Vanyda

Valentine est une adolescente d'aujourd'hui, elle a 15 ans, elle est plutôt discrète, et au début de la série, elle est en classe de troisième. On la suit dans son quotidien, chez elle, au collège, ou avec ses amis. Avec sa mère également, avec laquelle elle vit.

Cette bande dessinée est une véritable chronique de l'adolescence. On y retrouve des histoires de copines, les premières soirées et les premiers amours, les relations avec les adultes... et puis les années lycée. Le tout est traité avec beaucoup de réalisme et aussi beaucoup de fraicheur. Les personnages sont très attachants, Valentine en premier lieu. Et tous, elle comme ses amis, évoluent au fur et à mesure de l'histoire, gagnant en maturité.

C'est une BD dans laquelle chacun peut aisément se retrouver, y compris et surtout les lycéens puisque c'est d'eux dont il s'agit !



Merci à Frédérique de la librairie Le goût des mots.
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J'avais lu L'immeuble d'en face, il y a déjà quelque temps et quand je suis tombée sur celui-ci, j'ai eu envie de retrouver cette auteure. J'ai aimé le dessin ainsi que le choix de couleurs. Le scénario et la structure de cette BD ne m'a pas vraiment accrochée. On suit les aventures (rencontres amoureuses, sorties) d'une dizaine de vingtenaires-trentenaires. Les personnages se croisent... ou pas. Du coup, ça fait un peu décousu, ça manque un peu de cadre et de direction. Mais ça reste une lecture agréable. (Octobre 2014)

J'avais adoré le début de la série Celle que... (Celle que je ne suis pas et Celle que je voudrais être) mais impossible de trouver le troisième et dernier volume, Celle que je suis. En rupture de stock dans toutes les librairies! Je ne sais pas d'où est venue l'idée (l'éditeur ? l'auteur ?), toujours est-il qu'ils ont réédité toute l'histoire, en format légèrement plus grand, en couleurs, et en plus de volumes (deux volumes pour un d'origine). J'ai donc enfin pu lire la suite des aventures de Valentine (au passage le titre aussi a été changé). Ce tome 5 correspond donc à la première partie du troisième et dernier tome de Celle que... Le tome 6 n'est pas encore disponible.



La suite de l'histoire est fidèle aux deux premiers volumes. Valentine poursuit ses études aux lycée, en 1ère S et continue de voir ses amis. Mais les amitiés vont et viennent au fil de l'année. Elle se fait de nouveaux amis et en délaisse certains. Ce qui est sûr, c'est que Valentine est de plus en plus proche d'elle-même, elle s'affirme et n'essaye plus d'entrer dans le moule qu'on lui impose.



Une vraie bonne bande-dessinée sur l'adolescence !
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Une bande dessinée qui porte bien son nom ! Recueil de nouvelles dont les personnages se croisent, elle soulève l'imaginaire des lecteurs sur ce qui aurait pu se passer... Un peu déstabilisée au début car ne faisant pas de suite le rapprochement entre les personnages, je me suis ensuite laissée entraîner par le scénario qui se construit au fur et à mesure. Mais l'on reste parfois trop avec des interrogations à mon goût...

J'ai lu plusieurs avis positifs sur cette BD, je l'ai donc empruntée à la bibliothèque et j'ai fait connaissance avec Corentin, Manon, Barnabé, Eléonore, Aymeric, Margaux, Benoît, .... un chapitre par personnage.



Je crains d'être passée à côté de ce qui a plu à d'autres lecteurs.



Je n'ai pas du tout remarqué qu'il y avait un code couleur en fonction des personnages.



J'ai trouvé que c'était un peu décousu malgré les liens qui apparaissent entre les personnages au fil de la lecture. En revanche pour quelques uns je n'ai pas vu de lien, je n'ai pas du être assez attentive.



Certaines histoires sont très belles notamment celle qui donne son titre à la BD.



Je suis déçue car j'aurais aimé l'apprécier beaucoup plus.



Je crois que je préfère les histoires avec un début et une fin, j'aurais surtout mieux aimé s'il y avait eu un peu moins de personnages.
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Une bande dessinée qui nous raconte douze histoires différentes, douze personnages qui se croisent ou non, qui ont des liens ou non. A travers des dessins toujours aussi magnifiques et une colorisation vraiment travaillée, on suit le destin amoureux de plusieurs personnes, d’âges différents.



Ce sont des petites nouvelles, des tranches de vie que nous découvrons. Les histoires ne se finissent pas vraiment, mais peut-on réellement connaître la fin d’un amour ? Entre ceux qui se rencontrent trop tôt, ceux qui papillonnent et ceux qui désespèrent … Une large palette de la rencontre amoureuse transparaît. Comme toujours, la narration de Vanyda est fluide et on en redemande.



Un jeu de couleur très esthétique apparaît dans l’album, chaque personnage possède sa couleur. Du coup, les histoires sont bien marquées et différenciées. Vanyda n’en dit jamais trop ni trop peu, tout est vraiment bien dosé. Même si parfois on aurait aimé en savoir davantage (notamment pour la première histoire, j’en aurai voulu plus !). La description de la vie quotidienne est un domaine où Vanyda excelle, les petits riens, les habitudes de chacun apparaissent clairement et une histoire toute simple nous procure de nombreuses émotions.



On arrive bien trop vite à la fin de l’album, et une seule question : à quand la prochaine bande dessinée ?

Le titre mystérieux, sa typographie enfantine et la couverture poétique du roman graphique « Un petit goût de noisette » de Vanyda ont fait naître un flot de douces images dans ma tête. Curieuse de découvrir le contenu d'une si jolie bande-dessinée, je me suis plongée dans ces historiettes avec plaisir. Sans être impérissable, je garderai un sentiment doux, apaisant et agréable de cette lecture.



J'ai croisé de façon fugace toute une palette de personnages, j'ai observé des fragments de leurs vies, j'ai entre-aperçu leurs cœurs et leur âmes, le temps d'un été, d'un voyage Erasmus, d'un café partagé ou même d'un sourire... On passe avec fluidité d'une vie à l'autre grâce à des transitions naturelles et efficaces. Le lecteur est face aux méandres de la vie et un sentiment d'authenticité rassurant lui permet de croire en ces histoires. On rencontre une multiplicité de personnages qui s'entrecroisent, se confondent, parfois s'arrêtent pour faire un bout de chemin ensemble, parfois poursuivent leur route seuls...



J'ai aimé cette construction, originale certes, mais surtout logique et limpide, et ce sentiment de véracité qui ne m'a pas quitté pendant toute ma lecture. Cette tendre bande-dessinée est faite d'instants fugitifs mais importants. Son fil conducteur est l'amour. Omniprésent, on le retrouve dans chaque anecdote, derrière des regards, des sourires ou des gestes, il passe d'histoires en histoires, sous des apparences différentes. De la simple séduction à la passion sincère et forte. On reconnaît des émotions familières, qui font écho à nos propres émois.



Chaque petit récit est marqué par une seule couleur, déclinée en teintes plus ou moins claires et sombres. Ces différents tons et l'utilisation de superbes aquarelles esquissent des atmosphères différents : chaleureuse, lumineuse, tendre, intimiste...



Une belle découverte !
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Voici un roman graphique dont le titre n'est absolument pas trompeur avec son contenu. C'est l'exact sentiment que j'en ai retiré une fois refermé : "Un petit goût de noisette" ...., c'est bien ce que l'on peut dire de ce fruit sec, un goût très, trop léger qui, pour moi, marque une légère déception (mais les admirateurs de cet album, ils sont nombreux, me rétorqueront que la noisette a un goût subtil comme cette BD...)

Ayant beaucoup apprécié, voire adoré les trois tomes de "Celle que je ne suis pas, je voudrais être et être", c'est avec gourmandise que je me suis plongé dans celui-ci. La couverture, très réussie, semble donner une impression d'enfance...que l'on ne retrouve pas dans la collection d'histoires que Vanyda nous propose. Il est plutôt question de trentenaires à la recherche de l'amour, d'un ou une partenaire. Ils avancent dans la vie à petits pas, dans un quotidien très bien exposé, se rencontrent, se croisent, boivent quelques verres, échangent quelques paroles, quelques regards. Plusieurs personnages vont apparaître dans des histoires apparemment indépendantes, mais vont parfois se croiser entre eux au hasard de leurs pérégrinations. C'est un peu une BD chorale mais pas tout à fait....

On retrouve le sens d'observation très aiguisé de Vanyda qui n'a pas son pareil pour décrire la vie quotidienne dans sa simplicité. Avec un trait un peu plus affirmé et l'apparition de quelques couleurs secondaires, une par épisode, créant ainsi une ambiance particulière, le projet est admirablement bien défini et pensé. Mais, le hic ici, comme souvent dans un recueil de nouvelles, toutes les histoires n'ont pas le même intérêt et malgré le lien donné entre toutes par ce vagabondage de certains personnages d'une histoire à l'autre, mon intérêt n'a pas été constant. Si j'ai été touché par Barnabé, le solitaire qui prend constamment des râteaux ou par Benoît dont l'incursion comme lecteur dans un hôpital donnera un passage passablement grinçant, je l'ai été beaucoup moins par d'autres portraits plus ténus, jouant sur des détails que ne m'ont pas paru complètement intéressants.

Quand mes enfants ne voulaient pas goûter un de ces aliments ne ressemblant pas aux frites ou aux pizzas, mon épouse leur disait : "Goûte, tu verras, c'est bon, ça a un petit goût de noisette !". Bien sûr, ils goûtaient (ils étaient obéissants) mais ils n'étaient guère convaincus par la saveur d'une courgette ou d'un avocat. Malgré la promesse gourmande, la noisette n'a jamais eu la puissance gustative d'une truffe ou du poivre. Et c'est un peu le sentiment que j'ai eu après la lecture, cela manque de sel ou de condiments.

La suite sur le blog
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J'ai bien aimé ce livre, au début quand je l'ai choisi je n'étais pas convaincue car en général je n'aime ni les BD ni les manga et pourtant à ma grande surprise j'ai bien apprécié ce livre , je l'ai dévoré. Je vous le conseille fortement si vous aimez les histoires de la vie quotidienne ou bien si vous n'aimez pas passer des semaines à lire un livre car il se lit très rapidement. Le seul petit bémol est que à la fin, on attend une suite qui n'arrive malheureusement pas. J'espère pouvoir lire le tome 2.



Anaïs

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j'ai vraiment apprécié ce livre, je me suis reconnu au collège avec mes amies. Les secrets, les amies, les amours, tout simplement des adolescentes. je partage la critique d'Anaïs.

Noah

Ce livre est super j'ai vraiment accroché car valentine est une héroÏne a la fois simple et intéréssante , j'ai trop hate de me lancer dans les suivant car même a la fin du livre l'histoire reste palpitante ! Je vous le conseille vraiment !

C'est vraiment une belle découverte que voilà.

Cette trilogie est une ode aux immeubles et tout ce qui peut s'y passer. On y prend un plaisir pas possible, on s'attache aux personnages. L'auteur fait en sorte que l'on puisse etre au plus proche des protagonistes et c'est très réussi!

Une bande dessinée pour ados qui s'en sort pas si mal, elle nous montre le quotidien au lycée et dans les sorties entre copains. La vie d'une ado très justement représentée. Adaptation colorisée en 6 tomes de la trilogie Celle qui...en noir et blanc

(Ados-Adultes)

Il s’agit d’un manga, dont j’ai lu uniquement le premier tome (il y en a trois en tout). Celui-ci nous montre l’année de collégienne en classe de troisième que vie Valentine au milieu de son groupe de copines qui l’influence fortement dans son comportement, elle qui est apparemment très timide et surtout (j’ai trouvé) assez passive.

Ce manga m’a vraiment déplu : je l’ai trouvé très ennuyeux, il ne s’y passe presque rien. Tout au long de l’ouvrage Valentine ne dit presque pas un mot et ne fait quasiment rien d’autre que de suivre et imiter ses copines que je considère comme un groupe de pestes, hormis la page durant laquelle elle sort avec un garçon dont elle se séparera presque aussitôt et qui n’a eu aucun intérêt dans l’histoire.

Je ne lirais pas les autres tomes de cette série, cependant j’ai déjà lu une autre série de BD qui raconte elle aussi la vie d’une collégienne : Lou, et de son petit monde, qui a été et pour le moment reste ma lecture favorite en terme de bandes dessinées, il s’agit de « Lou », par l’auteur Julien Neel qui est composée à ce jour de 6 tomes et que je vous conseille vivement.

(Clara)

On continue de s'intéresser à la vie de Valentine.



Elle vient d'intégrer le lycée, mais sa bande de copines a éclaté (elles ne sont plus dans la même classe). Peu à peu, elle se détache d'elles. Elle commence à se faire ses propres idées. Ses centres d'intérêt s'élargissent ; elle participe au club manga du lycée et au hip hop. Mais, malgré tout, elle ne s'affirme toujours pas et reste en retrait. Par contre, dans cet album, l'absence du père revient plusieurs fois et on sent bien qu'elle est l'un des éléments du mal être de Valentine.

Cet album garde le style manga du premier volume de la série, avec de longs passages sans bulles mais très expressifs (par exemple la scène de la braderie avec le flash-back de l’égarement sur une plage). Cette adolescente qui se cherche se détache un peu de certaines amies (plus dans la même classe, les liens se distendent), se rapproche un peu plus d’autres (au club manga avec Yasmina, sa mère les accompagnera d’ailleurs à une convention à Paris), fait de nouvelles connaissances, y compris chez les garçons… Bref, une vie d’adolescente « normale », moins suiveuse et plus autonome dans ses choix. Le père, qui visiblement lui manque, revient par flash-back de son enfance, il était présent juste par une lettre dans le premier tome.
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Légèrement meilleur que le premier tome, ce deuxième tome relate tout de même la vie quotidienne d'une adolescente à qui il n'arrive rien d'incroyable. Le point faible de la série, c'est que les personnages (Valentine et ses amis) ne brillent pas par leur intelligence ni par leurs actions les rendant sympathiques.

Valentine,14 ans vit seule avec sa mère. L'essentiel de son existence, c'est le collège où elle est en 3e, ses trois copines, Julie, Émilie et Yamina, et son amour secret pour le beau Félix.

Une bande dessinée qui se lit comme un roman sur le quotidien d'une adolescente ordinaire fait de petits riens si importants.

Les élèves se l'arrachent !

Critique de « Celle que je ne suis pas »





Valentine est élève de 3ème, elle est amoureuse de Félix, mais elle garde cela farouchement secret. On suit dans cet album très inspiré du manga des petites tranches de vie d'adolescents et tout ce qui va avec : les boums, les flirts, les jalousies, les fêtes alcoolisées, les tournois de sport ... pourtant Valentine semble se sentir un peu différente, plus discrète, plus posée, moins dévergondée, plus sérieuse, elle reste un peu à l'écart des « histoires » tout en faisant partie de la bande. Elle vit seule avec sa mère, n'a que peu de nouvelles de son père , elle traine très souvent avec ses amies qui ont chacune un caractère bien à elle. Le tome 1 s'achève sur l'entrée en classe de seconde, on attend donc du changement dans le tome 2, de nouveaux personnages, de nouvelles habitudes, de nouveaux rebondissements...



Au niveau du style du dessin , l'auteur a opté pour un style sobre avec un style de dessin très fidèle à lui-même. Des dessins très fin et très réaliste en noir et blanc qui font comme si on y étiez !



Cette BD a un destinataire évident : les jeunes filles de 13-15 ans... Normal, on y retrouve tout ce qui fait la vie de cette tranche d'âge. . C'est plaisant pour les ados car on s'y retrouve dans les paroles , les faits et gestes... Il est donc très conseillé pour les adolescents que ce soit filles ou garçons, il est très plaisant.

J'attends donc impatiemment de lire le Tome 2 qui je l'espère sera à la hauteur du premier tome.





Adel Saighi 2°15

Trois familles, dans un immeuble, qui se croisent, par hasard ou non. Il y a le jeune couple d'étudiants, le couple de quinquas avec un gros chien, la mère célibataire enceinte et son fils de 4 ans... Parfois intimes, parfois drôles, souvent émouvantes, les planches nous racontent le quotidien de ces gens qui restent toutefois mystérieux...

Beaucoup de non-dits, en effet, dans cette bande dessinée : parfois, on se reconnaît dans les personnages, dans les relations aux autres, parfois on se rend compte que les personnages ne sont ni tout blancs ni tout noirs, qu'il y de la souffrance, des secrets... Bref, c'est très réaliste et en même temps totalement captivant : je suis entrée dans cette BD pour ne plus en sortir : un bonheur de dessins, un scénario qui coule tout seul, des images bien vues, des chutes bien dosées, dans l'humour ou la mélancolie. Je m'attendais à un "histoire" suivie, en fait c'est une succession de saynètes de longueurs diverses, ainsi la lecture est bien rythmée et très agréable.

Je pense que cette BD plairait même aux non amateurs du genre, cela sonne toujours juste. J'ai été touchée par ce premier tome, j'ai vraiment adoré, c'est d'une intelligence rare et rafraîchissante !

Une replongée dans l'adolescence. Bien entendu, le langage, les codes ne sont plus les mêmes; téléphones portables, hip-hop nous étaient inconnus. Mais, pourtant, c'est bien l'adolescence de chacun d'entre nous qui nous est contée.

De plus, l'auteur ne nous présente pas l'adolescence comme elle nous est traditionnellement montrée : généralement, l'opposition parents-enfants est mise en avant. Ici, les parents sont pratiquement inexistants, ils n'appartiennent pas au monde des ados, ils sont d'une autre planète. Je trouve cette bd très juste.