AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Abû-Hâmid Al-Ghazali (71)


Celui qui se fera extraire du sang tous les mardi 17 du mois préviendra ainsi les maladies qui pourraient le toucher durant l'année.
Commenter  J’apprécie          10
"N'entrera pas en Enfer un homme qui a pleuré par crainte de Dieu tout aussi bien que le lait ne rentre jamais dans la mamelle."

Muhammad.
Commenter  J’apprécie          10
[…] les œuvres les plus assidues sont les plus méritoires, même si elles sont peu importantes. Et on ne saurait être assidu en tous les offices si on les accomplit chacun dans sa mesure la plus extrême. C’est pourquoi il vaut mieux s’en tenir à une mesure moindre, mais plus assidument. L’effet sur le cœur en est plus grand. Une dévotion courte, mais assidue est comparable à une goutte qui tombe de manière ininterrompue : même si elle tombe sur la roche, elle finit par la creuser. Quant à la dévotion longue, mais occasionnelle, elle est comparable à des épanchements d’eau abondants, mais rare : ceux-ci ne laissent aucune trace notable.
Commenter  J’apprécie          10
...montrant que la véritable lumière est Dieu, et que le nom de lumière appliqué à un autre être est purement métaphorique et à ne pas prendre au sens propre.

Pour le démontrer, il faut d'abord déterminer la signification du mot " lumière " (nûr) selon la première acception, celle qu'il a chez le commun des hommes (awâmm), puis, selon la deuxième acception, auprès de ceux qui ont des qualifications spirituelles particulières (khawâçç), et enfin, selon la troisième acception, auprès de l'élite spirituelle lkhawôçç al-khawâçç.

Il faudra ensuite déterminer la hiérarchie des lumières qui concernent cette élite spirituelle ainsi que leurs essences. Quand elles se manifesteront à leurs différents niveaux, il t'apparaîtra clairement alors que Dieu est la lumière suprême et ultime, et quand leur nature profonde te sera dévoilée, il sera évident pour toi que Lui seul, sans associé, est la Lumière réelle et véritable.
Commenter  J’apprécie          10
Il est donc absolument impératif pour tout individu croyant en Dieu et en l au delà, de ne pas négliger d examiner son âme et de là surveiller de près dans ses diverses actions, ses pensées et ses intentions. Chaque souffle de cette existence est une pierre précieuse irremplaçable grâce à laquelle on peut acheter un trésor dont la jouissance est infinie. Le fait de dépenser ces souffles en vain ou d en faire un usage pernicieux est une immense perte à laquelle ne saurait consentir un être sensé.
Commenter  J’apprécie          00
Le mal empira et se prolongea pendant deux mois, durant lesquels je me trouvais en proie au “sophisme”.C’était là mon état d’âme réel, quoique rien n’en transparût dans mes paroles. Finalement, Allah Le Tout Puissant me guérit et je recouvrai la santé et l’équilibre mental. Les données rationnelles nécessaires redevinrent acceptables; j’eus confiance en elles; je m'y retrouvai en sécurité et dans la certitude. Je n'y suis pas arrivé par des raisonnements bien ordonnés, ou des discours méthodiquement agencés, mais au moyen d’une Lumière qu’Allah Le Tout Puissant a projeté dans ma poitrine. Cette lumière- là est la clé de la plupart des connaissances. Celui qui croit que le “dévoilement du vrai” est le fruit d’arguments bien ordonnés, rétrécit l’immense miséricorde divine.
Commenter  J’apprécie          00
Mon maître a rencontré une fois un initié : ils s'entretinrent longtemps et finirent leur propos par des invocations. Mon maître dit à l'initié: "Je ne me souviens pas avoir jamais eu l'occasion d'être en si bonne compagnie." - L'initié lui rétorqua : "Quant à moi, je n'ai jamais craint autant une telle compagnie. N'es-tu pas étonné par la valeur de tes propos et de ta science au point de m'en faire part et de l'étaler devant moi, chose que j'ai moi aussi faite ? Ainsi, s'est produit l'ostentation." Mon maître pleura longuement et perdit connaissance.
Commenter  J’apprécie          00
C'est à Dieu qu'incombe la bonne réussite.
Commenter  J’apprécie          00
si tu as médit: il faut le dire et que tu ne craignes pas une surenchère dans la colère de celui-ci en ui dévoilant tes agissements à son encontre. Quant à la dignité, si tu l'as trompé avec sa femme, ses enfants, etc. il n'y a pas lieu que tu le fasses savoir et que tu lui demandes l'absolution car cela engendre la discorde et l'offense.
Commenter  J’apprécie          00
je suis un jour passé devant un groupe en train de s'injurier, tandis qu'un homme seul était assis loin d'eux. Je voulus lui parler et il me dit : "invoquer Dieu est pour moi plus passionnant que tes propos".
Commenter  J’apprécie          01
Les formes de nourritures sont très variées. Le Très-Haut crée des nourritures prodigieuses innombrables selon un enchaînement de causalités infiniment insaisissable. Il serait trop long de nous arrêter sur chaque forme de nourriture. Et puisque celles-ci se constituent soit de médicaments, soit de fruits, soit des aliments durs, contentons-nous d’évoquer cette dernière catégorie qui est la plus essentielle. Nous considérerons à cet effet une simple graine de blé.
Si tu ne disposais que d’une ou quelques graines à manger, tu mourrais rapidement de faim. Il est donc nécessaire que cette graine se développe et se multiplie pour satisfaire à ton besoin. Dieu a ainsi donné à la graine d’orge la capacité de se nourrir comme Il te l’a donnée à toi-même. Elle ne se distingue pas de toi en cela, même si elle ne peut ressentir et se mouvoir comme tu le fais. Elle se nourrit en effet en absorbant l’eau à travers des petits vaisseaux, et elle attire à elle-même ses aliments ainsi que tu le fais. Nous ne nous attarderons pas à décrire les organes qu’emploient les plantes dans cette quête de nourriture, mais nous nous arrêterons simplement sur ses aliments.
De même que tu ne peux te nourrir de bois ou de terre, et que tu as besoin d’aliments particuliers, la graine aussi ne saurait se nourrir de tout ce qui se présente. Elle a des besoins spécifiques. J’en veux pour preuve que si tu la gardes chez toi hors de terre, elle ne poussera pas. Parce qu’elle n’est entourée que d’air, or celui-ci ne suffit pas à la nourrir. Si tu la laisses dans l’eau, elle ne poussera pas davantage. Et si tu la laisses dans une terre sèche, elle ne poussera toujours pas. Elle a donc besoin d’un terrain humide où l’humus mêlé à l’eau se transforme en terre fertile. Le Très-Haut fait allusion à ce fait lorsqu’Il dit : « Que l’homme considère sa nourriture : Nous avons fait s’écouler l’eau, puis Nous avons fendu la terre, et Nous y avons fait croître des graminées, des vignobles, des légumes, des olives et des dattiers. »
Mais l’eau et la terre ne suffisent pas à faire pousser la graine. En effet, si celle-ci est abandonnée sous un amoncèlement épais de terre grasse et compacte, elle ne peut germer, parce qu’il lui faut de l’air. Il convient donc qu’elle soit disposée dans une terre
meuble et légère qui laisse filtrer l’air. Cet air ne se déplace pas par lui-même, et il a besoin du vent pour le transporter et le plaquer avec force au sol afin qu’il s’y infiltre. Le Très-Haut déclare en ce sens : « Nous avons envoyé les vents fertiles. » Or, leur fertilité consiste à permettre ce mélange entre l’air, l’eau et la terre. Puis tout cela reste vain si le froid est trop intense ou le temps trop pluvieux. La graine a besoin de la chaleur du printemps et de l’été. Il apparaît donc que l’alimentation de la graine est liée à ces quatre éléments.
L’eau doit être conduite jusqu’à la terre cultivée depuis les mers, les rivières ou les canaux. Vois ainsi comme Dieu a créé les mers, et a fait couler des sources à partir desquelles se forment des rivières. Puis la terre est parfois trop élevée pour que l’eau s’y achemine d’elle-même. Vois alors comme Dieu a créé les nuages et les a assujettis aux vents afin qu’ils soient acheminés par Sa permission vers les terres lointaines. Ces nuages sont étendus et denses, porteurs d’une lourde charge d’eau. Puis vois comme Il les déverse sur la terre à profusion au printemps et en automne, selon le besoin. Vois comme il a fait des montagnes des réservoirs d’eau dont Il laisse s’écouler des sources progressivement. Si ces eaux étaient libérées d’un seul coup, elles inonderaient les terres, anéantissant semence et bétail. Les bienfaits que Dieu prodigue ainsi à travers les montagnes, les nuages, les mers et les pluies sont innombrables. Quant à la chaleur, elle n’est pas produite en l’eau et en la terre, car ces deux éléments sont froids. Vois donc comme Dieu a assujetti le soleil qui, en dépit de son éloignement, réchauffe la terre par intermittence, de sorte que le froid domine quand c’est nécessaire, et que le chaud domine quand c’est nécessaire. Ce n’est là qu’une des sagesses résidant en l’astre du jour, ces sagesses étant innombrables.
Puis lorsque les plantes sont surélevées par rapport à la terre, les fruits se font compacts et durs. Ceux-ci ont donc besoin d’une certaine humidité pour les faire murir. Or, vois comme Dieu a créé la lune, et lui a donnée cette particularité d’humidifier les choses comme Il a donné au soleil cette particularité de les réchauffer. Il fait ainsi murir les fruits et les colore selon une très sage disposition. Pour cette raison, si les arbres se trouvaient sous une ombre les privant de la lumière du soleil, de la lune et de l’ensemble des étoiles, ils en seraient altérés et non épanouis. C’est si vrai que même un petit arbre dépérit s’il se trouve à l’ombre d’un grand arbre. Tu peux constater l’effet humidificateur de la lune en te découvrant la tête de nuit. Lorsque l’humidité la pénètre excessivement, tu finis par être enrhumé. Or, de même qu’elle humidifie ta tête, elle humidifie les fruits.
Mais ne nous étendons pas sur de tels sujets dont une étude approfondie ne servirait pas notre propos.
Je dirai donc que tout astre ornant les cieux est affecté à une fonction, tout comme le soleil est affecté à celle de réchauffer, et la lune à celle d’humidifier. Ils participent tous à de nombreuses sagesses que les facultés humaines ne sauraient dénombrer. Si tel n’était pas le cas, la création de ces astres serait vaine et dénuée de sens. Alors, la parole de Dieu suivante serait infondée : « Notre Seigneur ; Tu n’as pas créé cela vainement », ainsi que Sa parole : « Nous n’avons pas créé les cieux et la terre pour jouer. » Et de même qu’il n’est dans ton corps d’organe qui ne serve un intérêt, il n’est dans le corps du monde d’organe qui ne serve un intérêt. Le monde dans sa globalité est ainsi à l’image d’un seul individu, et ses différents corps sont autant de membres le constituant et se soutenant mutuellement comme le font les membres du corps humain. Il serait long d’expliquer tout cela.
[…] Notre propos est donc de dire que l’alimentation de la plante ne peut se réaliser que si l’eau, l’air, le soleil, la lune et les astres y participent. Ce qui n’est possible que dans la mesure où l’ensemble s’inscrit dans une orbite, laquelle suppose un mouvement. Or ce mouvement ne peut s’exécuter que dans la mesure où des anges animent ces astres célestes. On voit donc que ces faits sont subordonnés à des causes lointaines que nous ne mentionnerons pas. Ce que nous en avons dit suffira en effet à se faire une idée sur ce point.
Tenons-nous en donc à ce qui a été indiqué au sujet des causes présidant à l’alimentation des plantes.
Tout aliment ne se trouve pas en tout lieu. Certaines conditions particulières doivent être réunies pour que telle ou telle nourriture se trouve en tel ou tel lieu. Or les humains sont dispersés aux quatre coins de la terre, et les aliments peuvent parfois être loin de leur portée, et même se trouver au-delà des mers et des déserts. Vois comme Dieu active les commerçants en leur faisant aimer passionnément l’argent et en leur faisant convoiter de grands bénéfices, alors que le plus souvent ils finissent déçus dans leurs attentes. Il arrive même parfois qu’ils amassent des sommes conséquentes puis qu’ils fassent naufrage avec leurs biens ou se les fassent voler par des bandits de grands chemins. D’autres fois, ils meurent en des terres étrangères, et c’est le sultan local qui récupère le tout. Finalement, le mieux qui puisse arriver aux commerçants est de perdre leurs biens en les léguant à leurs héritiers. S’ils étaient conscients de ce fait, les légataires seraient à leurs yeux leurs plus grands ennemis. Vois comme Dieu les a soumis à cette ignorance et à cette inconscience au point de leur faire affronter de grandes diffîcultés et braver de grands dangers dans la perspective de quelques bénéfices, et de leur faire risquer leur vie pour s’engager sur les mers en transportant des nourritures toutes sortes de biens, pour les conduire jusqu’à toi ! Vois comme Dieu leur a appris à construire des bateaux et à naviguer. Vois comme Il a créé des animaux qui se laissent apprivoiser pour transporter hommes et biens à travers les déserts. Vois Comme le chameau fut créé admirablement, et comme le cheval fût doté d’une grande vélocité. Vois comme l’âne fut prédisposé à endurer la fatigue, et le chameau à traverser des déserts sur de longues distances en portant de lourdes charges et en endurant la faim et la soif. Vois ainsi comme Dieu a conduit ces commerçants à transporter par monts et par vaux les nourritures et les biens en y employant des navires et des bêtes. Considère tout ce que nécessitent les montures en termes d’équipements et de fourrages, et ce que nécessitent les bateaux en termes d’industrie. Le Très-Haut a donc créé tout cela en proportion du besoin, et même au-delà du besoin. Il serait impossible de recenser ces innombrables formes de bienfaits. Par souci de concision, nous nous en tiendrons donc à ces quelques indications.
Les végétaux et les animaux issus de la terre ne peuvent être mis en bouche et avalés tels qu’ils se présentent. Il est nécessaire de leur apporter quelques modifications, de les cuire, de la cuisiner, de les nettoyer, de les trier, etc. Il serait long de préciser les préparations particulières de chaque aliment. Considérons simplement une miche de pain ; voyons les préparations nécessaires pour lui donner sa forme ronde finale et la rendre ainsi comestible.
Avant même de planter les semis du blé, la première chose dont a besoin un cultivateur est de labourer et de travailler la terre. Il s’aide pour cela d’un bœuf, d’une charrue et d’un certain nombre de matériels. Il doit ensuite arroser régulièrement ses plantations durant une longue période. Puis il doit désherber, puis moissonner, puis égrainer, puis monder, puis moudre, puis
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Abû-Hâmid Al-Ghazali (356)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
98 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}