famille allemande, entassée dans un claque de plusieurs dizaines d'étages, et qui à la suite d'un incendie, laisse leur jeune fils, Al, orphelin et à la rue.

Avouez que le départ n'est pas mal...



On va tout doucement évoluer dans le temps et connaître les traffics en tout genre, la corruption à tout-va, les mafias "locales", issues de chaque ethnies en fait, et le tout sur fond de montée du nazisme et des relents d'une guerre qui, si elle n'est pas encore déclarée, reste dans l'air et bien perceptible.



Al Chrysler, de son nom tout fait pour être un vrai américain est ce jeune garçon qui va connaître les tumultes de la rue, s'amouracher d'un amour impossible, pour se retrouver dans une galère encore bien pire : sur le terrain des opérations militaires, en Allemagne, face à un ennemi aux abois et au bord de la rupture.



Magnifique album, et vite la suite (et fin !!)
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Giant, tome 1

Une BD qui nous fait découvrir les conditions de vie et de travail des immigrants Irlandais venus tenter le rêve américain dans les années 30.

A travers les dessins, on distingue la poussière, la crasse et la puanteur nées de l'urbanisme. Les échafaudages et les structures métalliques font partis du décor et du quotidien des New-Yorkais.

Le mystérieux "Giant" se démarque dès le début et intrigue jusqu'à la fin, en comparaison du petit nouveau de l'équipe qui parle beaucoup, sympathise avec ses camarades et rêve d'un bel avenir.

Une BD à la fois dure et touchante dont il me tarde de connaître la suite et fin.
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Myrtille et le fabuleux circus

Myrtille nous emmène dans un voyage magique vers ce fabuleux Circus. Un voyage qui apprend et réapprend à sourire et à croquer la vie !

Une mention spéciale aux petits vieux qui partagent cette grande aventure.
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Harlem - Tome 2

Suite et fin de cet excellent diptyque consacré à Stéphanie St. Clair alias Queenie. Elle est la tête pensante de la loterie clandestine de Harlem. Grâce à ses actions, elle permet une meilleure vie à sa communauté qui est continuellement persécutée. Il faut bien l'avouer, ce qu'elle fait est illégal. La police du district essaye par tous les moyens de la coincer ou de lui soutirer de l'argent dès que c'est possible. De plus, d'autres personnes veulent également avoir leur part de marché quitte à utiliser la manière forte. La Frenchy va suivre son instinct pour se défendre ce qui la rend incontrôlable aux yeux de ses ennemis… 

Mikaël, l'auteur, excelle à nouveau. Tout comme dans le premier volume, il utilise une colorisation aux nuances sépia pour affermir l'ambiance qui règne dans les années 30. Le réalisme est tel que les cases sont de vrais délices à observer. 

Le récit est quant à lui passionnant à suivre malgré qu'il n'aille pas jusqu'au bout de ce personnage hors du commun. La fin étant moins romanesque, l'auteur n'a peut-être pas voulu aller jusqu'à illustrer sa face la plus sombre  bien que son passé le soit en filigrane au cours de ses deux volumes.

L'album est agrémenté d'un cahier permettant d'admirer le coup de crayon de l'artiste. 





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Harlem, tome 1 (BD)

Stéphanie St. Clair, Alias Queenie organise une loterie populaire dans le quartier de Harlem. Une sorte d'organisation pyramidale dans laquelle trône au sommet de chaque loterie de Harlem, un banquier. Sous chacun de ceux-ci, se trouve une équipe de contrôleurs qui gère de nombreux coursiers qui récoltent les paris dans la rue et dans certains commerces. Elle brasse donc des milliers de dollars que lui envient ses ennemis ou les policiers du coin qui sont corrompus jusqu'à la moelle.



Mikaël explore à nouveau le New York des années 30-40. Après les excellents Bootblack et Giant, l'auteur s'attaque à la reine d'Harlem surnommée Queenie. Les dessins et les nombreux détails de la ville sont comme dans les précédents albums. En effet, ceux-ci sont superbes. À noter tout de même, une nouveauté lors des flash-back lorsque la jeune Stéphanie fuyait son pays pour se rendre aux USA. Des séquences sans texte sur fonds bleus avec une touche jaune pour mettre en valeur les éléments importants des cases. À voir aussi les différents croquis après cette première partie qui montrent que Mikaël s'est documenté pour la moindre parcelle de rue pour mettre en images son récit. Celui-ci parle de racisme, de la place des Afro-Americains dans une Amérique qui évolue à grande vitesse,de la pauvreté et de la guerre de gangs à la fin de la prohibition. 



Mikaël termine cette première partie sur un cliffhanger des plus explosifs qui donne immédiatement envie de connaître la suite !



Lu et commenté sur izneo
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Bootblack, tome 2

Al Chrysler est le seul survivant de son bataillon sur le vieux continent pendant la seconde guerre mondiale. Al Chrysler est né sur le sol américain de parents allemands et juifs qui ont fui leur pays. Mais Al renie ses origines. Il va devenir Bootblack ( cireur de chaussures), intégrer la pègre , finir en prison et à sa libération, s’enrôler dans l’armée. C’est donc sur le continent européen, en Allemagne dont sont originaires ses parents que ses souvenirs vont lui revenir.



Encore une fois, Mikaël nous transporte aux États Unis . Dans ce diptyque en noir et blanc, nous suivons la guerre des gangs qui a eu lieu dans les rues de New York. On y retrouve l’ambiance de Luca Di Fulvio et son gang des rêves.

Al Chrysler n’est pas son vrai nom mais le rêve américain est plus fort. Il a fallu qu’il se débrouille comme il a pu pour survivre. Et suivre Al , dans ces deux volumes, est un plaisir.

Mikaël sait nous raconter de belles histoires en noir et blanc sur deux volumes. Le dessin est merveilleux, les personnages et l’ambiance sont à la hauteur de ce que le/ la lecteur-ice est en droit d’attendre. Pas de déception. Même si le premier volume m’a semblé un peu moins bon que le deuxième.

Bootblack est donc dans la lignée de Giant, premier diptyque que j’ai lu de cet auteur, et c’est une réussite. Je ne pourrai que vous conseiller de lire ces deux séries.

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Harlem, tome 1 (BD)

Après Giant et Bootblack, Mikaël est de retour avec un nouveau diptyque new-yorkais. C’est ici une femme que l’on va suivre et pas n’importe laquelle, Stéphanie St Clair dit Queenie.



Un personnage puissant, mystérieux, l’antillaise créatrice d’une loterie clandestine, règne sur Harlem mais voit son règne mis en danger par une concurrence menaçante.



Mikaël n’a pas son pareil pour faire vivre le New-York des années 30 sous nos yeux ébahis… On reconnait son trait, son talent et c’est un régal ! De sublimes pages silencieuses en gris-bleu touché de jaune viennent nous éclairer sur le passé de cette femme forte et nous aider à comprendre son parcours, ce qui a fait d’elle cette reine hors du commun.



Un somptueux cahier graphique vient clôturer ce tome 1 qui est passé bien vite… Vivement la suite !



Au final, c’est beau, c’est intéressant.. Cette plongée dans le Harlem des gangsters est une réussite qui méritera peut-être un coup de cœur… à la fin du diptyque ?!

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Harlem, tome 1 (BD)

Un magnifique album qui relate la vie de Stéphanie St Clair, alias "Queenie", la reine de Harlem.



En 1931 à New York, le moins que l'on puisse dire, c'est que la vie n'est pas facile, alors quand on est une jeune immigrée française et qu'on vit à Harlem, ça n'aide pas beaucoup non plus.



Mais dans ces temps compliqués, marqués par la prohibition, la corruption et la Mafia, c'est aussi une certaine heure de gloire pour la culture afro-américaine et sa musique, le jazz.



On ne compte plus les club, tous plus glauques les uns que les autres parfois, mais où on se sent bien, tellement bien que même les personnalités les plus influentes, bien que "blanches" ont également leurs lieux de rassemblement de prédilection où finalement les noirs n'y entre que pour assurer le service ou ke spectacle.



L'argent coule à flot, l'alcool de contrebande aussi, et dans ce microcosme bien rodé, il suffit d'un petit grain de sable pour que toute la machine s'enraye...



En s'attaquant au business de paris de rue de Queenie, "Dutch Schutlz" va rompre cet équilibre et attirer l'attention d'un nouveau venu dans le paysage, Lucky Luciano, dont la spécialité est plus dans le domaine des drogues dures.



Un nouveau venu, pour un nouveau business, et qui n'aspire qu'à une chose, faire son business dans une certaine tranquillité. Et ce petit maffieux hollandais ne semble pas vouloir l'apprendre par la manière douce. Une chance pour Queenie qui pourrait ainsi obtenir un allié de choix avec ce Lucky Luciano ?



Les loups peuvent-ils arriver à s'entendre entre eux...



En tout cas, cet album sent la poudre, les effluves d'alcool et de rhum à plein nez, et le son du jazz quasi permanent dans nos oreilles...

Une excellente partition de Mikael, une de plus j'ai envie de dire...
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Bootblack, tome 1

Dans le New-York des années 30, on va suivre Al, bootblack, cireur de chaussures. Al commence jeune, c'est une question de survie. Dans ce New-York, rien de reluisant. Les "étrangers" sont traités comme des vauriens, les orphelins laissés à eux-mêmes. Chacun doit se débrouiller comme il le peut. C'est dans ce contexte qu'Al va tourner le dos à ses origines et devenir bootblack avec Shiny. A eux deux, ils vont s'entraider jusqu'à ce que des années plus tard, ils rencontrent Buster, Diddle Joe et surtout la belle Maggie.

A partir de là, tout va changer pour Al.

Pour la belle Maggie, Al veut gagner plus d'argent. Il ne veut plus être un vaurien et être capable de lui offrir ce qu'elle veut. Peu importe les moyens.



Bootblack est une BD en 2 volumes. Sombre, noir comme le titre, ce New York ne donne absolument pas envie. C'est à la débrouille que tout se passe, il faut survivre coûte que coûte. Tout doucement, c'est à une lente descente aux enfers que l'on va assister. Car Al va être entraîné dans quelque chose qui le dépasse complètement. Rien ne se passera comme prévu pour lui, qui avait déjà tout imaginé.

Ce n'est habituellement pas mon genre de prédilection, que ce soit en BD ou en roman.

Mais en BD, je dois dire que le rendu est vraiment sympa. C'est une belle plongée que l'on fait dans le New York des années 30. Grâce aux superbes illustrations, j'ai été dépaysée et embarquée dans les bas-fonds de cette ville. Sans être un coup de coeur, c'est une belle découverte.
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Bootblack, tome 2

Après 10 ans en prison, Al cherche à retrouver Maggie mais elle a disparu. Ses anciens camarades sont tous morts et Frankie, qui avait commandité le complot contre Guardolia, le torture pour récupérer l'argent qui a disparu de la consigne. Perdu, il s'engage le soir même et part pour l'Europe. Soldat, il souhaite faire parti des vainqueurs de Berlin mais un ordre l'envoie auprès d'un officier qui s'avère être diddle Joe qui lui avoue l'avoir trahi lui et ses amis.

Noir le destin d'Al, noir celui de ses amis. Al a cherche à s'en sortir par amour et a tout perdu. Histoire très émouvante d'un petit garçon qui souhaitait être un vrai américain et être aimé. Les décors sont magnifiques avec une chromatique sombre. Une belle réussite.
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Giant, tome 1

«Giant », tome 1 (/2)

De MIKAËL

(2017)

@dargaud







Mikaël, le dessinateur franco-canadien s’intéresse au monde des travailleurs immigrés (souvent italiens et irlandais), dans le Manhattan des années 30.

Malgré la Grande Dépression qui frappe durement l’Amérique, les buildings s’élèvent toujours plus haut dans le ciel de Manhattan et les chantiers se multiplient, dont celui du futur Rockefeller Center.

C’est là que travaille Giant, un homme taciturne à la carrure imposante.

Ses collègues le chargent d’avertir la famille d’un compatriote irlandais du décès accidentel de celui-ci.

Mais, dissimulant la triste vérité, le mystérieux colosse envoie une belle somme d’argent à Mary Ann, la jeune veuve, ainsi qu’une lettre qui pourrait etre de son mari...

Elle lui répond et commence alors une correspondance régulière, sans que Giant dissipe le mensonge. Vient alors le jour où Mary Ann et ses enfants débarquent à New York...



Le dessin sombre aux reflets sépia reflète parfaitement les dures conditions de travail de ces bâtisseurs de buildings et le contexte industriel de l’époque.

Une très belle découverte, qui me donne envie de lire la suite.

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Bootblack, tome 1

Mise en page solide tout comme sa précédente BD, scénario sympathique mais j'ai été moins emballé que par Giant, faute d'un personnage - Al Chrysler - limite antipathique (opinion toute personnelle).

Les dessins des trottoirs de Manhattan restent splendides.

A suivre.
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Giant, tome 2

Je suis déçue par ce second tome. Le premier avait permis de faire connaissance avec quelques "fabricants" de gratte-ciel, et ici il est plus question de leur pays d'origine, l'Irlande, et des raisons qui les ont poussés à migrer de l'autre côté de l'océan. Malheureusement, je trouve que c'est trop rapidement évoqué : la guerre en Irlande est présentée en à peine une planche, la famine à peine évoquée... Pourtant j'ai le sentiment que tout cela aurait pu être mis beaucoup plus en avant.

C'est dommage.
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Giant, tome 2

Rares sont les bandes dessinées réalistes qui emportent totalement mon adhésion. Il leur faut bien souvent une ambiance palpable, un caractère historique, une langue travaillée autour de l'oralité, crédible, argotique, un dessin qui a du corps, éblouissant et de la générosité dans la narration. Formidable ! Comme "Blue Note" de Mathieu Mariolle sur fond de prohibition américaine, ce "Giant" de Mikaël me séduit sans bémol.



Une pure merveille à lire et relire. Graphiquement, c'est d'une classe folle. On peut passer des heures sur ces pages. A tel point que, ne pas prendre le temps de l'observation minutieuse, c'est perdre la moitié du talent de cet homme-là, tant les détails foisonnent. Les références sont distillées avec naturel. La trame politique défile, l'air de rien, sur des panneaux publicitaires, des mouvements de grèves, des prospectus, la propagande environnante, des conversations volées ou à la radio. Si ça n'est pas le suc de ces pages, c'est présent, ça couve, discrètement, avec grande élégance et l'implication d'un auteur qui s’attelle à ne rien nier. Les arrières plans recèlent tout un tas d'histoires humaines contées en deux cases. Remarquable, je vous dis ! Le travail d'historien est énorme, et pourtant, tout semble facile, réel, authentique. Les textures sont magnifiques, l'ambiance léchée, on est dans New York des années 30, on sent la ville, on respire l'époque, et l'on s'attache aux ouvriers irlandais (Sky Boys) qui bâtissent les gratte-ciels, notre sujet d'étude.



Côté intrigue, c'est juste parfait. La narration aux petits oignons masque les enjeux sans basses ficelles, sans créer de frustration chez le lecteur. On soupçonne des choses, on redoute le pire, on ne voit pas arriver les choses. Délicieux. Naturellement, se contenter du premier volume serait passer à côté de l'oeuvre. Le diptyque est finement pensé, habillement mené, merveilleusement écrit. Quelle carte de visite constitue ce "Giant" ! Je découvre Mikaël par la grande porte, un auteur / dessinateur complet, brillant, à suivre sans hésitation.
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Giant, tome 2

Après avoir posé les jalons de la vie de Giant à son arrivée à Manhattan où il intègre rapidement une équipe de bâtisseurs de gratte-ciels, le second tome en expose son dénouement. La part d’ombre et de mystère posée dans le précédant tome se déchire pour dévoiler la vérité d’un homme qui n’est pas forcément celui qui dit être, illustrant ainsi le mythe sur lequel s’est construit les Etats-Unis qui perdure encore : la possibilité pour chacun de se réinventer. On peut malheureusement souligner combien la tension dramatique s’affadit en raison des nombreux indices qui nous amènent vers une résolution bien trop annoncée, et combien persiste le sentiment que cet opus a été fabriqué à la vas vite. Peut-être aurait-il mieux valu le publier en un seul volume ?

Si d’un point de vue graphique, on reste dans un registre similaire au premier tome, en revanche cet album s’ouvre vers plusieurs phénomènes nouveaux : l’émancipation des femmes et l’avènement de la communication, doublement incarnés dans le personnage de Dorothea.

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Harlem, tome 1 (BD)

Je n'ai pas la prétention ici de faire une critique de l'album en tant que tel. J'ai relu ces deux tomes hier après avoir fini Papa courait les paris de Louise Meriwether pour compléter le tableau du Harlem de cette époque. Dans le roman, le père de la narratrice est l'un des hommes situés en bas de la pyramide. Chaque jour, il passe de maison en maison pour ramasser les paris de ses voisins. Ce n'est pas son unique métier puisqu'il joue du piano à différents endroits la nuit et les week-ends. Et comme cela ne suffit pas encore à nourrir la famille et payer le loyer, il joue lui aussi, à la loterie clandestine et au poker.

Le nom de Stépanie Saint-Clair ou de Queenie n'apparaît pas dans le roman de Louise Meriwether, mais les publications évoquent le même environnement géographique et social, tout comme l'album Queenie, la marraine de Harlem que je vais également relire.
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Bootblack, tome 2

Conseil, lire rapidement le tome 2 pour bien comprendre les intrigues non explicitées dans le premier tome. Ici, en effet, toutes les explications sont données, on retrouve Al au moment de la guerre et en parallèle à sa sortie de prison après qu'il ait purgé dix ans. Atmosphère sombre, pesante. Ce tome est centré sur le personnage et sa destinée. La guerre en Europe est un peu trop présente à mon goût dans le récit mais ce diptyque est au final très réussi.
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Giant, tome 2

Tome 2 lu dans la foulée du premier. La vérité éclate concernant les lettres échangées entre Giant et Mary Ann. Et on en apprend davantage sur le passé de Giant. La vie new-yorkaise est toujours bien décrite. BD très intéressante ainsi que ses personnages même si j'ai trouvé la fin vite expédiée. Dessins très bons et très réalistes.
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Harlem - Tome 2

Retour dans le Harlem de l'entre deux guerres, la voix de Stéphanie St Clair résonne pour tenter de défendre un territoire qui suscite les convoitises. Sa loterie clandestine fait des envieux et Queenie a fort à faire pour maîtriser la concurrence de la mafia et les soupçons d'une police corrompue.



Mikaël conclut ici le troisième diptyque de sa série new-yorkaise après Giant et Bootblack. On y suit le parcours d'une femme hors du commun, de son enfance en Martinique à son arrivée à NY en 1911. Elle y gravira les échelons de la pègre et fera fortune grâce au fameux jeu des nombres sans jamais cesser de défendre et aider la cause afro-américaine.



Le dessin de Mikaël est incomparable, il donne vie au New-York des années 30 avec son style reconnaissable de suite. Fruit d'un travail documentaire riche, de repérages sur place, il met en scène Harlem, des personnages ayant réellement existé, et éclaire le parcours de la Queen à l'aide de flashbacks bien utiles.



Le tout donne deux albums superbes qui content le destin d'une femme forte devenue à la fois cheffe de gang redoutée et bienfaitrice de son quartier. .. un temps fort de cette pré-rentrée BD !
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Bootblack, tome 2

Début 1945.



Altenberg Ferguson vient de finir de purger ses 10 ans de prison.

Mais à sa sortie, personne pour l'accueillir, ses copains ont tous été tués après leur piètre tentative d'extorsion sur les mafieux du quartier.



Même Maggie n'est pas venue, et d'ailleurs, elle a complètement disparu de la circulation.



Par contre les mafieux, eux, n'ont pas oublié.

Faut dire que le pactole qui leur avait été subtilisé était assez conséquent.

Mais l'avoir caché dans une consigne de la gare n'était pas la meilleure idée de la petite bande non plus. La preuve, la consigne a rapidement été découverte... mais vide.



Pour ces gangsters, aucun doute, Altenberg avait caché le magot ailleurs, ce qui explique la présence de ces "métèques", et la certitude que ses premiers pas à l'air libre allaient être bientôt suivis d'un sale quart d'heure...
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