Mikaël

Les buildings continuent de pousser dans le New York des années 1920-1930.

Au moins une source de travail pour les gars qui n'ont ni le vertige, ni froid aux yeux.



Le travail est dangereux, 1 mort tous les ...10 étages, quelle étrange statistique... mais en bas, c'est la misère, même si le boulot ne paie pas très bien, il permet au moins de survivre et puis, autant vivre en prenant des risques...

La petite colonie irlandaise est à pied d'oeuvre autour de Jack Jordan, alias Giant.



Jack Jordan ?... vraiment ? la photographette Dorothéa MacPhail a une autre théorie sur cette identité, une autre histoire, mais le passé mérite-t'il vraiment d'être ravivé ? la vérité des uns est-elle forcément la vérité des autres ? ...



En attendant, Jack Jordan, pardon... "Giant", va devoir bientôt gérer un autre problème et il n'est pas très loin, juste sur Ellis Island à quelques centaines de mètres du Rockefeller Center, chantier sur lequel il bosse...

Un excellent premier tome, qui ne demande que de voir la suite.



L'auteur joue habilement de différentes périodes de temps, et nous attache à son personnage principal qui va passer de cireur de chaussures à petit délinquant. Pour ensuite s'engager dans l'armée.

Les dessins sot joliment réalisés. Les couleurs sont noires, en cohérence avec l'histoire. C'est très bien fait.

Des suites de la Grande dépression aux Etats-Unis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, on suit le parcours d'Al, gamin des rues, amoureux de l'inaccessible Maggie.

De superbes dessins.

Dernière aventure de Junior l'aventurier : celle consacrée à l'antarctique. Le tour du monde est ainsi boucle puisque chaque tome est consacré à un continent. Ce dernier tome permet de reboucler sur le premier au niveau de l'intrigue. C'est un des meilleurs de la série avec celui sur le Pérou selon moi. Le scénario est plutôt bon. Le dessin est très arrondi, un peu comme une image en fisheye. Cela rend les choses un peu étranges.

Ce tome de Junior l'aventurier est consacré à la chine et plus exactement au premier empereur. Le scénario est très bien trouvé et le dessin assez fidèle aux premiers tomes, même si je le trouve encore un peu plus rond, voire trop rond. Le seul hic de cet album c'est le rythme du récit : trop rapide à mon goût, ce qui laisse une impression de précipité dans toute l'aventure. Dommage !

Un graphisme de remarquable qualité, et une histoire surement proche du quotidien des migrants de cette époque.

Je suis fan, bravo pour le rendu.

J'ai bien aimé cette aventure de Junior l'aventurier, premier tome d'une série qui en compte 6. Pour cette première aventure, Junior se rend au Kenya avec son père, à la recherche d'une scientifique disparu, ce qui le conduit au contact des Massaïs. en ce XIXème siècle, les beautés et les mystères de l'Afrique lui sont dévoilés. Le dessin peut paraître parfois un peu gauche avec ici ou là une maladresse, mais il reste dans un style rond qui plaît aux enfants. Les Atikas : mystérieuse peuplade voisine des Massaïs ravira petits et grands.

Une très bonne aventure de Junior l'aventurier au Pérou. C'est l'occasion pour les lecteurs de découvrir la civilisation Nazca et le mythe de l'Eldorado. Le dessin est agréable, assez en rondeur, les costumes sont assez fidèles de ceux des peuples andins et cela rappellera des souvenirs à ceux qui ont eu la chance de survoler les lignes mystérieuses. Le scénario est bien construit. On passe un très bon moment. Il me semble que cette série n'est pas allée au delà de 6 albums. Dommage !

Cher Mikaêl,

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Lorsque j'ai lu sur internet, une chronique qui présente ton album, j'ai senti qu'il y avait là un ouvrage à ne pas ignorer. Et dès que j'ai feuilleté les premières pages, j'ai vu qu'il réunissait plusieurs éléments que j'apprécie particulièrement : les échanges épistolaires, le New York des années 30 et l'Irlande et ses émigrants.

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Alors, déterminée, j'ai acheté le premier volume et me suis lancée dans sa lecture. Dès le début j'ai apprécié sa présentation, son graphisme qui nous donne l'impression de consulter un album photo, chargé de souvenirs, en sépia. Les planches sont magnifiques, elles se suffisent parfois à elles-mêmes et collent parfaitement à l'histoire que tu nous racontes.

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Ensuite, le récit, intriguant à souhait et qui décrit les relations, les espoirs et aspirations des immigrants à la poursuite du rêve américain. Tu mets en place des personnages qui reflétent, comme je l'ai souvent imaginé, l'ambiance et l'atmosphère de cette époque où la crise économique et la prohibition exacerbaient les tensions. Et dans le même temps, on observe le développement de la Grosse Pomme, et l'apparition des grandes constructions toutes plus ambitieuses les unes que les autres, servant à montrer la puissance et le pouvoir des plus riches.

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Enfin, l'histoire entre Giant et Mary Ann est émouvante et donne de la profondeur ainsi qu'une touche de suspense à ce beau roman graphique passionnant. .

Et lorsque j'ai parcouru la dernière planche de ce 1er tome, j'ai apprécié cette attention délicate que tu as eu pour nous lecteurs, en nous offrant des pages supplémentaires sous forme de portraits esquissés.

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J'ai déjà hâte de lire le second tome.
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Bonjour les lecteurs ...



Encore une BD comme on les aime qui se termine en2 tomes ( pas négligeable ).



New-York est une ville en pleine croissance et les buildings commencent à pousser comme des champions .

Nous suivons « Giant » un immigre irlandais taciturne qui est chargé d’annoncer par courrier le décès d’un compatriote à sa veuve restée au pays. Va s’en suivre une correspondance entre les 2 personnes .....

Je n’en dévoilerai pas plus !



Histoire prenante qui ravira les amateurs de BD tant par son texte que par son dessin .



Comme l’annonce Jean-Louis Tripp dans la préface : Mikael sait raconter des histoires et il nous en sert une très belle.



( histoire inspirée de la célèbre photo où on voit des ouvriers assis sur une poutre en plein ciel et en train de danser la croûte )

Le titre pourrait paraître un tantinet racoleur mais il porte très bien ses lettres rouge sang et l’illustration lugubre à souhait ne trompe pas.

Promise, c’est surtout le nom d’un village perdu dans les montagnes et bien loin des fracas de la guerre. D’une paisible communauté, elle va devenir le berceau d’horreurs insoupçonnables et cela nous le devons à un brave pasteur : Amos Laughton. Armé de son fidèle cerbère et de sa bible démoniaque, l’homme de peu de foi prêchera pour sa paroisse et déversera son fiel tout autour de lui, asservissant les brebis égarées par ses discours malins.



Trois tomes durant, le village va subir les sévisses du faux pasteur. Et nous pendant ce temps-là, on se sent comme cette petite fille, Rachel, qui sait tout depuis le début et qui crie au et fort pour que tout le monde se réveille de cet horrible cauchemar… mais que personne n’entend.



Qui pourrait lutter contre le mal incarné après tout ?



[...]



Chronique complète à lire sur Bedea Jacta Est !
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La neige est une BD toute douce et toute mignonne, très fraîche (sans jeu de mot!), tout en rondeur. Le thème de l’hiver vu de cette façon est tout mignon (pardon je radote sur le vocabulaire mais je n’en trouve pas d’autre -_-)

Bon j’ai un peu de mal à trouvé mes mots sur cette BD, ça veut dire ce que ça veut dire : un joli coup de cœur
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J'ai pris cette bande dessinée tout simplement par hasard, l'autre que je voulais étais trop grosse. j'ai bien aimé le début qui me faisait pensé au raconteur d'histoire dans le temps. J'ai vu la bande dessinée comme une sorte de conte pour enfant où un jeune orphelin veut trouver des richesses afin d'échapper à la pauvreté mais à la fin il découvre que c'est d'une famille qu'il veut et le plus besoin. J'ai bien aimé aussi les dessins sont colorés par contre parfois j'ai un peu moins aimé les expressions africaines que je trouvais simplistes et caricaturaux.

J’ai dévoré ce tome 2 en un rien de temps, familiarisé avec le côté elliptique du dessin et des dialogues… j’ai été en apnée jusqu’au bout et ai été tout de même surprise par cette pirouette de toute fin d’histoire. Une très chouette BD qui me donne envie de poursuivre le travail de cet auteur.

Un vrai petit plaisir à dévorer! "Promise" est un triptyque atypique huis clos/ western / fantastique.



Trois tomes qui prennent le genre à contre-pied avec un dessin au cordeau, noir et blanc tout du long avec seulement quelques touches de couleurs à l'image d'autres références, une histoire déjantée menée de main de maître, un scénario maîtrisé pour un plaisir affirmé!

Harlem, c'est l'histoire de Queenie, jeune femme Martiniquaise, qui vit à Harlem dans les années 1930. C'est déjà pas facile d'être étrangère, et d'être noire en plus. Mais Queenie a su tracer sa route. Elle est désormais à la tête d'une organisation (qui m'a fait penser aux Peaky Blinders) qui a le monopole de ce qu'ils appellent La Loterie, une sorte d'arnaque très lucrative.



Nous sommes à l'époque de la prohibition, des rivalités entre mafias, de la corruption de la police pour qu'elle ferme les yeux sur notre petit trafic. La BD dépeint très bien cette ambiance, que ce soit dans l'histoire ou dans les illustrations qui restent assez sombres.



L'histoire n'est pas trop mal. Elle nous montre la lutte de Queenie pour conserver son influence, maintenir son organisation à la tête de la Loterie. Queenie est en guerre contre son rival Dutch Schultz et elle entend bien la gagner. Et pour cela, Queenie utilise toutes les options des mafieux. C'est pas inintéressant, mais c'est vrai que moi, les trucs de mafieux, c'est pas forcément mon univers préféré.



Niveau dessins, c'est pas mal. Cela représente bien l'ambiance sombre et dure, ça colle avec cette période et le côté mafieux.

Des illustrations magnifiques. Deux ambiances : une ambiance sépia pour l’histoire, une ambiance bleue et jaune pour des flashbacks dans la tête de l’héroïne. Différentes polices d’écriture suivant le narrateur. On a une vraie richesse narrative dans la partie dessin !

Pour le scénario, j’ai particulièrement hâte de lire le deuxième tome qui répondra aux questions en suspens. En tout cas, l’immersion dans le New York de la prohibition, dans les milieux mafieux et le quartier de Harlem m’a semblée très réussie.

Merci énormément au groupe facebook BD Sphère (Franco-Belge) pour le concours. Un grand merci également à Dargaud de nous faire profiter de leurs magnifiques BD, ainsi que pour le petit mot. 😀

Etant déjà un fan du style de Mikael, j'attendais cet album avec impatience, et quel plaisir de retrouver cette patte si particulière, avec une précision au dessin sans faille. On sent comme toujours que Mikael se rend directement sur place et s'imprègne des lieux, retranscrivant les bâtiments, rues et atmosphères propre à Harlem. Cela me rappelant tant de bon souvenir de ma visite de ce quartier il y a déjà quelques années.

Concernant le scénario, j'avoue avoir été un peu déçu que l'on traite à nouveau de Queenie, dont j'avais adoré la bd sortie il y a peu. Malheureusement on connait le temps de l'édition et deux sorties bd sur le même sujet, ça arrive. Cela dit j'ai beaucoup aimé le traitement apporté par ce premier tome, notamment par ces flahbacks muets reprenant bien l'histoire de Queenie. On suit donc la vie du quartier de Harlem autour des paris clandestins et d'une des banquières les plus influentes : Miss Saint Clair, alias Queenie. Un hollandais de plus en plus gourmand cherche à reprendre ce territoire et les paris à son compte.

Des dialogues toujours juste, une vraie maitrise du rythme et un dessin toujours aussi éclatant.

J'attendais beaucoup de cette bd et je ne le regrette pas, elle viendra garnir ma collection dans l'attente du tome 2 🤩.

Stéphanie St. Clair est une femme comme je les aime et comme je les admire. En plein pendant les années 30 et la Grande Depression, nous suivons cette femme au destin incroyable. Elle aura modernisé la loterie clandestine à Harlem, se créant un réel empire. Évidemment ce n’est pas au goût de tout le monde, que ce soit de la mafia concurrente avec Dutch Schultz, ou la police blanche recevant des pots de vin des autres mafias. Stephanie va se rebeller et va lutter, d’une part pour conserver son business mais aussi pour sauver son quartier.



J’ai adoré me plonger dans l’histoire de Stéphanie St. Clair que je ne connaissais pas du tout. C’est une femme forte, indépendante, débrouillarde, qui était servante dans une ancienne vie et qui aujourd’hui se retrouve à la tête d’une mafia. On va alterner au fil des chapitres entre son passé et le présent.



J’ai adoré cette ambiance de Harlem, de rencontrer tous ces personnages qui ont l’air emblématique. Stéphanie est attachante malgré sa dureté.



Les illustrations sont superbes, elles sont froides, un peu terne et cela reflète parfaitement l’ambiance mafieuse de la BD. J’ai adoré ma lecture et j’ai refermé ce premier tome en ayant qu’une hâte: lire la suite de sa vie.
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« Il était une fois l’Amérique » de Sergio Leone retranscrit à travers une superbe et réaliste bd.



Dans le New York en ébullition du début des années 30, les vagues migratoires se succèdent via Ellis Island. Les miséreux européens veulent croire au miracle du Nouveau Monde. Les Italiens, Irlandais et autres juifs d’Europe de l’Est viennent troquer leurs loques crasseuses pour des habits neufs de bons américains. Les buildings en acier de Manhattan poussent comme des champignons grâce à cette main d’œuvre travailleuse et corvéable à merci.



L’élan vital que porte la ville est retranscrit par un dessin élégant mais efficace et dynamique, anguleux et saillant. L’énergie transcende une misère que tous s’accordent à rejeter.



Le rêve comme le cauchemar Américain y sont imbriqués. La finesse des dessins permet toutes les audaces. L’époque y est fidèlement retranscrite entre enseignes lumineuses et affiches publicitaires opportunes, grèves et mouvements sociaux à la suite du récent krach boursier de 29, manifestations antifascistes au regard des inquiétantes situations politiques en Italie et en Allemagne.



Mais si la violence sociale suinte du récit, c’est bien l’humanité des personnages que Mikael fait ressortir. Rudesse des destins mais beauté des sentiments à travers un hommage émouvant aux vagues d’immigrants européens qui ont construit ce pays.



La musique d’Ennio Morricone résonne à mes oreilles.



Un géant était né.



Un artiste aussi. Une grande bd.