Vanyda

Une "tranche de vie " assez banale de voisins " comme tout le monde " qui nous invitent à entrer dans leur quotidienneté.

Un préface de BOILET en guise d'introduction, et c'est parti pour la lecture de cette histoire, il est vrai, peu attrayante de prime abord.

Pourtant, le style de VANYDA m'a permis d'accrocher rapidement aux personnages malgré la banalité de leurs vies. Pas de stars, pas d'aventuriers, pas d'espions ^^... des gens simples avec des vies simples et des attentes classiques.

On retrouve bien sur les ambiances et les « humeurs graphiques » que l'on avaient croisées dans Celle que je ne suis pas (écrit plus récemment), pourtant je trouve ici que VANYDA a plus d'originalité que dans son nouvau triptyque Celle que... entamé en 2008.
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En classe de troisième, Valentine est secrètement amoureuse de Félix… mais elle intériorise la moindre de ses émotions. Premier volet d’une bluette adolescente extrêmement bien rendue émotionnellement…



L'histoire : C’est le jour de la rentrée. Le vague à l’âme, Valentine, 14 ans, prend le bus pour le collège. A la porte de l’établissement, elle est heureuse de retrouver ses copines Julie, Yasmina et Emilie. Ensemble, elles sautent de joie à l’idée d’être de nouveau réunies dans la même classe, la troisième 3. Cependant, Valentine ne peut s’empêcher de jeter un œil furtif sur les listes affichées: Félix, le garçon dont elle est secrètement amoureuse, est en troisième 4. Les quatre copines ont à peine le temps de raconter leurs vacances, que la sonnerie retentit. Elles rentrent en cours, découvrent leur prof principal et copient un emploi du temps plutôt bien foutu, cette année, une fois n’est pas coutume. Le soir venu, Valentine rentre chez elle et se cale devant la télé en attendant le retour de sa mère. Divorcée, cette dernière éduque seule et de son mieux sa fille unique… Valentine n’est guère bavarde, comme à son habitude. La nuit venue, elle cherche le sommeil en fantasmant sur les 1000 façons d’aborder Félix dans l’optique d’un début de relation favorable…



Ce qu'on en pense sur la planète BD : La très grande force de ce récit, c’est son réalisme époustouflant, aussi bien en ce qui concerne le quotidien des adolescentes de cet âge que leurs états d’âmes juvéniles. Les dialogues eux-mêmes adoptent un langage « djeunz », aux expressions toutes faites et au vocabulaire limité. On a l’impression constante d’être la copine invisible, tantôt du groupe d’amies, tantôt de manière plus intime aux côtés de l’héroïne Valentine, et de participer à chacun de ces moments adolescents. Une véritable cure de jouvence, faite à la fois de gentilles transgressions (oups on fume une taffe ; oups on boit un verre d’alcool) et de l’insouciance inhérente à cette période de la vie, où l’on n’est plus tout à fait une enfant mais pas encore une adulte. Or, cet atout du réalisme s’avère être également la principale faiblesse du récit : il ne se passe effectivement rien d’extraordinaire en cette année de troisième. On embarque donc durant 192 planches dans le même traintrain scolaire que ces ados en furie : la perm, la cantoche, les interros, les ragots, les flirts, les devoirs, les défoulements et… les refoulements. Car un suspens insoutenable s’immisce néanmoins dans ce quotidien banal, à travers la relation que Valentine entretient avec… elle-même ! Secrètement transie d’amour pour Félix, elle réprime ses sentiments et souffre en silence, tout en jouant le rôle du bien-être auprès de ses amies. Tétanisée, elle retient son souffle quand elle passe dans l’entourage proche de ce garçon idolâtré… Sur cet aspect, ce premier volet (sur 3 prévus) est accaparant au plus haut point : on vibre à chacun de leurs rapprochements, on trépigne d’impatience à la voir enfin faire le pas décisif. Dans L’année du dragon, Vanyda avait déjà prouvé son savoir-faire pour la gestion des émotions, à travers des cadrages et procédés graphiques habiles. Sans pourtant changer d’un iota son esthétique 100% manga –un dessin toujours semi-réaliste en noir et blanc, rehaussé par diverses trames et textures de gris – on a l’impression qu’elle monte encore d’un cran dans la transmission des tendres sentiments, un art très particulier. Allez, cueillez une pâquerette et ne vous privez pas d’une bonne cure de jouvence !

Benoit Cassel
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Coralie, déprime un peu tout seule après sa rupture et se pose de nombreuses questions en particulier sur ses origines. Pour faire taire son frère elle va s'inscrire à la capoeira sans se douter que celà va lui permettre de se dépasser elle même mais aussi de trouver des réponses à toutes ces questions qu'elle se pose.



Coralie est vraiment attachante car elle pourrait être l'une de nos amies. Très réaliste, cette BD traite aussi bien des grandes questions sur notre place dans la société, en tant que femme, que métisse ... mais aussi des petits soucis du quotidien, (le boulot, les rdv ...)



Les illustrations sont douces et fluides, les textes dans l'air du temps, on ne s'ennuit pas une seconde et on soutient Coralie dans sa quête tout au long de la lecture.




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Je connais Vanyda grâce à la trilogie « l'immeuble d'en face» que j'avais adoré. Je viens de lire ce premier tome et c'est avec beaucoup de joie que je retrouve sa patte.

Chaque chapitre est dédié à un personnage et certains d'entre eux cherchent l'amour, d'autres l'amitié... Certains se rencontrent au fil des chapitres, nous voyons également la détresse que peut faire l'isolement.

J'ai beaucoup aimé cette BD qui est tout en douceur et finesse mais je reste sur ma faim, concernant « les noisettes» 😅😅 je vais donc essayer de me procurer la suite ☺

C'est plutôt un petit goût de nostalgie et d'aventure qui nous reste en bouche une fois la bande dessinée close. Véritable toile sociale, chaque rencontre y est une intersection : Au final, tout est lié dans un grand tableau à échelle humaine. Parfois, une histoire n'a pour seul but que de transiter vers une autre, mais sans celle-ci, nous ne saurions pas que ces personnes ont un lien, même ténu. Un brin bouleversant, un peu émouvant, ce récit est une histoire de la vie et du monde. Un voyage à travers l'humain, nous dépeignant l'existence et ces petites aventures qui y ajoutent un peu de sel.

« Un petit goût de noisette » est un roman graphique réunissant plusieurs histoires autour de l’amour.



Lorsque j’ai lu le premier tome, j’ai tout de suite été prise dans ces « nouvelles », ces histoires du quotidien, et j’ai dévoré cette BD tellement vite que je n’avais qu’une hâte, trouver le deuxième tome.



Voilà chose faite et encore une fois, j’ai adoré. Gardant le même principe, nous retrouvons certains personnages du premier tome mais juste en clin d’œil. Les deux tomes peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre.



Tous les personnages ont une histoire différentes et c’est ce que j’aime. Même si les histoires sont très courtes, on aime très rapidement les personnages. J’aimerais que chaque histoire continue mais j’aime également ce concept.



Comme précédemment, les dessins sont très jolis, les jeux de couleurs aussi. J’aime ces petits clins d’œil aux noisettes cachés par ci par là.



Bref, le tome 2 est de nouveaux un coup de cœur et je ne vais pas tarder à lire le tome 3.

Un petit goût de noisette et de fruits rouges est le deuxième tome de cette série consacrée à l’amour.



Comme dans les autres albums, les planches sont toujours très colorées, chaque personnage étant associé à une couleur.



De façon générale, c’est une grande douceur qui se dégage de ces dessins, à travers les traits et les couleurs tendres. Coup de cœur particulier pour les très beaux paysages naturels. Avec, bien sûr, des noisettes éparpillées dans l’album comme fil conducteur ainsi que quelques fruits rouges.



Il est donc question d’amour à tous les âges, de l’enfant aux personnes âgées, de la rencontre d’un soir au quotidien amoureux avec ses déceptions, ses grandes émotions et ses moments de doute.



Cette fois, la technologie s’invite dans les histoires d’amour, à travers les discussions virtuelles et les réseaux sociaux.



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Attention! Énorme coup de cœur pour cette BD que j’ai découvert par hasard mais dont la couverture m’a tout de suite attirée.



Cette BD raconte l’histoire de différents personnages, des sortes de petites nouvelles mais avec des personnages en liens les uns avec les autres. Roman illustré pour adulte, j’ai accroché dès les premières pages.



J’ai aimé tous les personnages, toutes les petites aventures, tous les aléas de la vie.



Loin d’être moralisateur, ce livre est le récit de situation qui peut arriver à n’importe qui: couple, célibataire et même enfant pour l’une des histoires.



J’ai adoré les couleurs et les dessins, les palettes selon les personnages. C’est une très belle découverte pour moi qui me donne envie de lire la suite car je ne sais pas à quoi m’attendre: le tome 2 raconte-il la suite des aventures des personnages ou allons nous en rencontrer d’autres?



Bref, j’ai hâte car si le deuxième livre est sur le même fil que celui ci, je suis déjà conquise.

Celle que je ne suis pas de Vanyda





Vanyda née en 1979 est auteure de BD notamment apparentée à la nouvelle Manga (instituée par Frédéric Boilet et qui se veut passerelle transculturelle entre Europe et Asie).



Cet BD date de 2008. Elle est présentée dans une nouvelle édition en 2022. C'est le premier d'une Trilogie.





Nous suivons Valentine qui fait son entrée en 3e et ses copines Yamina, Julie, Émilie. Entre les cours, les récrés, la maison Valentine a une vie d'adolescente normale. Elle est dans son monde à la maison et plus délurée au collège. Bien qu'elle se fasse discrète quand Félix passe à côté d'elle. 





C'est le quotidien d'un groupe de filles pendant la dernière année de collège avec des expériences plus ou moins heureuses : cigarette, alcool, premiers amours et premières expériences. Les jeunes filles ne sont pas tendres entre elles et moqueuses parfois envers les autres.  J'ai trouvé l'histoire intéressante mais l'emploi des gros mots un peu trop fréquents même si c'est peut-être la réalité. Les rapports entre Valentine et sa mère sont vraiment bien décrits avec le côté mutique de l'adolescente face aux propositions, remarques ou remontrances. J'ai aimé aussi la présentation des cours et des profs.





S'il s'apparente dans le dessin au manga, il se lit dans le sens classique des BD. Le graphisme est agréable et bien défini. La BD est en noir et blanc.





Je le conseillerais bien sûr dès la 3e mais également aux parents qui découvriront le monde caché de leur ado !





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N'ayant trouvé que le tome 2 en bibliothèque j'avais peur d'être perdue, mais non. À ce que je comprends le principe reste le même, juste j'ai rencontré les personnages de Vanyda à un certain moment de leur vie. Un peu comme des amis : il y a ceux d'enfance, ceux des études, ceux de l'âge mur. . J'ai beaucoup aimé la délicatesse du trait, cette façon de dresser un décor en quelques coups de crayon, et la douceur des couleurs. J'ai eu au début un peu plus de mal avec cette façon hachurée de croiser les histoires, les instants de vie. Entre l'intérêt portés à certains plus qu'à d'autres et la difficulté parfois à faire le lien avec un épisode du début, ou entre deux récits. Puis je m'y suis habituée et je n'ai plus qu'une hâte, trouver les deux autres tomes.

Troisième et dernier tome de cette belle série d'histoires d'amour douces-amères. Toujours à l'aquarelle, Vanyda décline de nouvelles couleurs ou en reprend certaines des tomes précédents pour nous offrir des tranches de vie de ces personnages attachants qui se croisent et s'entrecroisent parfois.
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Le titre et la couverture m'avaient tapés dans l'œil mais la sucession des histoires sans liens directe entre elles ne m'a pas conquise. Trop de choses sont juste suggérées, j'aime les histoires plus concrètes et surtout avec un fils conducteur plus lisibles. Dommage...

Aujourd'hui je vous parle d'une série de romans graphiques que j'aime beaucoup : Un petit goût de noisettes. J'avais lu les tomes 1 et 2 l'année dernière, cela avait été un coup de coeur. Le tome 3 est sorti le 19 août, il y a quelques jours donc, et le charme opère toujours. Ce roman graphique présente des histoires d'amour, courtes mais très touchantes. Des histoires d'amour différentes, certaines naissantes, d'autres qui se vivent depuis quelque temps, des années et d'autres qui ne se font pas. Mais toutes sont réalistes. Des récits où les personnages des différentes histoires se croisent , ont un lien. J'ai été heureuse de retrouver deux personnages du premier tome. Le graphisme est sublime, les couleurs sont douces. Nous entrons dans ce livre comme une bulle de douceur et de tendresse où différents thèmes sont abordés avec beaucoup d'empathie et de bienveillance.

Enfiiiiin, j'ai découvert avec beaucoup de plaisir ce troisième tome de "Un petit goût de noisette".

Nous voilà donc entrain de découvrir des pans de vie de plusieurs personnages. Le pan amoureux est au centre de toutes ces histoires. Ces récits ont su véritablement me toucher et m'émouvoir. Le panel de personnages est vraiment intéressant avec pleins de personnages aux sensibilités différentes. Certains scénarios de ce roman graphique sont d'ailleurs écrits par d'autres auteurs. Cela permet de donner un autre rythme et j'ai trouvé cela vraiment sympa.

Esthétiquement, j'aime beaucoup le travail délicat de Vanyda. Son dessin est rempli de poésie avec de jolies couleurs pastels. J'ai apprécié les grands regards des personnages. Bref, je suis totalement séduite!
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Un petit goût de noisette... un petit goût d'amour...



Je n'ai pas lu les deux premiers tomes, mais visiblement l'idée est la même dans celui-ci.

Ce sont des histoires courtes, parfois sans parole, qui racontent l'amour, les rencontres, les occasions manquées...



Sans parler de coup de cœur, j'ai trouvé que c'était agréable à lire et que certains sujets évoqués donnaient de la profondeur aux histoires (différence d'âge, troubles psychiques, maladie d'Alzheimer, rencontres Internet, homosexualité...).

Ce ne sont donc pas des histoires d'amour parfait, mais plutôt des histoires qui peuvent nous ramener à notre propre vie.



Il y a matière à réflexion, et les illustrations apportent de la douceur à tout ça.

Les mini-chroniques bd continuent avec :



Vanyda, que j’avais découvert et apprécié avec Un petit goût de noisette et sa suite.



Avec Entre ici et ailleurs, on retrouve les graphismes et couleurs de l’auteur, mais le récit tend vers l’autobiographie. On suit Coralie, jeune femme très dans son époque, qui après une rupture va s’interroger sur ses origines. L’auteur nous partage de belles rencontres avec des personnages qui vont accompagner d’une manière ou d’une autre Coralie dans sa quête identitaire.



Les sujets comme l’immigration ou un petit côté mystique sont traités avec beaucoup de finesse. L’héroïne est à la fois forte et touchante, on a envie d’être son amie.
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j'avais depuis très longtemps envie de découvrir cette histoire car j'en avais énormément entendu parler.

J'ai été mitigée ... En soit c'est agréable à lire et ça se lit très vite.

Mais je trouve que le fait de découvrir la vie de Valentin n'a pas grand intérêt. Et puis il faut dire que la vie d'une jeune fille de 14 ans tourne vite en rond, malheureusement.

Bon par contre les dessins en noir et blanc sont supers mignons et assez détaillés, c'est agréable.

Je pense lire la suite, tout de même, pou voir où ça nous mène.
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J'aime toujours autant les dessins en noir et blanc de Vanyda.

Par contre je suis toujours aussi mitigées par ses histoires même si j'ai préféré celle-ci à "Celle que je ne suis pas".

Ici, nous allons suivre Coralie qui à 28 ans vient de se séparer et doit donc refaire sa vie. Nous allons la suivre au rythme de ses rencontres.

L'histoire, comme je le disais n'est pas exceptionnelle mais elle nous emmène et nous en apprend un peu plus sur le principe des origines ethniques, et sur ce que peut engendrer sur la vie des gens.
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Portée par une galerie de personnages profondément humains, Vanyda explore les sentiments et les relations dans l’intimité. C’est une description plus qu’une position, qui est subtile sans tabous ni clichés.

Le trait est fin et la mise en scène travaillée. Les couleurs intenses donnent du relief aux personnalités et attisent notre intérêt.

Un petit goût de noisette à savourer.

Dans ce tome 2 nous suivons la suite de la vie des habitants de l'immeuble.



Béatrice élève ses deux enfants en faisant du mieux qu'elle peut.



Jacky et Fabienne mènent leur vie surtout en s'occupant de leur chien.



Quant à Claire et Louis, on dirait que leur couple commence à battre de l'aile....



Un bon moment de lecture.