AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Saki (53)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'omelette byzantine

Suite de nouvelles, de quelques pages chacune dieu merci, sans esprit, niaises, cruelles parfois mais sans invention, loin de l'image qu'on a de l'humour anglais. On espère que cela est dû à une traduction bâclée, et qu'en anglais cela passe mieux. Mais tout cela est bien creux.
Commenter  J’apprécie          10
L'insupportable Bassington : Suivi de quatr..

Désopilant est le terme choisi en quatrième de couverture pour décrire ces textes. Je les aurais plutôt qualifiés de noirs. On peut rire noir, ce n'est pas mon cas.

D'ailleurs, le personnage de la vieille Catherine n'y arrive pas toujours non plus. Alors qu'elle excelle dans les propos méchamment acerbes, face à la plus terrible nouvelle, elle devient sincère.



Qui est insupportable ? Francesca ou Comus ? Le terme peut s'appliquer aux deux et leurs égoïsmes d'égale intensité finit par causer la perte de l'un sans que l'autre y trouve une contrepartie. Chaque personnage est digne de pitié, une pitié d'autant plus difficile à accorder que c'est leur comportement qui les mène à la solitude.



J'ai aimé les histoires parallèles, celle d'Helen et de son autre courtisan. Même si j'aurais aimé que celui-ci soit plus développé. Sa description superficielle s'accorde à merveille avec son caractère mais j'aurais aimé plus.
Commenter  J’apprécie          10
La fenêtre ouverte

Un recueil de trente et une nouvelles, emplies de l’humour British le plus fin, voire le plus absurde lu depuis longtemps.

Tout y es drôle ou le devient sous la plume de Saki. C’est à la fois tendre et facétieux. Subtil aussi, car certains traits d’humour sont bien cachés au milieu d’un paragraphe et on loupe parfois un (très) bon mot si on lit trop vite ou de façon quelque peu distraite.

Ceci fait aussi la faiblesse du recueil, car contrairement au format roman, il est interdit d’aller trop vite, sinon, on perd à la fois les démonstrations d’humour de l’auteur et le fil conducteur de la nouvelle. Etant donné que les nouvelles s’étalent chacune sur sept ou huit pages en moyenne, l’écriture est assez nerveuse et dense. On aurait vite fait de passer au travers par péché de précipitation...

Saki met souvent en scène l’existence d’un enfant qu’il utilise comme pivot central de ses nouvelles. Et cet enfant revenant chaque fois, c’est lui, Saki, et c’est son enfance, agrémentée d’anecdotes échappées à son imagination, que l’auteur nous raconte.

Je l’ai lu avec plaisir... mais je fus également content d’en finir avec ce recueil. Les nouvelles, ce n’est pas trop fait pour moi. Le caractère succinct de la nouvelle ne me convainc guère, j’aime prendre mon temps pour entrer dans un roman, façonner petit à petit les personnages dans mon imaginaire... et il faut du temps pour cela. Davantage que sept ou huit pages en tout cas.

Il m’est aussi un peu tombé des mains pour toutes ces raisons. Impressions mitigées donc pour cette Fenêtre Ouverte. A réserver pour les vrais amateurs de nouvelles...



Commenter  J’apprécie          10
Le Parlement infernal

Saki, pseudonyme de Hector Hugh Munro, a écrit de très nombreuses nouvelles au début du 20ème siècle. Ces nouvelles ont été réunies dans ce gros volumes qui nous permet d'aller aux sources de l'humour anglais.

La nouvelle, quand elle est courte comme c'est le cas avec Saki, est un genre exigeant pour le lecteur qui doit ses concentrer pour apporter toutes les cinq six pages l'attention que nécessitent les premières pages... Peut-être aussi me suis-je lassé, ayant fait l'erreur de lire l'ensemble d'une traite. J'ai beaucoup souri, mais suis peut-être passé à coté de quelques pépites.

Je crois préférer Chesterton ou Wodehouse à Saki, mais la filiation entre les uns et les autres est évidente et nous dit quelque chose de l'esprit britannique.

On notera aussi quelques éléments d'une étonnante clairvoyance en matière de politique étrangère…

Commenter  J’apprécie          100
La fenêtre ouverte

Ah, ma marraine me connaît bien! Elle sait les livres qui me plairont et me les prête. Merci, Marraine. Celui-ci est du pur humour anglais tel que je l’aime: caustique il vous mord là où vous vous reconnaissez un petit travers; noir il vous fait sourire au lieu de vous désoler; sur le fil du rasoir, les situations les plus banales deviennent ridicules et absurdes; incisif, il vous atteint là où ça fait mal mais pour votre plus grand plaisir…. Hum, à méditer 😊

Ce livre est un recueil non pas de nouvelles, mais de petites histoires fines comme la porcelaine d’une tasse de thé anglaise, délicieuses comme un scone beurré à la marmelade d’orange, insolites comme une lady qui s’assiérait à côté de son chauffeur.



Mais qui est Saki?

Hector Hugh Munro, dit Saki, (1870–1916) est un auteur britannique.

Orphelin de mère, son père colonel de l'armée des Indes, l'envoie en Angleterre pour qu'il soit élevé par deux tantes. Il était ainsi d'usage de confier les enfants nés dans les colonies à la férocité des tantes, dans la mère patrie. Kipling et Wodehouse en ont également fait l'expérience. Les deux tantes de Saki ont des goûts opposés à Saki son frère et sa sœur qui ne cessent de les combattre.

À la fin de ses études secondaires, il retourne en Birmanie et s'engage dans la police militaire. Mais la malaria l'oblige à retourner au Royaume-Uni où il commence une carrière de journaliste et se rend dans les Balkans, en Pologne, en Russie et à Paris de 1906 à 1908. Saki rédige deux romans, une étude sur l'Empire russe, et 135 nouvelles pour la plupart non fantastiques.

À la Première Guerre mondiale, Saki (44 ans) s'engagés volontairement. Il meurt en 1916 à la fin de la bataille de la Somme.


Lien : https://www.amazon.fr/s?k=el..
Commenter  J’apprécie          10
L'omelette byzantine

Si vous aimez l'ambiance des grandes familles snobs anglaises du début 20e siècle, mais troublée par des personnages insolents et moqueurs, ce recueil de nouvelles est fait pour vous! La construction de chaque histoire est efficace, les personnages sont drôles à souhait; on se réjouit de voir échouer les stupides ou les avares, et de voir triompher les irrespectueux. Les dialogues font qu'on s'y croirait! Mention spéciale au personnage savoureux de Réginald, capable de mettre par terre l'ambiance d'une garden party en quelques minutes, au jeune Clovis capable lui aussi de déchainer le chaos, et à la jeune Véra, qui joue les jeunes filles obéissantes mais se montre redoutable de machiavélisme.
Commenter  J’apprécie          70
La dimension fantastique, tome 2

Un recueil de six nouvelles fantastiques. Le détail. J'avais déjà lu "l'élixir de longue vie" de Balzac qui d'après moi n'est pas le meilleur texte de l'auteur. La variante sur le personnage de Don Juan est cependant intéressante et l'écriture touche comme toujours au sublime. Un peu trop d'horreur surajoutée toutefois. "Gottfield Wolfgang" de Petrus Borel est une nouvelle courte où l'histoire fonctionne bien mais comme souvent dans les textes courts on en aurait voulu davantage. J'ai quand même bien aimé. "Sredni Vashtar" de Saki est également assez court. L'histoire est originale et assez touchante mais là encore il manque un petit quelque chose. "La chambre perdue" est beaucoup plus long et moyennement convaincant car un peu opaque. Dommage car il y a de l'idée. "Les filles de la nuit" a une intrigue intéressante mais là encore c'est trop brouillon et opaque. "Hier était lundi" de Théodore Sturgeon est ma nouvelle préférée du recueil. De dimension métaphysique et philosophique, ce récit est une petite merveille subversive qui ressemble à un rêve (du genre cauchemar). En résumé un recueil de qualité moyenne mais pas désagréable. Dispensable je pense.
Commenter  J’apprécie          20
Le cheval impossible

C'est un recueil de nouvelles, intitulé du nom de l'une d'entre elles, publié dans les années 1910 par Hector Hugh Munro, dit Saki, pur produit de l'Empire britannique, né en Birmanie et mort dans la Somme en 1916.

Le style est très fluide et facile à lire, mais les histoires ont un peu vieilli : pleines d'une certaine loufoquerie, elles se veulent pince-sans-rire et légèrement grinçantes, mais l'humour apparaît un peu décalé de nos jours et tombe souvent à plat. On ne rit pas, on peut sourire, mais pas souvent.

C'est très anglais, et d'une façon quelque peu caricaturale, mais la littérature anglaise nous propose beaucoup mieux par ailleurs, de même que les desserts anglais en "jelly", translucides et tremblotants, sont tout ce qu'il y a de plus anglais, mais ne doivent pas occulter qui'il y a d'excellentes patisseries anglaises par ailleurs.
Commenter  J’apprécie          10
La fenêtre ouverte

Véritable inconnu sur nos vertes contrées, Hector Hugh Munro, ou Saki de son pseudonyme, est un auteur anglais ayant pourtant un véritable don pour l'humour absurde littéraire.



Imprégnant de son enfance passée son style et ses histoires, il dévoile ,via de très courtes histoires de quatre pages, une vision légère du monde qui l'entoure. Avec toujours cette thématique de l'enfant, du rapport des bourgeois aux classes populaires, il offre ici une trentaine de nouvelles à l'humour savamment maîtrisé et savoureux. À l'image de son personnage préféré, Clovis, présent dans une grande partie de son œuvre, Saki illustre ce point de vue impassible face aux évènements burlesques qui jalonnent sa vie.



D'un jeune garçon vénérant un furet jusqu'à un chat qui parle, ce recueil est une Fenêtre Ouverte vers son univers rempli de dandys hypocrites.



Commenter  J’apprécie          30
Nouvelles : Edition intégrale

Méconnu, ce prince du «nonsense» britannique, mort durant la Grande Guerre, est à redécouvrir grâce à la parution de l’intégralité de ses nouvelles.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
Commenter  J’apprécie          00
Le Parlement infernal

Saki le Birman



Après les vœux de bonne année, il est bon de lire ou relire Saki (1870-1916). Une édition de ses nouvelles présentée comme intégrale – mais elles ne le sont jamais vraiment – nous en offre l’occasion, et le plaisir rare. « À partir du 24 décembre jusqu’au 3 ou 4 janvier, toute lettre ayant trait aux festivités en cours sera considérée comme un outrage aux bonnes mœurs », et le nouvelliste de conclure : « À bas les plumes ». À bas les plumes, oui et non, si on veut bien voir que Saki le Birman – il est né à Akyab – écrivait pour faire rire, mais aussi, et surtout, « comme un ennemi » (V. S. Pritchett), et qu’il tint à se parer d’un bien insolite nom de guerre en quatre lettres.


Lien : https://www.en-attendant-nad..
Commenter  J’apprécie          10
Christmas With Dull People

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Christmas with Dull People ?

"Dès que les fêtes approchent, je répertorie inlassablement tout les titres qui comportent les mots "Noël, hiver ou neige" afin de me constituer une PAL pour l'occasion. Et celui-ci, en plus de sa jolie couverture, m'a beaucoup fait rire."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Il s'agit de quatre très courtes nouvelles de l'auteur Saki, satiriques à souhait, sur Noël, les membres de sa famille, les cadeaux que l'on reçoit et autres désagréments..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Je me suis régalée de bout en bout, c'est exactement l'humour que j'aime, à l'anglaise, plein de satire et d'ironie. Je ne connaissais pas l'auteur et je le regrette mais j'ai bien l'intention de réparer cela. Moi qui ne suis pas friande de nouvelles pourtant, j'ai trouvé celles-ci parfaites, surtout les deux premières autour du personnage de Reginald. Et ce qu'il dit est tellement juste en plus... J'ai ri à plusieurs reprises d'y retrouver des pensées ou des évènements de mes propres Noël."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Bien sûr que c'était trop court, bien sûr qu'il y en avait trop peu. Juste ce qu'il faut pour me mettre l'eau à la bouche... C'est le cadeau parfait à glisser dans les chaussettes de Noël de vos amis et de votre famille, à condition qu'ils aient un peu d'humour, évidemment..."
Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          10
L'omelette byzantine

Si vous pensez que les vieux livres sont ennuyeux, tristes ou trop sérieux, la lecture de "L’omelette byzantine" vous fera peut-être changer d’avis. Ce livre est un recueil de nouvelles satiriques, ravageuses, spirituelles, burlesques, loufoques, voire étranges. Saki, nom de plume d’un écrivain édouardien dont je n’avais jamais entendu parler, est connu pour ses brillantes nouvelles. Elles sont toutes très courtes, de quelques pages seulement, mais cela ne les empêche pas d’être abouties et captivantes. Bien que très variées, on y retrouve des thèmes et des personnages récurrents par exemple Reginald et Clovis, deux jeunes gens qui passent leur temps à se mettre dans le pétrin ou à aider les autres à s’y mettre. Nombre des nouvelles relèvent de l’humour satirique, Saki s’amusant à ridiculiser ses compatriotes aisés ou aristocrates, à se moquer de leur hypocrisie sous le vernis de la respectabilité. C’est un humour qui ne provient pas de malentendus comiques ou de scènes amusantes, mais qui réside plutôt dans l’ironie des répliques, dans la précision désopilante des descriptions, dans les analogies alambiquées, élégantes ou originales par exemple : « Latimer Springfield était un jeune homme sans gaieté, à l’air un peu vieillot, et qui s’était lancé dans la politique un peu comme d’autres prennent le demi-deuil. » Saki maitrise parfaitement le sarcasme, il observe et décrit avec netteté ses personnages, détaille leurs travers ou leurs défauts pour les lier à son récit caustique. Je m’attendais moins cependant au côté macabre de certaines nouvelles, un penchant que l’humour noir et grinçant de Saki ne fait qu’accentuer comme dans « L’habit ne fait pas le salut ». J’ai été également surpris de trouver des nouvelles relevant de l’imaginaire (« L’âme de Laploshka », « Laura ») ou d’autres pleines d’étrangeté, à la limite du fantastique, oscillant entre horreur et humour et pour lesquelles je ne savais guère si je devais sourire ou frissonner. « La musique sur la colline » par exemple imagine le dieu grec Pan errant dans les forêts autour d’une propriété de campagne anglaise et, ce faisant, confère à ces lieux tranquilles et paisibles une menace fantastique. Dans un autre recueil se trouve même une effrayante histoire de loup-garou intitulée « Gabriel-Ernest ». La présence de sauvagerie en liberté à proximité de la société civilisée ne m’a pas troublé ou déçu. Bien au contraire, elle apporte un contrepoint intéressant et peut-être même salutaire aux badinages et à l’esprit de salon.

Commenter  J’apprécie          51
L'omelette byzantine

Recueil de nouvelles de ce journaliste et écrivain anglais ayant vécu fin XIXème/ début XXéme.



On frôle ici souvent l’absurde, parfois même le ridicule, les récits sont mignons sans toutefois être exaltants.



A lire une fois afin de connaître cet auteur même si cela reste selon moi beaucoup trop niais, à l’image du K de Dino Buzzati.







Commenter  J’apprécie          391
The Short Stories of Saki

A small collection, 14 short stories from Saki. All of them weird. They start like a normal story, usually in a rural part of England, big houses, dogs, hunting, invitations to drink tea, but then the story kind of goes of track. There is “Esme”, the story of a baroness that finds whilst hunting a hyena that then eats a gipsy child without anyone lifting an eyebrow or “The Open Window” where a young girl lies to a visitor about her aunt, uncle and cousins, explaining that they are dead just before they arrive back from hunting. Very sarcastic and funny reading.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
Commenter  J’apprécie          10
L'omelette byzantine

Saki maniait l’humour absurde pour dynamiter l’hypocrisie de la bourgeoisie. Délicieux.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
Commenter  J’apprécie          00
La dimension fantastique, tome 2

Contrairement à quelques-uns ici (nous ne sommes pas nombreux et gardons bien nos distances à cause de la covid.) je ne trouve pas que ce recueil 2 soit moins bien que le 1er car - outre le fait qu'il contient une présentation des auteurs (qui m'étaient inconnus, à part Balzac) il contient 2 nouvelles que j'ai trouvé meilleures que celles du tome 1 : celle de Balzac et celle de Jean-Louis Bouquet.

Ce sont 2 nouvelles "faustiennes", c'est-à-dire qu'il y est question du Diable et d'un pacte, conscient, volontaire ou pas, avec lui. Et ça, j'adore !

(dans l'ordre des nouvelles)

J'avais, de Balzac, bien apprécié la Peau de Chagrin, court roman, et j'ai eu plaisir à retrouver une veine proche dans l’Élixir de Longue Vie qui va, à mon avis, beaucoup plus loin que le genre fantastique (dont les définitions d'ailleurs varient..) : c'est un récit puissant et complètement iconoclaste, impie, athée, anti-religieux.. mettant quand même en scène (je ne pense pas divulgâcher) un personnage qui, lors de ses propres funérailles, ne fait rien de moins que de tuer le prêtre qui officie..! A vous de découvrir les autres phénomènes dérangeants, troublants, sortis de l'esprit d'Honoré de..

J'ai trouvé la nouvelle de Pétrus Borel, Wietfried Wolfgang, assez intéressante et bien écrite... jusque sa chute, que je trouve totalement ratée (à moins que je ne la comprenne pas ?).

La nouvelle de Sehvi Vashtar n'est pas selon moi une nouvelle mauvaise mais ne relève pas, à mon avis, du genre fantastique.. mais plutôt du récit psychologique.

La Chambre Perdue, inspirée je pense par un cauchemar, bien que bien écrite, m'a semblé d'un intérêt tout relatif.

Venons-en au chef-d’œuvre, selon moi, de ce recueil : les Filles de la Nuit. Bien que sa "compréhension" m'échappe en majeure partie (mais je n'ai pas "compris" non plus grand chose aux Champs de Maldoror de Lautréamont..et pourtant j'ai adoré), je sens que cette nouvelle mériterait plusieurs relectures qui m'en révéleraient les richesses, les dimensions symboliques, qui sont multiples. Je rêverais d'une adaptation cinéma : avec le numérique aujourd'hui, on devrait pouvoir s'approcher d'une mise en images correctes des étrangetés décrites dans ce récit aux multiples interprétations..

Enfin Hier c'était Lundi est pas mal du tout dans le genre troublant et c'est presque une bravoure que d'avoir ainsi mis en mots les sensations et pensées temporelles bizarres que nous pouvons avoir.

Je vais me plonger bientôt avec curiosité dans le tome 3..
Commenter  J’apprécie          20
Crépuscule

Une belle découverte en lisant ce livre avec mon fils puîné de 12 ans. c'est court mais de nombreuses émotions nous traversent. Mélancolie, tristesse, compassion, regard critique puis étonnement, amusement, surprise. La fin est merveilleuse, inattendue et nous fait fermer le livre sur un sourire et une contre-morale. J'ai beaucoup apprécié les citations de l'auteur et les informations sur sa (courte) vie mises en parallèle des faits historiques, en fin de livre. Nous avons envie d'en découvrir d'autres maintenant !
Commenter  J’apprécie          10
L'insupportable Bassington : Suivi de quatr..

Je viens de terminer la lecture du roman "L'insupportable Bassington" de Saki (1870 - 1916), suivi de quatre nouvelles, 261 pages chez Pavillons Poche, Robert Laffont. La quatrième de couverture annonce un humour désopilant que j'ai surtout trouvé présent dans les deux premiers chapitres où on découvre Francesca Bassington, qui, si on la priait de décrire son âme, décrirait son salon, et son fils Comus, qui se révèle un enfant terrible et un écolier plus que turbulent. Quand son fils atteint l'âge adulte, Francesca aimerait le voir épouser un beau parti, Elaine de Frey, que courtise aussi Courtenay Youghal, un ami de Comus Bassington qui veut faire carrière dans la politique. Le rythme du roman devient plus lent, beaucoup moins drôle et souvent peu rythmé, avant une troisième partie où on sombre progressivement dans la noirceur, bien loin de l'humour du début. Les quatre nouvelles qui suivent le roman ne font que quelques pages chacune, avec un certain art de la chute, beaucoup de dialogues et le goût de la caricature mondaine. J'ai toutefois trouvé plus de talent à Saki en tant que nouvelliste qu'en tant que romancier : la peinture de la relation entre la mère et le fils est magistrale, les premiers et les derniers chapitres de "L'insupportable Bassington" sont magnifiques, mais entre les deux, la plupart des scènes d'où les deux personnages principaux sont absents font la satire d'une époque disparue en nous éloignant du thème principal, qui domine le reste du roman et le rend assez pesant en comparaison de ces moments où le personnage éponyme (à moins que ce ne soit sa mère ?) entre en scène.
Lien : https://www.instagram.com/fo..
Commenter  J’apprécie          20
Le cheval impossible

39 petites nouvelles courtes et très éclectiques

Humour so british parfois noir sans concession

Très bons portraits caustiques de la société britannique sous l époque victorienne

Des textes féroces et résolument moderne au 21 ème siècle
Commenter  J’apprécie          90




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Saki (438)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Barbra Streisand

William Wyler lui offre son premier rôle en 1968, dans un film basé sur la comédie musicale du même nom d'Isobel Lennart, Bob Merrill et Jule Styne créée à Broadway. Quel est le titre du film où elle partage l'affiche avec Omar Sharif?

My Fair Lady
Funny Girl
West Side Story

8 questions
24 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanteuses , Actrices , réalisatrice , productrice , artiste , hollywood , littérature , théâtre , Music-halls , adapté au cinéma , adaptation , cinéma americainCréer un quiz sur cet auteur

{* *}